Couleur Musicale Hebdomadaire.
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Petite Fille | Moitié-Homme Moitié-Loup | Ton Appartement :

lundi 1 septembre 2008

C'est fini ?

J'aime bien finir dans la facilité, avec un morceau de musique...

Puisque cela fait partie d'une triste "actualité", que c'est d'une chanteuse que j'écoute beaucoup (j'en parle quelque part plus bas), que la chanson est jolie...

Sans parapluie ! On est reparti.


Je suis accro.

[Et j'espère qu'on attendra pas trop pour rigoler]

Misteur...

Petite accroche québécois, à tout vitesse...


Tout ce qui est pas cher n'est pas pour autant de mauvaise qualité. Mieux que Radiohead et son offre "prix libre" sur internet : Misteur Valaire ! Album gratuit à télécharger sur leur site, Friterday Night, en choisissant la qualité qui vous plaît le plus.

Et c'est bon en plus ce qu'ils font. Hesitez-pas, ça coûtera pas plus cher d'aller y mettre une oreille.

dimanche 31 août 2008

Y'aura du Sang


Ce film est une tuerie !
[Désolé du jeu de mot]



Réellement, grand film à tout point de vue. Je n'ai rien à redire dessus... (c'est facile comme "chronique" mais bon)



Et le voir deux jours avant le "retour prépa" est une idée du tonnerre.

Orange Orange Orange...

La petite découverte venue de Myspace du jour.

Découverte ? Oui et non. En fait, il s'agit d'un projet avec un des membres de Gatineau : DomhameLLLL, avec Sabrina/Sabotage. Nom du projet : Orange Orange. "Parce qu'une orange est orange, et que orange est l'orange. Pour les amoureux de la vitamine C, pour les fervants de nouveauté!"

Je ne serais même pas capable de décrire leur musique. Simplement addictif parce que ça donne la pêche. Et puis ils ont un son qui se situe exactement au milieu de plusieurs frontières. C'est surtout ça qui me séduit, je n'arrive pas à dire précisément ce que j'entends.


Ca s'entend ici-bas avec une magnifique "Immobile".

jeudi 28 août 2008

Retour de Flamme (tris)

Petites aventures corseptines ?


Révélation de la soirée : j'ai vu les acteurs de Couvre-Feu TV au festival... c'était pendant Pneu, sur le camping, le dimanche matin. Ils étaient aussi sur scène avec La Chanson Du Dimanche, à la fin du set. Ils m'ont aussi engueulés parce que je n'ai pas participé à la farandole automobile... Bref, c'était les premiers Super-Héros de la soirée.

Il y en a eu pas mal d'autres par la suite, sur le camping, dans la soirée. Une très fameuse "super cuillière" notamment, qui avait sa chanson. En vrac, on aura aussi aperçu Super Chat ("donnez donnez moi le pouvoir du chat !"), Super Violeur, Super Bouée, Super Burkinabé, Super Ménestrel... Que de beau monde sur ce camping. L'endroit le plus hype du week-end.

J'en arrive où avec ces histoires ? A Oldelaf & Monsieur D ! J'aurais aussi pû passer par la Chanson sus-cité pour y arriver, mais le chemin était moins anecdotique.



J'aurais aussi pû parler des scouts, mais les "amour[s] des JMJ" c'est trop classique.

mercredi 27 août 2008

Retour de Flamme (bis)

Puisqu'on me le réclame maintenant...


Première fois que j'allais à Couvre-Feu, enfin j'ai envie de dire, et je ne le regrette pas. Ce festival est extraordinaire : dimension humaine, ambiance énorme, musicalement très bon... Un petit plaisir enrobé avec une tonne de sucre, un peu comme les bonbons qui étaient offerts sur le site.


Au niveau musical, la soirée du vendredi m'a permis d'apercevoir Titi Robin juste avant d'adorer Mell (qu'on retrouvait à son stand après le concert en train de tirer sur tout ceux qui osaient s'approcher [lire ci-dessous])... d'être un peu ennuyé face aux Svinkels... La soirée a continué avec Rageous Gratoons, plutôt sympathique sans être marquant. Puis c'était au tour, sur la grande scène, d'Asian Dub Foundation. Son à bloc, peut-être trop, mais c'était sympa à voir (et puis y être s'est révélé providentiel. Première soirée qui se finit sur les rotules, mais en forçant un peu sur les jambes on tient debout, avec Kiemsa. Première fois que je les voyais, puisque je les avais raté à Fresnay. Pas déçu, c'est parfait pour mettre l'ambiance (pas plus ?).


La soirée du samedi : Gogol Bordello !!... Le concert commence avec beaucoup de morceaux du "Gyspy Punk". Sally il me semble en ouverture, lorsque Eugene Hutz rentre avec une bouteille à la main, dans un des costumes les plus au monde qu'on puisse imaginer. Que du bon gros titre bordelique en tout cas ! Par contre, je suis étonné par le nombre de personnes sur scène (5 ?). Dans mon imaginaire, ils étaient plus... A mon plus grand plaisir, j'écoute "Think Locally Fuck Globally" en étant balancé par le public. Retrouvant Salah de temps à autre dans la foule, ayant perdu (définitivement) Môman par contre. Never Young : apparition des danseuses qui s'occupent aussi des choeurs. Ca crie, ça ressemble de moins en moins à quelque chose
de cohérent dans le public et c'est ça qui est agréable. Un brin de folie pousse à vitesse grand V. Bien évidemment, les titres du petit dernier ne sont pas laissés de côté : Supertheory of Supereverything, Wonderlust King et l'inévitable American Wedding. Les "Super Taranta" sont terribles en concert, terrifiques même. Mais le grand coup de coeur de la soirée aura été le Harem In Tuscany. Toujours les "Taranta tanta ta ta", mais un morceau qui subi une cure de rallongement, ainsi que (par voie de cause à effet) des changements de rythmes et des montées en puissance encore plus maîtrisés. C'était juste : beau, grandiose, sublime, désordonné, "chapitesque", étoilé, chaud, nuptial, rêveur, oriental, punk, pulpeux, énergisant, fascinant... et beau.
En rappel, on aura même le droit à une version de "Mala Vida". Fou, complètement fou ce morceau...



Ah y'avait d'autres trucs ? Oui donc, des concerts toujours aussi sympas pour ouvrir (Petit Dernier, Moriarty) et même excellents quand ils sont allemands (17 Hippies). Malheureusement, je n'ai qu'entendu Jaya The Cat qui avait l'air très bon, parce qu'il fallait un repos, mérité, après Gogol. Le Peuple de l'Herbe, je les ai trouvé "décevant" alors que j'en attendait déjà peu. Fin de soirée avec Voodoo Glow Skulls : jolie claque et jolie surprise qui m'a bien réveillé avant d'aller dormir.

La soirée du dimanche : la chanson du dimanche ! En très nette progression sur scène. Cette fois-ci, ils étaient à l'aise et pas répétitifs. On a fait une chenille gigantesque (bloquée par les poteaux du chapiteau).
Avant cela, il y avait eu un réveil signé Pneu. Concert "surprise" sur le camping, excellente idée de l'organisation qui faisait plaisir malgré la pluie. On a aussi écouté les locaux de The Cash Stevens, posé sur l'herbe, en ouverture de soirée... Pas grand chose à dire dessus. Ca chauffait tranquillement les oreilles.
Après la Chanson du Dimanche, j'ai écouté avec attention Pigalle, avant de filer pour le concert le plus chaotique de la soirée : PKRK. Mythique, excellent, bordelique. Bières et eaux offertes au public par le chanteur... C'était vraiment drôle à voir ce concert. Pour Groudation par contre, j'étais loin (au sens métaphysique et physique du terme). Skindred, ça bougeait bien. Le moins que l'on puisse dire, c'est que le chanteur sait faire participer le public et recherche cet échange. Après, sur la fin, ça devenait un peu répétitif malheureusement. Et puis j'avais envie d'être assez bien placé pour le tout dernier concert : Ez3kiel. Je me suis même réconcilié au final avec eux, après le souvenir de TdS.
J'ai retouché le ballon de Kinball en plastique qui fait de la musique quand même !


Avant de retourner une dernière fois sur le camping, de rentrer le matin et de reprendre le boulot...
Toutes les photos proviennent du site de Couvre-Feu.

lundi 25 août 2008

Retour de Flamme

Le coup de coeur du week-end a été joué dès le vendredi soir. Mell en concert. J'ai pas été déçu par rapport aux échos entendus.

Un concert excellent de bout en bout, des morceaux qui savent s'agiter quand il le faut et rester posés à d'autres moment. Un rappel québécois. Et puis quelques blagues. Pour savoir si on est bourré ou si on sait compter. Des tentatives de tirs avec guitare, avant d'autres avec un pistolet en plastique après le concert. Des musikos excellents autour : de la contrebasse, des cuivres...

Une certaine définition de la classe ?...

Et un second album, "plus punk", volé à la FNAC, qui sonne foutrement bien. CA c'est de la chanson !
Pleure :



Mell, c'est un peu "les hurlements d'Léa". Un peu... De jolies chansonnettes punks qui tapent.

La visite se poursuit ici.

vendredi 22 août 2008

Week-end (3)

Jusqu'à ce jour, j'ai toujours détesté les gens que je rencontrais dans Nantes à la fin Août, arborant tous leurs T-shirt Couvre-Feu, signe distinctif voulant clairement rappeller "moi j'y étais, pas toi".

Cette année, le pas est franchi.

J'y serais. Ca sera à mon tour de narguer tout le monde avec un joli T-shirt !

[Au Mans, c'est hype Couvre-Feu ou pas ?]

mercredi 20 août 2008

Cacaoteusement.

Deuxième achat québécois, j'y arrive enfin.



Chocolat - Piano Elégant
Cet album, je ne l'avais pas plus "prévu" que La Descente dont j'ai parlé il y a quelques temps... En fait, j'étais intrigué par les nombreuses critiques positives (et c'est un euphémisme) de l'album.

Il m'arrive de suivre les conseils que l'on me donne.

La première chose, inévitablement, c'est la pochette pour les yeux. Elle annonce assez bien la couleur : anachronique. Cet album pourrait être sorti dans les années 60 ou 70... Pourrait seulement. Car ce n'est pas le cas, Chocolat est bel et bien un groupe tout récent.
La réussite du groupe n'est pas tant dans ce "retour en arrière" d'ailleurs. La grande prouesse, c'est le mélange entre un son "américain" et un chant/paroles "francophone" : du Dylan Gainsbourisé.

L'album en lui-même se tient très bien. Le début met à l'aise et ensuite les titres s'enchaînent sans trop traîner en cours de route. Il manque peut-être de variations pour me rendre accro. Mais c'est très prometteur, avec une majorité de morceaux qui vont passer sur le tourne-CD.

En attendant une petit tournée française,
En attendant la suite.

je viens de me rendre compte que c'était le 100ème... Quelle idée d'en faire 3 en un soir aussi. Bon, je fêterais les 100 plus tard (quitte à faire ça à 105 ou 180).

Radiophonie

S'il y a une radio que j'aime bien capté de temps en temps sur Nantes, et pour rentrer d'une journée de travail avec la fenêtre grande ouverte encore plus, c'est bien Jet FM.

Pourquoi ? La première raison assez simple, c'est lorsqu'ils diffusent de la musique non-stop, c'est réellement le cas. Pas de jingle entre chaque chanson, pas la moindre publicité. Juste le plaisir d'entendre de bons morceaux.
Lorsque j'ai "débuté" avec cette radio, ce qui me surprenait aussi était le fait d'entendre des sons que je n'avais encore pas entendu ailleurs. Voilà une radio qui semblait me sortir de mon "grand flou musical" à tout point de vue. Plaisir souvent (toujours ?) parfaitement éphémère d'ailleurs puisque je ne connais pas plus ces multiples groupes aux sonorités étranges. C'est idiotement délicieux de se dire qu'on n'entendra peut-être jamais plus la même chose. Encore plus délicieux parce du coup, il faut profiter au maximum de la musique avant son départ. Voilà aussi pourquoi je ne cherche pas -pour le moment- à retrouver les titres grâce au forum de la radio.

Si j'en parle, c'est parce qu'il y a eu un changement qui m'a "secoué" hier, sur la route.
La radio me faisait entendre ceci :



Je connais ça. Je peux même la réécouter tout de suite sur mon mp3, plus tard à la maison... Mais à ce moment précis, c'était sur Jet FM. Et je connaissais...
Quelques dizaines de minutes plus tard : un titre du premier album de Malajube, "La Maladie" et son coeur [qui] bat trop fort fort fort.

Drôle de fin d'après-midi et surtout drôles de collisions. Des éphémère ressuscitables, ça existe !

Prép'avance

M. Ricard quitte son lit vers cinq heures ; il enfile un vieux pantalon ajouré, et commence à bourdonner dans l'ombre de sa bonne, les souliers à la main, butant sur les murs et les meubles astiqués, lourd, instable, bruyant comme les mouches dont il interrompt le nocturne intermède, suivi par leur agitation incertaine et leurs rase-mottes de protestations contre ce réveil sans la chaleur solaire, sans l'allégresse du jour qui les aurait doucement tirées de la torpeur, si le vieil entrepreneur ne sautait rituellement de son lit au chant du coq, alors que son autocar a encore deux heures pour démarrer.


Putain, j'adore cette phrase... Je vais adorer ce bouquin ?

mardi 19 août 2008

Dodos (Enfants ?)

Non, c'était pas ce qui était prévu...


Parfois, il m'arrive d'écouter un peu les Inrocks, enfin de les lire en l'occurence. J'ai ainsi découvert The Dodos après qu'il en fasse un éloge pour le moins... vibrant. Disons qu'il y avait une comparaison avec Arcade Fire, rien que ça.


Alors depuis, il m'arrive d'écouter quelques morceaux comme ça du groupe en question. Arcade Fire ? Je ne comprends même pas comment ce nom est apparu dans le titre. Mais cet album me donne envie de réécouter Devendra Banhart plutôt. C'est agréable, prometteur, parfois excellent... mais inégal je trouve. J'ai du mal à m'écouter l'album d'une traite mais les titres un par un passe sans problème.
A réentendre, avec persévérance ? en live ? plus tard ? pour un nouvel opus ?

En attendant : Paint The Rust. 6 minutes 15.

lundi 18 août 2008

Nous Sommes Tous Des Barcelonais

J'aime bien annoncer les futurs albums... J'en ai plusieurs en réserve à faire d'ailleurs.


Ainsi donc, I'm From Barcelona va bientôt repartir sur les routes avec un nouvel album sous le bras. Titre prometteur : "Who Killed Harry Houdini ?".
Le défi est quand même de taille puisqu'il faut succèder au petit "Let Me Introduce My Friends", capable de faire sourire un asthmatique en pleine crise (d'asthme, donc, logiquement. L'adolescence ne compte pas !).

Alors y'aura deux titres pour se mettre l'eau à la bouche : un téléchargeable sur le site officiel et un visionnable avec son clip.

Le premier donne un aspect plus sombre qu'avant au groupe. Pas inintéressant à écouter du tout. Prometteur pour la suite même.
Le second, au contraire, est plus clairement dans la lignée... et le "paper planes" qui circule autour de la chanson donne envie de le reprendre en choeur.

Paper Planes


Rendez-vous le 24 Septembre dans les magasins donc.


Bon, et demain, je fais la chronique que je dois faire depuis des(1) mois moi)...

dimanche 17 août 2008

Brouss' en (couvre-)feu.

Retour du festival Feu d'Brouss Aïe, à Commequiers (85).


Alors déjà, une route un peu aléatoire, avec beaucoup d'incertitudes. "Avec qui je pars ?" ou le complexe de l'homme qui gagne deux places de concert. Le portable a pas mal chauffé hier midi, mais au final une réponse négative est devenue positive ... On the road.



Soucis en arrivant : on a beaucoup d'avance, il flotte, j'ai pas envie de mettre la tente.
Soucis une heure plus tard : il flotte toujours.

Vers 18h20, on entre sur le site du festival après quelques autres péripéties aléatoires. Sur scène, c'est la Shéké Groove Station qui doit réussir à attirer les festivaliers malgré le temps. Très sympa, "funky", ça valait le coup de se mouiller pour le reste de la soirée.

Débarquement sur la grande scène DU groupe que j'attendais pour ce soir : Beat Assaillant. Et vraiment, ils sont phénoménaux... J'ai même envie d'aller les voir dans un vrai concert (au Bataclan ? Aaaah mais ils passent à St-Nazaire le 1er Novembre, excellent ça !...) où je serais sûr de ne pas me retrouver sous la pluie cette fois-ci. Ils ont fait la plus part des "classiques", la chanteuse était au point pour sa choré, de même que les cuivres. Ils étaient tous beaux dans des vêtements/costumes de couleur noire et violette. On a même eu un battle entre le saxo et le DJ, un medley de morceaux connus (Eminem notamment !). Comme le disait le monsieur juste à côté de nous pendant le concert : "10/10, rien à redire !"... Petit rappel pour balancer Crash The Party, énorme. Cette chanson en live, c'est quelque chose... Il aura manquer simplement un petit "Charlie White", voire "The Good News", mais c'était 1h15 de grande musique malgré tout. "J'les kiffe grave".

Direction la petite scène ? C'est au tour de Broussaï, un groupe de reggae. Je suis pas vraiment dans le trip et mon accompagnateur non plus et dans l'ambiance. Ils ont l'air d'avoir du succès pourtant. Avec mon pote, nous partons donc en vadrouille afin de voir les installations du site, les différents stand "bière & frites" pour tenir le reste de la soirée. D'ailleurs c'est un des meilleurs points pour le festival (avec la prog') : presque pas de temps d'attente pour être servi, un système de tickets "au point" puisqu'il n'y avait pas de file d'attente de 5 minutes pour en chopper quelques-uns... Il avait aussi mis quelques "bancs" pour ceux qui souhaitait attendre le prochain groupe assis. Dommage qu'il pleuve encore mais bon.

On s'achemine sur la grande scène, comme beaucoup de monde déjà, le temps d'apprendre qu'on fait 3/4 ans de plus que notre âge (ah ah). Hocus Pocus se prépare (en chantant "I'm waiting"), le temps se prépare aussi et s'arrète d'être fatiguant. Plus de pluie, le groupe entre en scène.
J'aimais déjà beaucoup pour l'album que je connaissais (c'est-à-dire pas le dernier mais 73 Touches) mais alors sur scène c'est excellent. Ils font bien bouger le public et pas seulement avec des "Put yours hands up". Du bon, du très très bon ce soir... Quelques anciennes pour mon plus grand plaisir, quelques "nouvelles" aussi : M. Toulemonde, Place 54, Recyclé... Un de mes moments préférés a été lorsque 20Syl nous a demandé de "péter les plombs" parce qu'on ne le fait pas au quotidien. Ils ont aussi un jeu de scène assez sympa, avec des "pauses", avec des moments de gloire pour chaque musicien qui fait son solo. Le concert a été achevé, en rappel, par un Smile pris en photo. J'adore le principe... Et un groupe qu'on pouvait retrouver ensuite très simplement à son stand, après le concert...

Enchaînement direct : les HushPuppies viennent frapper à leur tour. Pas grand chose à dire puisqu'il n'y a pas eu de grand changement par rapport à leur concert en Juillet, mis-à-part la durée plus courte et un public de plus en plus mort. Ils ont bien envoyé leurs tubes, de "You're Gonna Say Yeah" qui est arrivé tôt à "Packt Up Like Sardines..." qui finissait le concert. Confirmation en tout cas que j'aime beaucoup A Trip To Vienna mais que j'accroche moins sur le second album...

Dub Inc. sur la grande scène. On y va ? Ou pas... L'attente a été très longue pour que ça se finisse, on était pas loin du sommeil avec des morceaux "qui se ressemblaient tous". Vraiment pas dans le trip pour le coup...

Heureusement juste après eux, c'était X-Makeena. La découverte du festival pour moi... J'ai vraiment pris une jolie claque, aussi bien du point de vue musical que du point de vue visuel. Je serais même incapable de raconter ce que j'ai vu hier soir, c'était simplement dément, bizarre et frappant. (A revoir aux dix ans du Jardin Moderne juste après Gatineau...)

Pour finir, 3 ans après Pontivy, JMPZ finissait la soirée... Sympa aux premiers morceaux, avec un son original, mais rapidement lassant aussi. On est pas resté jusqu'au bout du coup, un peu après 2h du mat' on décolle direction Nantes. Fin du festival pour nous, rendez-vous est pris maintenant pour 3 jours de Couvre-Feu le week-end prochain !

jeudi 14 août 2008

Retour de Drone(s)

Là-haut à gauche, qui s'appelle aussi droite dans un langage plus commun, au sein de la catégorie "Blogosphère", il y a un blog (australien) qui s'appelle Off The Records.

La bonne nouvelle, c'est qu'il mette un coup de projecteur cette semaine sur The Drones. C'est un peu le groupe que j'ai toujours suivi du coin de l'oeil sans jamais concrétiser ; avec de terribles envies d'aller les voir en concert quand ils sont venus à l'Olympic, mais sans pouvoir y aller.
C'est un groupe aussi que je cerne assez mal dans les quelques morceaux que je connais. Mais je sais aussi que je prends toujours du plaisir en écoutant un de leur morceau, encore plus s'il s'agit du terrible I Don't Ever Want To Change.
La bonne nouvelle, c'est que The Drones a préparé un nouvel album qui sortira en Septembre normalement (même en France ?). Le nouveau single, The Minotaur, s'écoute sur leur myspace. Aux premières écoutes, il semble avoir de beaux jours devant lui. Pas un morceau extraordinaire non plus mais qui s'extirpe quand même de la masse.
Dans la foulée, vous pourrez entendre une reprise d'Aznavour, le morceau dont je parlais tout à l'heure et quelques autres surprises.
Ca se passe ici : http://www.myspace.com/thedronesthedrones

mardi 12 août 2008

Trav-Bé !

Ouverture "nostalgique" pour ce soir : je parlerais d'un des groupes que j'ai le plus écouté dans mes années lycées... Lors des deux heures les plus longues de ma vie le lundi matin, lors des voyages en Allemagne, lors de l'attente vers la cantine...


J'ai longtemps trouvé d'ailleurs que ce groupe était un des plus forts dans les reprises. Ils en ont fait un certain nombre d'ailleurs, mais à chaque fois avec le même ton totalement décalé qui fait fureur dans l'endorphine musical(e ?). Les Betteraves, ça s'écoute toujours avec un grand sourire.

Alors quand ça reprend Katerine, ça devient un "hymne des années lycées".




On a tous dans l'coeur une chanson des betteraves ? (désolé)
(et si quelqu'un sait d'où vient le prélude, merci de me prévenir)

lundi 11 août 2008

Slow Refrain

Ainsi donc, samedi soir, j'ai visité les Escales de St-Nazaire. Première étape sur la voie toute tracée qui emmène vers la fin de l'été.

Ainsi donc, samedi soir, j'ai aperçu Asa sans être convaincu. J'ai écouté un groupe nantais sympathique mais qui me happait beaucoup moins dès qu'ils s'attaquaient au français (étrange d'ailleurs). J'ai revu les excellents Nervous Cabaret qui m'avait l'air particulièrement énervés (même le bassiste bougeait, lui dont j'ai le souvenir d'une performance façon feu Jack de Justin(e)).

J'ai aussi vécu Sonic Youth. Même sans être bien placé -mais face à la scène-, et même sans avoir une connaissance très précise de Sonic Youth, j'ai été très impressionné par le son envoyé ce soir là. Subjugué pour aller dans les superlatifs, mais un superlatif noyé dans le superlatif veut-il dire quelque chose ?

Ainsi donc, je pourrais dire à mes petits enfants, lorsque je serais un DJ de 80 ans (ça existe, puisqu'il y en avait un), que j'ai vécu Sonic Youth dans un festival à la drôle d'atmosphère.

En prenant ce morceau en pleine face par exemple :

dimanche 10 août 2008

Nouvelle Vague

Après une journée de repos non-mérité, il faut que je reprenne un peu le rythme.


Alors aujourd'hui, ça sera un groupe en "!". C'est un peu une variante du classique groupe en "The", mais avec un soupçon de je-ne-sais-quoi qui m'attire plus en général. J'ai un théorème qu'il faudrait que je rédige à ce propos.

Nom du groupe : Againt Me!
Dernier album en date : New Wave.
J'aime cet album. J'adore même. Les anciens, c'est encore mieux... C'est pas pour rien si je me passe en boucle un bon nombre de chansons. C'est la sauce punk-américaine mais sans arrière-goût désagréable. Au contraire, ça titille les papilles auditives avec son (son) sucré-salé.

Sur les anciens albums, le goût est encore plus savoureux. Comme sur le morceau qui suit...
Those Anarcho Punks Are Mysterious... :




Les Escales ? J'en parloterai demain.

vendredi 8 août 2008

Ranger Eyes

J'aime bien avoir des années de retard, découvrir les albums à mon rythme parfois, en le choisissant avec lenteur mais aussi envie.


Alors comme en plus je suis d'humeur assez pop-folk en ce moment, j'ai eu de la chance de tomber sur The Greatest by Cat Power.
Dire que j'ai été méfiant pour cet album, lors de mes nombreuses rencontres sans suite avec. Pour le moment, il correspond exactement, avec une précision folle, à ce que je voulais entendre. Du coup, ça tourne, encore et encore... D'autant plus qu'aucune chanson ne semble être moins bonne que celle qui précède, exception faite de la première.

The Greatest


The Moon



Deux pour le prix d'une, exceptionnellement...

Jus de fruit et laitage

Encore une "rubrique" ?

Rencontre du myspace type, la myspace dimension, le myspace élément, le myspace sens, la myspace symphonie...


Beaucoup de titres possibles. Je vais opté pour le dernier aparemment. En même temps, un titre de rubrique ça a pas une grande importance. Il faut surtout voir si la rubrique en elle-même aura de l'intérêt. On verra avec le temps.

L'objectif ? Parler des "amis de mes amis" ou donner le dernier lien myspace qui a fait vibré mon oreille avec plaisir. Bref, si jamais je m'y remets réellement, ça me permettra de faire mon fouinage de manière un peu plus "clair".

Pour aujourd'hui, je vais parler d'un groupe dont j'aurais dû parler depuis longtemps. J'ai donc découvert il y a quelques jours un groupe : Milk & Fruit Juice.
Le lendemain, je m'étais remis la session de Toy Fight dans l'Ampli (émission d'une radio étudiante parisienne). Un membre du groupe a choisi : Milk & Fruit Juice.
C'est drôle, ce petit instant où des questions plus idiotes les unes que les autres arrivent. Comment j'ai fait pour ne pas y prêter attention les autres fois ? Ca veut dire que je connaissais ? Mais c'est bizarre que j'entende ça le lendemain ? Pourquoi en plus c'est ce titre que j'adore (déjà) précisément ?
Pourquoi je suis super content d'entendre ce son ?

Le morceau que j'évoque, c'est Intend To Be Happy.
Pour le lancer, avec ses petits compatriotes, l'adresse à suivre : http://www.myspace.com/milkandfruitjuice.

Bonne écoute.

jeudi 7 août 2008

Attaque Chimique

Je n'en parlerais pas aussi bien que Longueur d'Ondes, qui sont tellement accros qu'en ce moment ils apparaissent à chaque numéro.
En tout cas, ils ont aussi eu l'excellente idée d'offrir quatre titre de Mas-K-Gaz à une époque avec l'aide de Reshape Music. Quatre titres toujours disponibles sur le site officiel du groupe.

Pour ma part, j'ai choisi Témoin Muet pour son thème, à l'heure des JO. A écouter ici-bas.




Sinon, sur le myspace du groupe, il y a aussi une vidéo qui reprend un texte de Samira El Ayachi, sur la période des révisions. J'adore...

Jetez moi des émotions !

mercredi 6 août 2008

Milk-Eyed Mender

Nouvelle rubrique qui occupera le blog pour finir l'été ? La "chronique rapide" du jour.


Aujourd'hui, j'ai remis du Joanna Newsom. C'est drôle, j'ai l'impression d'être rendu dans Boucle d'Or en l'écoutant.
Pourquoi ce conte exactement, je ne sais pas. Pourquoi un conte, là c'est beaucoup plus facile. Il suffit d'écouter son chant très enfantin.

Sprout And The Bean :

jeudi 31 juillet 2008

The Last Waltz

Rapport québecquois numba one...


Pour commencer dans les imports de CD, ça sera La Descente Du Coude.
A dire vrai, lorsque je suis parti (avec déjà quelques "idées" en tête), je ne savais même pas qu'un nouvel album était sorti. Il faut dire que c'était un groupe dont je connaissais quelques titres sur myspace sans plus.

Mais avec un mélange de critiques favorables, d'une pochette et d'une feeling favorable pendant quelques secondes : j'ai poussé le vice jusqu'à l'achat.

Drôle de changement pourtant depuis le temps. Mon souvenir était au fond d'une formule : "T'as mauvaise ALENA !". Autrement dit, ça sonnait plutôt politique. Cette fois-ci, les paroles qui me percutent sont beaucoup plus personnels, quotidiennes.
Le Coup de Foudre qui sert de titre, c'est ça. C'est l'expression d'être vivant et de vouloir défendre cette vie. -encore plus politique ?-

"Moi j'suis amoureux d'la vie".

Dans la musique, le punk s'est assagit à son tour, par moment. En tout cas, l'alchimie fonctionne pour moi. Pas un véritable coup de foudre, mais plutôt une découverte qui se fait pas à pas.
Le seul Coup de Foudre, c'est Branchez-Le. Titre parfait à tout point de vue : musique, chant, paroles.

Autre avantage certain, l'album est très homogène au niveau de la qualité. Les titres qui ressortent au premier abord sont rejoints assez rapidement par les autres. Sans que cela signifie que tous les morceaux se ressemblent, bien au contraire. La Descente s'essaye même à la ballade sur Triste Mais Vrai -hommage à Metallica semble-t-il !?!-.
L'album s'achève sur un titre appelé Lascaux... modèle de fin de d'album. Un des meilleurs titres de l'album, avec ses jeux de mots savoureux.


En bref : un excellent album "coup de coeur".

A noter aussi que sur le site officiel, l'ancienne version de Branchez-Le est disponible gratuitement en téléchargement. Bonne écoute.

Mois d'Août à venir : dernière ligne droite du blog pour cause de Mancellage ?

dimanche 27 juillet 2008

Week-end (2)

C'était LE concert. Rien que ça, minutes après minutes...

Après une petite après-midi à visiter St-Nazaire, une seule direction dans l'esprit : St-Brévin. La tension monte un peu, j'ai du mal à me dire que je vais voir Manu Chao dans les prochaines heures...
On me l'aurait dit quelques semaines avant, j'aurais sûrement rit quand même. "Ouais c'est ça, il est passé début Juin au Zénith... Puis même, il faudrait que j'arrive à avoir une place". Pourtant, je la tiens dans ma main, cette place : Manu Chao Radio Bemba.
Personnes attendues : 5000.
D'ailleurs, certains doivent sur le Pont de St-Nazaire en même temps que moi. Bouchons. Pont décevant, pour ma première dessus. Rien à voir avec Cheviré.

Arrivée sur St-Brévin. Excellente idée de la part de l'asso' qui organise le concert : des parkings conseillés, à côté desquels des plans de St-Brévin ont été mis ! Excellente idée parce que je ne connaissais pas la route, que les personnes garés à côté de moi ne la connaissais pas non plus même s'ils allaient au concert aussi, ceux un peu plus loin non plus... C'était assez drôle comme moment. Tout le monde qui est déjà un peu plongé dans le concert mais qui se retrouve perdu dans St-Brévin, en suivant un peu au feeling ceux qui marchent un peu plus loin...

20h00. Début programmé du concert. J'arrive justement sur le site, sauf qu'il faut passer aussi la file d'attente de l'entrée. On va rentrer tranquillement...

20h15 (?). La Phaze débute la soirée. Petit doute sur le son, parce que je n'entends alors que les basses.

20h30. Entrée personnelle, petits tours habituels à droite et à gauche. Première fois que je vois La Phaze aussi. Le son finalement est très bon. La Phaze envoie la sauce directe. Le public est moyennement dedans. Ca réagit pas mal, ça écoute, mais avec une distance. L'avantage, c'est que je peux me faufiler vers une bonne place pour plus tard. Ils ont principalement joué leurs titres connus je pense, comme Rude Boy ou Roof On Fire. Avant la dernière chanson, on a même le droit à un petit message très plaisant sur la scène locale et sur l'importance de soutenir la scène indépendante, d'acheter sur les concerts etc... Fait avec grande classe.

21h. Fin (?)
Changement de matos et apparition d'un drapeau sahraoui sur un ampli.

21h30. Bongo Bong résonne, si mes souvenirs sont bons. Au loin, un petit homme vert apparaît depuis les coulisses sans rentrer pour autant sur scène. Ca va commencer !
Il fait beau, le cadre est superbe, le soleil commence à décliner... Les musiciens entrent chacun à leur tour, l'ambiance monte encore d'un cran. Et puis voilà le petit homme vert, enfin. Lui qui paraît immensément simple, intimidé par ce conert, comme si c'était la première fois qu'il jouait devant des spectateurs.
Panik Panik ouvre le bal !
Après, c'est un défilé de tubes, de chansons que je connais clairement moins... J'ai plus de souvenirs de l'ordre ou de quoique ce soit. La seule chose que je ressent encore, même plusieurs jours après, c'est le plaisir de prendre CA dans les oreilles. De faire la fête. D'avoir 5000 personnes, de tout âge, de tous horizons, réunis autour du feu de camp appelé Manu Chao. C'est même un immense bordel parfois, quand ça s'énerve. On crie tous, on envoie des "hé ! hé ! hé !" ou des "oyoyoyo" avec la plus grande application possible. Parfois, c'est une petite pause pendant laquelle on danse en douceur grâce à la musique offerte. Certains chansons m'impressionnent beaucoup, pour un morceau en concert : La Vida Tombola, Luna y Sol... (parmi d'autres)
Les minutes défilent, trop vite. La nuit tombe mais sur scène, ça s'agite toujours autant, et pas que Manu Chao. Les membres de Radio Bemba sont impressionnants, tous. Ils ont la pêche, ils se posent pas vraiment de question et donnent tout ce qu'ils ont. Les chansons défilent encore et encore.
"On se reverra toujours, St-Brévin" ; "Pour tout ceux qui ont perdu l'espoir.... Proxima Estacion : Esperanza !". Manu Chao parle au public toujours avec un mélange entre la justesse et la simplicité.

23h30 (environ). Ils quittent la scène pour la première fois...
C'est le "rappel Mano Negra" ! D'abord avec Mala Vida pour bien commencer. Puis, le percussionniste "de la Mano Negra" échange de place avec Manu Chao et chante Sidi H'bibi... Concert encore plus fou qu'avant ? C'est là que les souvenirs se perdent définitivement.
23h50 (environ aussi). Après plusieurs allers-retours, disparition et fond sonore. Manu Chao revient sur scène : "Vous en voulez encore ?". Approbation générale. "On revient dans 3 minutes, le temps d'accorder les instruments". En promettant de jouer des morceaux de Sibérie M'était Contée. Je dois dire que je connaissais pas du tout l'album alors je ne sais pas trop à quoi m'attendre.
Changement d'éclairage, plus proche d'un "bal musette".
La Valse à sale temps. "La France de Sarkozy". Sifflets. Ambiance très bon enfant. Sourire en mouvement ascendant.
Très sympa tout ces morceaux, je suis d'autant plus touché par le tout-français, parce que mes connaissances espagnoles se limitent à la devinette. (Proxima Estacion : prochaîne étape ?)
Le groupe continue ses petits tours en coulisse, comme un vrai jeu avec le public. Ils font une magnifique sortie chacun leur tour en continuant le morceau. Un gros bordel, encore plus gros que les 3 heures qui précèdent... Et la soirée s'achève tout doucement avec de multiples "lolo lolo, lolo lolo lolololo !". Ca reste en tête, c'est de la folie. On en réclame toujours. Même quand il n'y a plus personne pendant quelques secondes sur scène, le public en refait. Alors ils réapparaissent. On recommence. Ca tourne en rond, ça fait tourner la tête.
00h40... Il faut partir quand même. Encore sous le "choc". C'est donc ça, Manu Chao. J'y reviendrais volontiers.
Chaque minute, c'était... LE Concert. Juste ça.


Encore tout frissonneux de ce concert. Je ne parle même pas des vidéos (1 et 2) sur dailymotion...

lundi 21 juillet 2008

Week-End (1)

Autant prévenir : je suis complètement crevé depuis. Résultats de ce p'tain de week-end prolongé, qui ne ressemble à un week-end mais à des vacances en fait. Et d'ailleurs, ça doit être des vacances.


Etape n°1 : Cholet. Contre-la-montre individuel.

Un parcours pas trop difficile mais qui peut paraître intéressant. Bref, c'est l'été Cigale à Cholet avec ses concerts gratuits au "théâtre de verdure".
J'y étais déjà la semaine précédente pour les excellents MAP. Cette fois-ci, c'est les HushPuppies qui sont prévus.
Déjà, lorsque j'arrive sur place, je me retrouve garé clairement plus loin de l'entrée. Peut-être, simplement, parce que je suis arrivé plus tard. Mais même, la première impression est qu'ils sont plus attendus.

Nedz ouvre les débats. J'en ai profité pour flemmarder sur la pelouse. J'en ai retenu une bassiste rose qui se reflétait sur son ampli. C'est tout.
Non, ils avaient l'air franchement pas mauvais mais manquant d'expérience peut-être. Leurs compos peuvent valoir un coup d'oreille de temps à autre. Le seul problème donc, c'était l'occupation de la scène, en ajoutant l'inintérêt que portait le reste du public, mis à part les 8 personnes au niveau de la barrière. Sauf que le chanteur n'aidait pas vraiment pour la motivation à bouger. "Ca va Cholet ?" est presque la seule phrase qu'il a prononcé du concert pour avoir une réaction du public. Dommage, mais à revoir peut-être dans plusieurs mois.

Après le changement de matos, les HushPuppies apparaissent à leur tour sur la scène, alors qu'ils ont pas mal rodé dans le parc avant. Bref, ils arrivent sur un fond musical (sur le titre Hushpuppies ? J'ai un doute...) et tout de suite ça envoit pas mal. Dans les premiers rangs, le pogo est parti à son tour. D'abord des morceaux du second album, mais le concert commence réellement avec You're Gonna Say Yeah et 1975. Le public reprend en coeur les refrains, le chanteur profite de la petite avancée organisée devant la scène pour prendre des bains de foule. Surtout, le bassiste plâtré est déchaîné de son côté, même s'il doit resté assis.
Globalement, c'était un gros concert devant un public acquis déjà à leur cause pour les premiers rangs. Malheureusement, je trouve que le deuxième album est quand même un ton en-dessous du premier, en-dehors de Road To Vienna. Alors même s'ils ont pas mal progressé, notamment pour la reprise des Kinks, j'ai trouvé que c'était un concert seulement "sympa", comme à l'Olympic il y a quelques années.
Il manque encore un petit truc pour que ça prenne de l'ampleur, je trouve. Peut-être un chanteur moins "hype", même si ça a son charme.
A noter quand même qu'ils n'ont pas fait de rappel, comme ils l'ont annoncé avant la dernière chanson. Et ça, c'est assez classe dans une époque du "tout rappel"...



10ème étape : Cholet - Le Voide (festival Artist'o Champs).


Première chose à noter, le cadre ! On se gare en "périphérie" de la "ville", et ensuite quelques mètres à pied dans un Voide totalement... désert.
Mais après être rentré, plein de bénévoles, plein de personnes avec les T-shirt jaunes du festival (habitants ?). Et puis des activités pour les nombreux petits qui sont ici : château gonflable notamment. J'aime beaucoup, c'est champêtre, agréable.

Les scouts sont de la partie aussi, et ils joueront un grand rôle pendant la soirée... Suspense, suspense.

Bref, le premier groupe est déjà quand on arrive : Un pied d'vant l'autre. Très sympa, presque minimaliste. Ils sont sur l'herbe, juste à côté de la tente-son pour la grande scène. Parfois c'est seulement un accordéon et des jongleries à côté. Avec le soleil au rendez-vous en prime pour finir tranquillement l'après-midi.

Je récupère alors le matos, après des petites négociations (légitimes), et on prend place presque face à la grande scène, à côté du stand des Fardadas qui arrivent sur scène justement.
Spectacle pour enfants, je dois dire que j'ai assez peu écouté. Ca avait l'air décalé, vraiment décalé pour nous surtout. Mais en même temps, ils avaient l'air honnêtes dans ce qu'ils font, sans se prendre la tête ou quoique ce soit.
Pendant ce temps-là, on règle des derniers détails stylistiques comme un drapeau du Québec qui horne le stand désormais. Ca fonctionne d'ailleurs très bien... Certains s'approchent et premières discussions sur la triplette.

Collectif Le Bruit Qui Pense. Pas vu, à peine entendu. C'était peut-être très bien, mais tant pis.
Il faut dire que je suis préoccupé par mes amis scouts, qui justement viennent un à un. L'effet de mode "Déportivo" est lançé. Si vous croisez un scout, avec sa chemise rouge et un badge Déportivo, c'est normal.

La Varda sur la grande scène. Révélation du soir. Son excellent, ils ont l'air d'avoir eu du succès d'ailleurs. Et puis ils ont fait une reprise de Brassens, "Pauvre Martin"... géniale, parce qu'elle ne se contentait pas de calquer l'original. Ils ont vraiment mis leur touche dessus.

?!? Le groupe des Kangourous ? Idem que Le Bruit Qui pense. La petite scène, donc je n'ai rien vu de ce qui s'y passait.

Déportivo ! Hop hop hop, mes trois compagnons doivent partir. C'est leur premier Déportivo, j'aimerais bien qu'ils voient ça autant que possible de près.
La Mauvaise Réputation succède aux grillons. Quelques personnes la chantonne d'un peu partout sur le site du festival... Et Kiko fait son apparition pour annoncer Déportivo ! Set-List assez classique pour commencer. Y'a l'air d'avoir une grosse ambiance dans la fosse, tandis que pour ma part je profite pleinement des éclairages. Les titres se succèdent, un peu plus de blagues pour ce soir que d'habitude. Certains font la chenille avec des scouts sur du Déportivo.
Drôle d'ambiance. "Qui saura ?".
Pendant Yards Of Blonde Girls, j'ai le droit de m'avancer un peu et je la prend en pleine face. Beaucoup plus électrique ce soir là. J'ai l'impression qu'elle a duré une éternité, et c'était vraiment bon. Jérôme avait aussi un truc bizarre sur la tête, mais je n'ai pas eu le temps de voir ce que c'était. Roma par contre ne sera pas joué ce soir là. Les quelques "volontaires" étant visiblement bien trop éméchés...
Pour le rappel, ce soir, ça sera La Vie Ne Vaut Rien : à mon plus grand plaisir d'ailleurs, un bonheur à entendre en live. Enfin, une Paratonnerre vraiment survoltée qui met à terre...

Paraît-il que j'étais comme ça, selon M'sieur Salah.


La soirée s'achève ensuite tout en douceur, avec pas mal de discussions et beaucoup d'échos positifs.

Alors bon, un 10ème Déportivo, c'est un Déportivo comme un autre... C'est-à-dire que ça restera un très gros souvenir, comme les 9 qui ont précédés. Je me répète, mais avec Déportivo, on sait jamais à quoi s'attendre sauf à un truc qui sort de l'ordinaire et qui rend heureux.
Merci beaucoup à tout le staff du Dépor', à la triplette et à Kiko pour cette soirée. Puis à mes collègues de ce soir là pour la grande aide qu'ils m'ont apportés.


A venir dans la foulée : Manu Chao !

mercredi 16 juillet 2008

Back In Myspace

Ca faisait longtemps que je ne m'étais plus penché dans l'offre qui existe sur Myspace. Moi qui y passait mes plus longues heures internetisées lors du lycée. Plus le temps, plus l'esprit à ce long travail qui consiste à partir à l'aventure, de liens en liens.

Un groupe que je ne connais pas dans les meilleurs amis d'un groupe adoré ?

L'avantage de la phase dans laquelle je suis pour mes vacances, c'est qu'avec ce "néant total d'activités", je me suis remis à le faire.
Moi qui pensais il y a peu que Myspace était devenu obsolète, un truc qui pourrait plus vraiment m'apporté grand chose à part à de (très) rares occasions.

Long préambule tout ça. Voici la musique :

Tiger Force**.
Autant commencé par eux, puisque c'est à partir de là que j'ai enclanché la machine. Du gros bordel électronique, comme sur Syntax Error que j'apprécie en premier lieu. En général, y'a une bonne énergie. Ca bouge et sans se prendre la tête a priori. Même s'ils peuvent être plus posés, comme sur Your Music Sucks. J'aime.
Et tant que j'y suis, il y a aussi un petit projet parallèle. Encore meilleur. Tout est fait par un seul homme pour l'enregistrement. Aucune chanson se démarque vraiment pour moi, juste des petites pépites agréables à entendre.
Tin Can Telephone****.

Dans les influences de Tin Can Telephone, il y a Architecture in Helsinki. Je ne referais pas un énième article sur ce groupe pour expliquer à quel point ils sont merveilleuxgéniauxoriginauxfabuleux...
En tout cas, ils ont des amis souvent intéressant eux aussi. C'est par eux que j'avais découvert des Brunettes, à une époque. Pour cette fois, ça sera The Ruby Suns***. Ils ont des Hot Dog comme fond d'écran, ils ont des photos improbables, ils reprennent les Beatles... Et il y a 6 chansons sur leur myspace, de quoi faire donc. D'autant plus que les morceaux sont vraiment très bons.

Et puis je finirais sur ces paroles de MachinChose** :
J'me chauffe au bois ignifugé
le tout sécuritaire, ça a du bon, la preuve !
Enfin pour que tout aille bien
manquerait plus qu'une bonne guerre, propre, bien entendu.
Une dernière découverte sympathique signée Longueur d'Ondes cette fois-ci. On revient au "classique". Il faut surtout écouter "je me chauffe..." et "Comme Un Dictionnaire", chanson aux paroles appréciables.


Les adresses Myspace suivent. La musique là-haut reste De Kift pour le moment. Je changerais ça un autre jour.
MachinChose
The Ruby Suns
Tin Can Telephone
Tiger Force

Et après j'entame ma tournée Québecquoise d'été... Faut que je parle de tout ce que j'ai ramené.

jeudi 19 juin 2008

La LS, c'est fini...

Une année de faite. Pleine de souvenirs. Pleine de Cadavres en Ski. Pleine de Michel. Pleine de visites nocturnes d'Angers et ses environs. Pleine de portes ou de fronts -à coup de bouquin IEP- cassés. Pleine de ratatouilles. Pleine d'internat plein d'eau. Pleine de renversements. Pleine de messages en allemand. Pleine de Dialectik. Pleine de Témoins. Pleine de "Ta Gueule".
Et pleine de parapluie pour moi. -C'est grâce à ça que j'ai un Bergson d'Or, quand même !-

Le mur LS... Photo prise par la "City Girl".

Alors, on recommence ça quand ?

dimanche 15 juin 2008

7-2 : Kift

Photo de Eric Christenhusk

La remise à jour aurait pû se faire avec Ma Valise. Ca a même été mon idée pendant un bon moment...

Idée non concrétisée dans la foulée de l'article et depuis les choses ont vaguement changées.
Je suis tombé amoureux.

[flash-back]
Je "collectionne" les Longueur d'Ondes. C'est mon magasine préféré au niveau musical, avec d'innombrables jolies découvertes. Même une année de prépa et la fréquentation d'un CDI qui possède les Inrocks et Télérama non pas réussis à modifier la donne.
Un jour, j'y lis un long article sur De Kift qui me fait déjà tilter l'oeil, sans que mes pas aillent jusqu'à leur musique.
[flash-back]

Or donc, je relisais à l'internat la semaine dernière cet article. Je ne sais pas trop pourquoi celui-là. C'est le seul que j'ai relu réellement. Les mots m'ont convaincu d'y aller.

Dans une morne après-midi d'entre-deux, comme souvent le dimanche cette année, sans occupations et un temps à la défaite, je vogue sur internet et sur Myspace.
Mot-clé : De Kift.

La première écoute a dû être Le Voyageur -les thèmes se ressemblent en ce moment ?-, parce que ma curiosité se porte surtout sur cette idée qu'ils ont eu de faire des morceaux en français. Ils sont néerlandais d'origine.
La voix est d'une étrange poigne. Ēmu.

Zwart Wit. Titre en néerlandais comme le titre l'indique. Plus énergique. Le chant semble ne plus être tout à fait le même. Mais toujours aussi joli.

Que dire alors de 7, le titre qui a donné son nom à l'album ?
Sublime. Impossible à mettre en mots. Trop touchante...
Simplement, soudain, peut s'ouvrir en craquant
Le grand coffre de tes pensées

Et puis il y a aussi cette scène, que seule la Blogothèque et ses concerts à emporter pourrait offrir, de musiciens dans un magasin à Paris.



Beaucoup de jolies surprises et d'écoutes à faire sur leur site officiel aussi : dekift.fr

Pour tomber amoureux à votre tour ? Vivement St-Herblain début Septembre en tout cas.

Ma Valise

Titre d'article volontairement dénué de jeux de mots.


Samedi, ça sentait plus ou moins les vacances et les voyages...

Après une matinée ponctuée de films et d'histoires improbables en Français, un midi caractérisé par sa non-originalité et un après-midi à moitié endormi, départ de la maison programmé vers 19h30, c'est-à-dire presque 20h au final.
Appel téléphonique -oui, je pense venir ; pourquoi pas pour la place, comme ça je suis sûr de l'avoir (merci)- et périphérique. Heureusement, j'avais eu la bonne idée de ne regarder sur mappy que lors de mon après-midi endormi. Il faut donc que je retrouve la route une fois perdu dans St-Herblain City.


Chapiteau enfin en vue à la Bergerie. Drôle d'ambiance, fête de quartier oblige. Attente entre chiens, ballons, repas pré-concert, herbe et discussions prépassionnantes (fier du jeu de mot ?).

Lorsque le Chapiteau s'apprête à ouvrir ses portes, une bonne partie des spectateurs emporte ses chaises avec lui. On verra bien comment ça se passera ensuite à l'intérieur...

On part vers l'entrée, parmi les derniers. On ne garde pas le billet, ils ne se contentent pas du talon -fétichisme déçu-. En compensation, un drôle de verre est offert alors que tout le monde est assis, même devant la scène.



Entrée (en scène) de Ma Valise. Vidage de verre à la va-vite et passage étape par étape vers les premiers rangs.
Je ne me rappelle pas spécialement de l'ordre des chansons. Ce qui est sûr, c'est que ça a commencé assez fort. (Cuidado ?)

Les souvenirs des deux concerts déjà vus remontent... C'était avant le dernier album. Mais ça a méchamment progressé depuis, alors qu'il y avait déjà de quoi prendre du plaisir. Ca respire la bonne humeur. J'aime bien la scène, peu de décorations mais juste ce qu'il faut pour laisser la porte ouverte.
Ce qui m'étonne par contre, ce sont les paroles françaises pour le moment. J'avais le souvenir de paroles presque exclusivement étrangères, ce qui donnait le charme au groupe.

Ce bon vieux Madam Sara est joué assez rapidement dans la soirée... Dans une version assez chamboulée. La fin devient le début. Le refrain et la plupart des couplets restent identiques, mais la chanson se finit dans un semi-dub très plaisant.

Le groupe a gagné en précision, tout en conservant ses échanges avec le public. Les changements de place et d'instruments sont plus rares, j'ai l'impression qu'avant c'était beaucoup plus fort. Maintenant, c'est principalement entre la batterie et la guitare -avec le nouveau membre.

La plupart des chansons sont tirées du dernier. Autant donc le dire, je ne les connaissais pas mis à part Kinshasa.
Pourtant, j'ai gardé en souvenir quelques bribes de chacune ou presque.

J'ai surtout aimé les paroles de La Maison Des Métallos, les explications engagés ou non sur des chansons comme Le Chant des Sans ou Humain En Chemin (tout est dit), l'esprit punk pour Handmade, la musique de Bul Ma Miin...
Je pourrais faire un inventaire bien plus long mais sans réel intérêt...

Ma Valise s'offre un premier rappel et ils reviennent (je crois mais je dois avouer que j'ai de sérieux doutes sur ma mémoire) pour Kinshasa -encore plus plaisante en live- et Bad Tard B.A.C. -introduite façon Morricone.

Le deuxième rappel a lieu au milieu du public, comme toujours, pour deux reprises en anglais. J'adore le principe. C'est assez fou de voir tout le monde comme ça, en cercle, avec ces musiciens au coeur.

Concert fini sur un petit nuage... L'impression de méchante progression a été confirmé tout au long du concert. Une Valise de fin d'année qui restera un très bon souvenir.

After habituel (?) : en flânant autour du chapiteau, avec un café et une part de tarte (hi hi), avec un chien qui se balade et passe par des trappes mystérieuses, en faisant son "groupi" qui demande une dédicace pour son CD, en souhaitant des "bonnes nuits"...

Et en retournant jusqu'à la maison. Par le Pont de Cheviré, toujours.

Allez, on remet ça Vendredi. P'tain de fin d'année de MALADES.

dimanche 8 juin 2008

Oublis et Fracas

Tout va bien ?
En tout cas, c'est les vacances... C'était Déportivo hier soir... Ca sera Ma Valise la semaine qui approche...
Et le Québec tout là-bas.




Aujourd'hui, je me suis replongé un peu dans ces groupes pop qui me faisaient vriber la tête il y a quelques mois ou années...

Je commence par la Belgique. Girls In Hawaii. Elle est de circonstance, elle s'appelle Time To Forgive The Winter.



Sûrement la première chanson que j'ai entendue d'eux. Pas la meilleure, mais suffisamment sublime pour avoir le droit à des écoutes en boucle.

Ensuite, c'est un presque retour en arrière. J'ai ressorti avec un grand plaisir mon album de Toy Fight il n'y a pas si longtemps. Et par cause à effet, évidemment, j'ai fini par aller à la pêche aux nouvelles chez les nombreux projets qui gravitent à proximité.
Je suis retombé amoureux de Morning Noon And Night. J'avais oublié à quel point cette chanson est une splendeur...



Pour finir, honneur au Québec : Malajube ! J'ai toujours adoré cette phrase : "Quand tu rugis tu rougis, la bouche pleine de confettis". Explication : aucune.



Et je chante sans soucis
Que la vie est belle sans jalousie
Et tu danses, danses, danses, toute la nuit

dimanche 1 juin 2008

Paris Ouvert

C'est parti pour une semaine de fous furieux...

Concours blanc à la clé. Ca va être génial.
Et la semaine n'a pas encore dévoilé comment elle se finira : Déportivo et compagnie en Sarthe ? Ma Valise pas loin de St-Nazaire ? Goran Bregovic au coeur de Nantes ?
Ca se décidera au dernier moment...

Une seule chose est sûre maintenant : j'ai un billet de train en directement de Massy TGV.
Je pars à 6h30 de Nantes.
Mon billet est assuré en cas de décès d'un proche... ou de moi-même.

Let's go.

Ils (en) sont encore là

On nous abîme,
On nous sépare,
Les années passent
Et nous n'avons rien changé.


Experience. CD attendu et innatendu à la fois. J'avais suivi les quelques vidéos qui annonçaient l'album mais des renseignements auprès du magasin le plus proche de chez moi m'avait peu motivé pour le prendre -il ne devait pouvoir arriver que sur commande et je n'avais pas envie de cette contrainte.



Pourtant, quelques semaines plus tard : le CD est là, dans les bacs... Prix abordable. Monnaie dans les poches. Sac avec sa boîte à l'intérieur.

La première découverte : la "pochette".
Ca veut dire quelque chose.
Ou plutôt ces "affichettes" avec une simple phrase tirée des paroles du groupe. J'adore le principe. Simple mais effet garanti agréable.

De retour à la maison, l'album file dans le premier lecteur sous la main. Impatience juvénile et une voix (sortie d'un film de Debord ?), une guitare, une batterie. Première découverte.
Les trois morceaux qui suivent sont des "vieilles connaissances" faisant parti des vidéos citées auparavant.

Une larme dans un verre d'eau : elle me sonne plus en tête désormais. Pour ne pas dire que c'est ma préférée de l'album maintenant.
Les aspects positifs des jeunes énergies négatives : LE tube ? LA chanson ? Juste énorme. J'adore. Et que dire des paroles ?
Ils sont devenus fous : un autre registre, qui exprime pourtant plus de rage encore. Voici le topo : "on s'indigne du fait qu'on abatte des forêts pour imprimer des magasines dans lesquels on s'indigne du fait qu'on abatte des forêts pour imprimer des magasines dans lesquels..."

Ensuite, le milieu de l'album est quelque peu faiblard par rapport au début, qui partait il faut dire en grandes pompes.
Ce ne sont pas des mauvaises chansons pour autant, mais elle me parle beaucoup moins.

Heureusement, La République Invisible me réveille. Ecrite avec Arm, chantée avec les même, mais je retrouve là le son que j'aime bien... Semi-noisy parfois à la guitare, des passages qui virent dans tous les sens, et les paroles déposés.
Voix d'Experience et d'Arm qui finissent par se mélanger, puis être seules avec un martelement. Nous sommes la république invisible !
La vérité, je n'arriverais pas à la définir. Son son est trop étrange pour être exprimé. Mais ça donne envie d'avancer, droit devant. La vérité, c'est l'alliance entre les paroles et la musique.
Des Héros. Le dernier des quatre titres "pré-album". Tout aussi bon que les autres, il annonçait lui aussi la couleur.

La fin de l'album découle d'elle-même, très agréablement, en roue libre. Un second morceau sur lequel Mary Jane ajoute sa voix qui passe mieux que le premier -qui faisait parti du "trou" du milieu".

Surtout, ça s'achève par cinq minutes d'Entre Deux troublantes (lieu commun, évidence) et dix minutes éponymes ... Une non-chanson qui dit tout d'elle-même : son déroutant, un album qui se tortille sur lui-même, mise en abyme, débats, bordel, contrôle incontrôlé...


La parole est à eux :

quitte à laisser nos chants s’ouvrir autant les voir se perdre leur éviter paroles et procédures d’avance acquises d’avance à terre et puis céder l’espace aux bruits des mots faire taire tous ces creux cette magnifique tendance à plaire
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aunque eso signifique dejar nuestras canciones abiertas incluso que se nos escapen evita palabras y procedimientos adquiridos previamente a tierra desde el principio y luego concede espacio al ruido de las palabras haz callar a todos esos creyentes esta magnífica tendencia a quejarse


samedi 31 mai 2008

Come-back

Si Dieu existait, il s'appellerait Mario...


Aujourd'hui, après une semaine d'intense débat en Hypokhâgne™ sur Mario, sur les différents niveaux et les différentes versions, ainsi que d'intenses échanges de souvenirs avec M'sieur Salah, j'ai rejoué à Super Mario Bros 3 !

Rien que la pochette... Premiers souvenirs d'enfance aussi ?
Les après-midi passé sur des niveaux qui paraissaient absolument impossibles.
La découverte du jeu. Cadeau de Noël ? D'anniversaire pour mon frère ? Pour moi et mon frère ?

Bizarrement, la première chose que je peux dire dessus, c'est qu'on avait mis au moins 1 jour à passer la toute petite première étape... Qui peut se faire désormais en 20 secondes...

La découverte des passages secrets...
Les batailles entre Mario et Luigi...

La console qui restait allumée des journées entières parce qu'il n'y a pas de sauvegarde dessus.


Et là, c'était presque pareil.

J'ai même retrouvé des sensations de mal aux doigts tellement il faut forcer pour bien diriger Mario parfois.

Bref. Je raconte n'importe quoi... Je divague sur des jeux vidéos.
Mais Mario est un peu une allégorie du surréalisme. Il sait faire d'excellents cadavres exquis : un plombier combat des champignons en lançant des boules de feu.


Un des niveaux les plus "fous" du jeu...


-M'en fout, j'ai une plume qui vole toujours si jamais j'arrive pas à passer ce niveau là !-


C'était mon "bon vieux temps" de "jeune vieux con". On repasse à d'autres bêtises -promises- demain.

samedi 24 mai 2008

Un Tour, Une Scène.

Dernières review avant une "longue" qui risque de durer presque un mois. Ca reposera les oreilles ? Pas sûr. Je compenserais. Boulimiiiîiique...


Annoncé tel le Messie, parfois ici même, voilà que Tours de Scènes arrivaient sur Angers avec une certaine attente.

Je pourrais parler du jeudi soir : départ par un premier chanteur sur la scène du T'es Rock pour finir par un rap' vert -comprendre "stéphanois", pas nécessairement "écolo"- de Redbong et la seconde vision de l'année des Tourangeaux -et oui, c'est possible- d'Ez3kiel. Sauf que Redbong, c'était sympa mais je ne saurais pas quoi raconté. Ez3kiel, je me suis déjà penché sur leur question lors d'heures chabadiennes et elle pourrait revenir lorsque le Couvre-Feu sera enfin de rigueur.

Auquel cas, je passe au vendredi ? Cette fois-ci, on a aperçu des Touffes Krétiennes. Sauf que connaître de nom, c'est bien beau, mais se rendre compte après-coup que c'est un mélange avec des membres de Babylon Circus, les Fils de Teuhpu, les Ogres ou les Hurlements d'Léo pour ne citer que les plus connus... Ca fait bizarre. Et j'ai l'excuse irrévocable de dire qu'on était trop loin. Même si c'était vraiment très bon comme concert. Entka, il faut aller écouter la chanson du Yak sur leur myspace. Ca concluait le concert et c'était énorme !

Maintenant, je préviens aussi que je ne parlerais ni de Moriarty, qui passe en ce moment même sur la scène du Quai Ligny ; ni de Nouvel-R qui passera tout à l'heure. Je demanderais peut-être une intervention d'urgence, une ingérence oserais-je même dire (!) sur mon blog d'un envoyé spécial sur Angers.


Long prologue, passons au vif du sujet : ceux qui enchaînaient après les Touffes Krétiennes. Mélange entre des musiciens parisiens et un rappeur américain, c'est le principe de Beat Assaillant.

Le dernier album, Imperial Pressure, est une tuerie. C'est un fait établi pour mes oreilles. Il restait à voir ce que ça pourrait donner en concert.
Placement presque idéal, dans la fosse, à quelques mètres de la scène. L'arrivée du groupe se fait en plusieurs temps. Petit-à-petit, tout le monde arrive et ça va être parti pour un peu plus d'une heure très énervée.
Encore que le début est étonnement calme.Il me semble que c'était plutôt des morceaux du premier album. Toujours est-il que ça commence en "douceur", avec des soucis techniques puisque les micros des choeurs s'entendait plus que le principal.

Le réveil s'annonce, je crois, par Charlie White et son ambiance "croisière". Ca commence à sautiller, ça commence à bouger, ça commence à swinguer...
Je pense que c'est à partir de ce moment où ça a fini par sombrer dans le n'importe quoi. Dans LE n'importe quoi. Celui qui est génial. Celui qui fait du bien. Celui qui bouge tout. Celui qui n'a pas de sens.
Bref, ensuite on a le droit à tout un public qui crie "I Like Cash", déjà impressionnant. Mais, et tant pis pour l'ellipse temporelle, un public qui entame "Better Than Us" en reprenant "You're not better than us" une vingtaine de fois d'affilée, c'est encore mieux (sans jeux de mots). D'autant plus que c'est le meilleur morceau et que la folie dans la fosse remplaçait le chanteur des Stuck pour l'occasion.

Enfin, je finirais en évoquant deux autres chansons du groupe, venue du dernière album, qui ont vu leur grandeur s'accroître pour moi en live : Payback et Crash The Party.
La première a duré une dizaine de minutes, sans blague. Avec un final-solo de saxophone puis de scratch excellent. Je ne saurais même pas rendre vraiment l'effet que ça donnait, c'était juste de l'euphorie.
La deuxième, c'est parce qu'elle me paraissait sympathique mais sans plus jusqu'ici dans sa version studio. Mais elle a pris un sens différent au milieu du concert. Avant c'était plus un morceau perdu au milieu de l'album. Maintenant, c'était le concert à elle seule. Démence ? Dément ?

Il y aura un premier rappel. Il n'y en aura pas de second malgré une assez longue demande alors que les lumières avaient été allumées. Mais en même temps, le groupe nous a été présenté par Beat Assaillant en rappant. Simplement la Grande classe.


J'ai oublié les trois-quarts des anecdotes de ces soirées. J'ai oublié le(s) slam(s), la chanteuse, les matelas sans bouchons, les places de parkings, la pluie, les gens qui acceptent de loger même après 00h00, les marches matinales, les oreilles.
Ce qui ne m'empêche pas de les remercier. Ou de ne pas le faire.
Bravo aussi aux lecteurs s'ils sont là.

dimanche 18 mai 2008

Amer Béton

Come on White. It's play time.



My name is White. You can call me "White".


Incapable d'en dire plus sur ce film ?
En tout cas, il s'en sort à tout point de vue : histoire qui agite doucement les cadres du manga classique, graphisme atypique...

Un moment de plaisir à le voir. Avec une dizaine de minutes de délire complet. Et une "construction" dans l'histoire assez judicieuse, au moins dans l'anim'.

Merci à Sushi du conseil.

lundi 12 mai 2008

Sens des rues

Festival Rue Des Sens, dimanche 11 Mai.



J'arrive là-bas aux alentours de 16h20... Le début des concerts étant annoncé à 16h, je m'attends à regretter un peu ce retard.
Finalement, j'arrive, aucun concert n'est en cours de route. Tant mieux. J'en profite pour faire un tour du site, localiser les différents lieux. Puis c'est séance semi-sieste à l'ombre des arbres, dans l'herbe. Température extérieure : au moins 25° ; atmosphère estivale.

C'est Hopper qui entame la journée.
Sauf qu'il y a très peu de monde encore, et ils jouent sur la grande scène. Globalement, le concert est très bon. Sauf que le public est tout autant écrasé par la chaleur que le groupe sur scène. Même en restant immobile, on est en sueur. Enfin ils donnent envie de les revoir dans d'autres conditions... J'aime beaucoup l'idée de mettre le batteu
r sur le côté. "Grâce Hopper", comme dirait Zurich.
Chanson "coup de coeur" : Rainy Days Smells Like Glue.

Enchaînement
direct sur la mini-scène des groupes locaux. Sticky Fingers au programme. Ils avaient leurs fans. C'était pas trop désagréable même si je n'ai pas suivi jusqu'au bout. Je préférais quand ils privilégiaient le français à l'anglais aussi.

Bref... J'ai fait le choix d'aller me reposer dans l'herbe pour observer Hey Hey My My, entendre d'étranges "I need some time" et finalement me retrouver contre la barrière.
Leur concert a été très sympathique. J'ai légèrement préféré Hopper mais ce qui était agréable c'était les renvois entre les trois premiers groupes de la grande scène : Hopper, HHMM (donc) et les Stuck. Ils ont aussi fait merch' quasi-commun. Bonne humeur dans le public et dans le groupe. Blagues de ci et de là. Ca manquait peut être un peu d'énergie à mon goût, mais le temps n'aidait qu'assez peu. Bon souvenir.
Coup de coeur : Poison ou "la chanson qui fait mourir si on l'écoute trop".

Retour chez les locaux. Rum Tum Tindles. La "pause" du festival comme ils le disent eux même. Rien à dire, c'était très bon. Le meilleur groupe sur les quatre de cette scène. Ils utilisent un certain nomb
re d'instrument sur scène, fruit de blagues avec l'ingé-son, ils ont une chanteuse anglaise... Parfois à la limite du gnan-gnan, mais c'est pas bien grave. Ca faisait du bien aux oreilles.

Toujours pas le temps de se poser, les Stuck In The Sound arrivent. Une première pour moi et une première attendue. Le public se densifie légèrement mais une bonne partie reste assis dans l'herbe. Beaucoup de collégiennes-lycéennes -émouvues comme depuis le début de l'après-midi. Et une grosse claque... Le public était toujours assez amorphe mais au fil du concert ça a finit par s'énerver. Il faut dire qu'ils ont été très bons, ces Stuck, que ce soit leur bassiste-rugbyman, le chanteur à capuche, le guitariste ou le batteur... Plusieurs demandes de la part de José pour qu'une partie du public s'approche plus, en vain... Toy Boy a eu un joli succès (même si c'était "triste" de voir des personnes s'approcher soudainement uniquement lorsqu'elle a commencé...), de même que pour tous les titres de "Nevermind". Ils ont fait aussi quelques (ou un seul ?) morceau de la futur-nouvelle tuerie qu'ils préparent.
Dans ceux que je connaissais, mon coup de coeur live irait pour Never On The Radio.

Photo venue d'ailleurs, à savoir ici.

Sur la scène locale, ensuite, c'était Brembo... Aussi vite venu que reparti... On va plutôt apporter un petit soutien aux différents sta
nds et boire un verre tranquillement... C'est pas que c'était mauvais, c'était juste "affreux". A la palme du plus mauvais groupe du soir, ils gagnent haut la main.
Le meilleur dans l'histoire, au moins où on s'y attend le moins... "Mais dans mon monde, oh, dans mon monde". Je repars en vitesse voir ça d
e plus près. Tentative de brailler des "aïe aïe aïe", qui étaient doublement explicites, à deux. Je pense qu'on a approché l'un des plus grands massacres hier soir... Tout dans la chanson était à côté : paroles, musique, chant. L'instant le plus drôle de la soirée.
Je ne suis même pas resté pour la dernière chanson, essayant plutôt de ne pas l'entendre.

Uncommonmenfrommars, où comment connaître depuis des années un groupe mais ne jamais l'avoir réellement écouté. Enorme claque... Au même niveau que les Stuck, avec le bénéfice de la "découverte". Vraiment, sur scène, c'est à avoir. Un son assez amerloque, des blagues assez françaises. Meilleure blague de la soirée : "Jeanne d'Arc, première femme au foyer" : huée à Angoulême, acclamée à Nantes. Ils ont tout pour être convaincants ses gens là. Je ne pourrais pas dire vraiment quels morceaux ils ont joués mis à part les tubes incontournables. Ils en ont fait du tout dernier album aussi qui sont peut-être dans les meilleures entendues de la soirée. Et puisqu'ils ne voulaient pas finir trop vite, ou plutôt qu'il leur restait 5min... Ils sont descendus de scène et ils ont pris place derrière la barrière, au milieu du public. Un n'importe quoi pas possible, des gens qui braillent, un chanteur bousculé dans tout les sens, des "héhé" partagés avec le guitariste. Que dire de plus ?
Coup de coeur : Dead Inside, "re" découverte hier soir.

Scène locale de nouveau... Draw Me A Butt, un groupe punk local. Déjà vu pour moi, je me suis contenté des premiers morceaux et d'avoir le droit à un sticker distribué dans le public... (des pros de la com', ces DMAB...)


La fin de soirée s'annonce électro : IDEM. Inconnue totale pour ma part et une superbe surprise. Ca sonne vaguement Ez3kiel (normal, c'est de l'électro ?) avec de nombreux morceaux instrumentaux. C'était d'ailleurs les meilleurs, ça perdait beaucoup de son charme et ça limitait les montées en puissance quand la chanteuse était présente. Et pour ajouter une once supplémentaire à la musique, il y avait une boule-vidéo sur scène... Parfaite, que ce soit celle du batteur ou celle du western. Une excellente performance musico-visuelle et une jolie fin de soirée.

Rue des Sens édition n°1, c'était donc pour moi :
- Une prog' sur la grande scène simplement nickel.
- Un site très agréable et bien placé en périphérie de Nantes.
- Un site très propre avec des gobelets consignés.
- Une très bonne initiative de la LMDE, à savoir : un T-shirt offert aux capitaine de soirées.
- Mais une non-affluence très dommageable et j'espère que ça va pas mettre l'asso dans le rouge. concurrence d'un festival en Vendée paraît-il.

Vivement la seconde édition en tout cas.