Attention, deuxième message en deux jours. Ca arrivera pas à chaque fois...
Etonnement sur la colline, voilà qu'au bout du mois d'Avril, alors que tout le monde veut voir l'été pointer le bout de sa chaleur ambiante et son soleil à l'horizon et ainsi mettre l'hiver définitivement dans la case "avenir", le froid arrive aux alentours de la colline...
Mais en fait, ce qui étonne le plus la population locale c'est l'énervement chronique des mygales qui obtent pour des déplacements étranges, presque absurdes mais certainement emplis d'une panique. Elles auraient en fait entendu parler d'un froid comme nul n'a pû connaître jusqu'à présent. Celui-ci serait un froid absolu qui réduirait tout au néant, tel un guerrier Hun, nommons-le Attila par exemple à tout hasard, derrière lequel l'herbe ne repousse pas. La rumeur circule à propos du froid, d'espèce en espèce, d'animal en animal, bref entre toutes les composantes de cette population si varié et qui vit dans une symbiose non négligeable.
Toutefois des tendances se font entendre face à cette crise. Chaque groupe qui a un avis divergent sur la solution le plus à même de sauver la colline envoie son représentant le plus convaincant pour faire entendre raison aux autres. La réunion au somment ne donne pas grand chose, certains sont partisant d'une fuite au plus vite, d'autres veulent combattre le froid comme ils le font habituellement c'est-à-dire par l'hibernation, et enfin une très faible minorité a envie d'attendre au maximum l'arrivée du froid afin d'aviser de la meilleure des solutions en rapport avec celui-ci. Un accord semblant impossible, chacun doit mettre en place le nécessaire selon la conviction qu'il a choisi. D'un côté, on creuse au plus profond pour avoir une température et un abri suffisant afin d'hiberner, même pour quelques jours. De l'autre, on construit un engin gigantesque étrange, ressemblant vaguement à une calèche, pour une émigration rapide et efficace. Le troisième groupe qui se veut lui patient, perd chaque jour des unités et d'une façon croissante, en faveur d'un groupe ou l'autre.
Le froid arrive demain sur la colline. Tout est en place, plus rien ne bouge sur la colline, excepté parfois quelques curieux qui observent mais songent de plus en plus à fuir.
Un silence hivernal règne sur la colline.
Un Caribou passe sur une colline, durant un mois d'Avril chaud comme en plein été... Une colline vide, quasi-morte, malgré quelques vestiges d'une ancienne activité très forte... activité aujourd'hui perdue...
Et hop, une nouvelle histoire de finie, ça faisait longtemps...