dimanche 30 décembre 2007
30 Décembre. Ca semble être la bonne époque pour faire le point sur les 12 mois précédents, quitte à suivre la mode du classement...
Et des découvertes de l'année à faire encore, puisque je me suis rendu compte qu'il y avait quand même un bon nombre d'album que je n'avais pas écouté et qui était sorti. En commençant par le LCD Soundsystem, mais aussi en vrac : Hocus Pocus, Cocoon, Ma Valise, PJ Harvey, Alela Diane, Ma Valise, Rien, Dionysos, Caribou, Kwal, The Dead 60's, The Rakes, Hushpuppies...
Mais tout de même, parmi ce que j'ai écouté, qu'est-ce que ça donnerait sous forme de classement ?
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Maintenant n'hésitez pas à tout reclasser... Et puis c'est parti pour 2008 avec The Do et Girls In Hawaii, entre autre.
Libellés : Zic'
jeudi 27 décembre 2007
Une Histoire de Dentition
0 Barbarismes réactifs Déposé maladroitement par Côme aux alentours de 23:59Deux couleurs se rencontrent, le rouge et le blanc. Comme dans l'histoire de bleu qui rencontre jaune. Sauf que cette fois-ci, la couleur ne reste pas couleur. Un sentiment surgit de l'assemblage, une peur, qui se déplie petit-à-petit.
Elle grandit, et les premières dents de l'animal surgissent. Des dents qui sont musicales, parfois même des scies (au sens premier du terme).
Agrapheuse.
Perceuse.
Marteau.
Tronconneuse.
Le CD ? Etrange. Beau. Suprenant. Etincelant. Navigateur.
La pochette ? Accrocheuse et forte. Nourrissante même pour l'oeil. Accompagnée d'une peur (à) déplié(er) sur La Raïa.
Une quatrième d'album mobile, car rien n'est jamais fixe.
J'ai redécouvert La Raïa grâce à ses dents, parce qu'elles sont un chamboulement permanent comme cette quatrième.
Tout avait été dit sur eux. Tout est à redire, mais inutilement. On saucissonne les sons, on observe autour de soi, on suit frénétiquement un chat incapable que l'on est de dormir. On frôle parfois la folie de la répétition, plutôt deux fois qu'une, mais on retombe dans un monde froidement beau et chaleureusement inquiétant : l'instant avec le plus de "souffle" des quarante minutes de musique.
Avant qu'un chien ne fasse entendre ses aboiements... Et que La Joie donne le dernier mot.
Chaos.
Flou.
Néant.
Libellés : Chronique Album, Zic'
dimanche 16 décembre 2007
Quand Justin(e) rencontre Diego...
2 Barbarismes réactifs Déposé maladroitement par Côme aux alentours de 20:46Ferrailleur... Episode 3.
Ensuite, en sortant de la gare, c'est la voiture qui arpentait à son tour des quartiers terriblement hype. Même pour traverser uniquement, c'était difficile, long, mais avec la patience la voie fini par s'ouvrir.
Mais la soirée ne devait pas s'arrêter là. Un troisième lieu hype surgissait, cette fois-ci sous la forme d'une salle de concert. Une nouvelle fois pour entrer il fallait vraiment se faufiler, encore plus lorsqu'on arrive en retard d'un bon quart d'heure à cause des épisodes précédents, mais la voie s'ouvre et dès lors, le sprint temporaire semble parti pour de bon.
"Anecdote au passage", je me plais à me faire remarquer grâce à mon badge de la Girafe Masquée... Il faut bien faire de la pub', parfois.
Mais ça ne sera pas le plus surprenant... Ce qui frappe, c'est le nombre de personnes qui chantent, qui réagissent aux chansons les plus connus. Ca commence notamment grâce à l'enchaînement, dès le début, de Parle Moi et Arrete-Toi (qu'on appelle parfois aussi Un Animal Comme Toi, dans sa version définitive).
Alex se met aussi à partir dans de longs monologues entre les chansons... Parfois, il se trompe dans l'annonce de la chanson à venir... Il était aussi décidé à faire beaucoup de kassdédi, notamment à Andréas et Nicolas. Et il parle avec les slammeurs qu'il connait comme le batteur de 29/09. Par contre parfois il oublie les paroles, totalement, du coup...
Enfin globalement, le passage à 4 entraîne Justin(e) vers des pentes un peu plus énergiques... Alicia que j'aimais moyennement sur l'album m'a étonné (et rendu fou amoureux ?) vendredi. Puissante, classe, criarde. Rien que ça.
L'intro de Pour En Finir... de son côté a été modifié, mais à vrai dire je n'ai pas gardé vraiment de souvenir de ce changement. A priori, c'était pas transcendant donc mais pas mauvais non plus.
Et surtout, l'intêret, les passages attentifs du concert (et même là, étonnamment, ça se ressentait) sont pour les nouveaux morceaux en guise de mise-en-bouche avant le second album. Et là, ça sonne bien, très très bien ; surtout et avant tout celle qui répète un mot très souvent mais pour lequel ma mémoire est fatale, et qui commence par "Reich".
Le concert approche alors de la fin... Un jeune a l'excellente idée de monter sur des structures pour sauter sur la foule. L'aterrissage a dû être des plus douloureux...
Et par un phénomène myspace (?), Régulièrement Pop-Corn devient chaotique dans la fosse. Du n'importe quoi : en veux-tu ? en voilà !... Jusqu'à des slammeuses en version "superwoman" qui vous font tomber (puis casser) les lunettes. Moyen de flottements et de panique... Que faire ? Je profite "de loin" de la reprise de Je Suis Une Machine et des dernières notes...
... Passe-droit pour sortir du bar, malgré la sortie définitive, car il faut que je trouve une solution pour mes lunettes... Après un tour en voiture, vide de lunettes de secours et de scotch, c'est un bar qui me dépanne gentillement d'un p'tit bout adhésif qui fera office de fil de lunettes pour la soirée... (et plutôt bien, d'ailleurs)
Puis retour dans la salle en elle-même. Cette fois-ci, on évite les pogos donc premier rang à gauche. Place parfait en plus, je serais face au chanteur de Diego pendant tout le show.
Enfin, "anecdote[s de concerts] au passage" : on pourra noter le slam "deux en un" signé Fab' (encore lui) tandis que le mien sera agrémenté plutôt d'une perte de vêtements (une chaussure, rien d'autre), mais aussi la montée forcé d'une fille pour jouer de la guitare après qu'elle ai osé la toucher pour un premier couplet d'Existence Saine... D'ailleurs, ce passage marquera les esprits puisque un des nombreux d'jeuns éméchés demandera au moins 15 fois au guitariste, en levant l'index droit : "Euh... Tu peux me preter ta guitare... S'il te plaît ?". Il le fera de même à Till plus tard...
Un d'jeun éméché que je retrouve après le concert, il me semble, tentant de s'enfermer aux toilettes avec (beaucoup) d'autres pour fumer parce que c'est trop "cooool"... Le rire était plutôt ambiant avant, là je me demande si je ne dois pas plutôt avoir peur. (et je passerais sur l'intêret global de fumer en communauté entre deux concerts jusqu'à devenir totalement autre)
Passons plutôt à Guerilla-Poubelle, sans dessinateur fou, pour lesquels j'ai récupéré ma place adoptive. Je serais donc une nouvelle fois devant le chanteur.Mais cette fois-ci, l'espace est réduit autour de moi.
Bon, je ne me souviens pas vraiment du concert depuis le temps. Je sais que j'avais été suppris par l'énergie de Till, très très remuant ce soir là. D'ailleurs, quelques-unes de ses montées vers l'avant de la scène se révelait presque dangereuse.
Globalement, le set est assez classique et court avec un mix des deux albums. Tout aussi classiquement, les interventions seront longues et ponctuées de blagues : j'adore ! Kojack en pleine forme sort une vingtaine de blagues sur les nantais...
Les slams qui avaient été plus "discrets" pour Diego, comme le public en général, reprennent de plus belle : quelques-uns marchent sur les pédales, de l'autre côté d'autres tentent de justifier leur slam en lançant d'abord leurs chaussures sur scène.
Enfin globalement Guerilla-Poubelle, c'est toujours un bon concert parce que l'ambiance va avec et que les titres sont repris en coeur... Mais j'ai l'impression que Demain Il Pleut n'a pas eu le même effet qu'un an plus tôt à l'Olympic. Là c'était plus normal, le bordel étant même plus fort sur Etre Une Femme.
Bon, le principal regret sera de ne pas avoir eu un duo avec Justin(e), ni même Dans La Diagonale... Mais la principale joie sera la fin du concert, après un faux rappel : "Vous êtes malin, vous avez vu qu'il était marqué donc vous attendez juste qu'on revienne", Un Elephant Dans Une Porcherie ayant une puissance terrifique en guise de final. Mon titre préféré du dernier album, mais aussi parce qu'il rappelle beaucoup des guitares québecquoises.
Voilà en gros à quoi ça ressemblait...
Pour finir la soirée, diverses discussions avec des personnes faciles à croiser lors des concerts nantais (voire parfois angevin), petit tour dans les différents merch' (sans repartir bredouille d'ailleurs), on me reconnait même sous un pseudo qui remonte au premier concert de Guerilla en terre nantaise il y a déjà quelques années de cela à quelques pas du hangar à bananes.
Soirée réussi et agréable donc ?
La suite arrive bientôt, puisqu'il fau(dra) que je parle d'un album acheté ce soir là.
Libellés : Review
mercredi 5 décembre 2007
La mécanique du rêve - ou magie du réel.
3 Barbarismes réactifs Déposé maladroitement par Côme aux alentours de 20:03Aujourd'hui, journée étrange... Un long voyage interminable, entre réalité et rêve. Dormant dans le temps.
Et surtout, des moments où l'on dort. On sent qu'on le dort. On ne peut pas être en train de faire autre chose que cela...
Mais pourtant, toujours un lien avec la réalité, aussi quelconque puisse-t-il être. Atterir dans la beauté de la mouvance immobile. Comme une chanson d'Arcade Fire, en quelque sorte, qui semble provenir d'ici mais embarque ailleurs.
Comme un livre de Mathias Malzieu, alias chanteur de Dionysos à ses heures. Prendre la réalité la plus simple, sans être banal, tout au contraire et en extraire le merveilleux. Métamorphoser tout et rien. Etre finalement plus proche que jamais de ce que sont les choses en tant que chose.
Quitte à parfois user d'anachronismes naïvement plaisant, parce qu'on parle toujours du passé en fonction de son présent, incapable de s'en démarquer.
Et puis toujours les mêmes thèmes qui débarque et s'immisce au plus profond des mots.
Une lecture qui semble naturellement foisonnante... Une puissance enfantine avec la fragilité adulte. Non-paradoxe du rêve, des songes, de l'imagination.
Et de l'émerveillement. C'est exactement ça. Pas du merveilleux, mais de l'émerveillement.
Méritant sûrement une relecture, d'ici quelque mois, avec une nuit totale sur soi dans la foulée.
Comme une chanson d'Arcade Fire, en somme.
Libellés : N'imp'