Couleur Musicale Hebdomadaire.
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dimanche 30 mars 2008

"Do you like it or not ?"

Le Québec ressurgit.




C'est le printemps. Explication rationnelle.

"L'année peut enfin commencer". Explication qui explose dans la tête.


En tout cas, même si je ne serais vraisemblablement pas à Montréal fin Juillet pour y voir Déportivo et pour participer à la folie des Francos, le signe du départ a été donné.
Un peu comme si j'avais été en pause jusqu'ici. Dans un autre monde. Ce qui ne m'empêchait pas de parler Québec.

Mais je vais continuer d'une manière encore plus folle/irrationnelle/lourde/redondante. [Rayez la (les) mention(s) inutile(s)]

Le cycle ne commencera pas immédiatement. J'aime bien faire des articles annonciateurs et peu utiles, au final, en ce moment.


En tout cas, Karkwa ne devrait plus tarder à sortir son album.
Le Nombre un peu plus, mais ça finira par arriver.
Les Vulgaires Machins viennent à Nantes.
Les Cowboys Fringants font une date avec Déportivo.
Les Trois Accords... euh... viennent en France.

Et ce n'est qu'un début !

J'aime ces débuts d'année, même tardifs.

Envoi de Sondes

Les sondages sont réapparus après une zone de turbulence atmosphérique qui empêchait de les faire réapparaître...

Ils ont désormais pris leur base dans le bas de la colonne de gauche. Aucune connotation politique n'est notable.

lundi 24 mars 2008

Survivants !

Cocoon, hier soir, c'était un fort beau moment...


Plein de lune plein(e) sur le retour.
De sucettes venues du ciel directement dans les bras.
De blagues circulant du public aux deux musiciens qui était "à côté" de nous.
D'attente suffocante dans un bar rempli.
D'arrivée -très- en avance mais avec déjà du monde présent.
D'une visite beaupréollienne de jour.
D'une route étrange parce que visible, pour une fois, à l'aller.

...

Hello [Hello].

Celui qui en parle le mieux, avec dessin à l'appui, c'est le collègue dénommé Salah.

samedi 22 mars 2008

Réminimoire...

Cet article n'a pas de sens. Il va aussi bien là que là.


J'ai enfin réussi à concrétiser une "envie égoïste" sur ce blog. Et j'en suis fier.


J'ai réussi à me relire.

J'ai réussi à me dire : c'est exactement comme ça que j'avais ressenti cet instant.

J'ai réussi à me parler à moi-même.

J'ai réussi à replonger dans une enfance des derniers mois.

J'ai réussi à rire de fautes et d'écritures alambiquées.


Finalement, un blog : c'est cool. Parfois.


C'est qu'un brouillon, tout ça, mais on s'en fout... Je sais même pas pourquoi c'est publié.

dimanche 16 mars 2008

Quand le Nord est là...

La musique hebdomadaire coulait de source cette semaine... Coulait dans le flot du hasard.
Mais il faut que j'aille en Rehab contre cette obsession de ce qui est "innatendu", j'ai l'impression que ça devient une routine.
Peut-être que le Rehab devrait d'ailleurs s'adresser aux paradoxes. J'emmerde la pensée commune, alors que je l'adore et que j'aime pas quand on se sent obligé d'aller "au-dessus", parce que sinon on ne pense pas vraiment.

Ne pourrait-on pas vivre normalement ? Un peu en raz-terre. Quitte à subir les mouvements de la marée ensuite...

La pointe, du raz.

Enfin bref, en ces quelques jours (1 et demi, pour être précis) de fin de semaine, j'ai beaucoup écouté un album labellisé "2007". Encore un - et ce n'est pas fini, il y a de la réserve !.

Andorra.
Là, vous allez me dire que j'ai vraiment sniffé du coca pour avoir pondu un titre pareil tout là-haut. Ce qui se révèle vrai, mais le nom du groupe parait plus lié, dans un certain flou.
Caribou.

Vous savez bien, ceux qui ont fait Melody Days, la musique de la météo sur la chaîne souvent flouté.

C'est évasif et gentillet, dans le bon sens du terme si ce sens existe. Comme il en faut parfois. Pour mieux dormir ?
Et si j'ai une cape protectrice contre la mélodie citée plus haut, bien qu'elle commence à m'envelopper parfois dans un Ailleurs, les autres chansons me laissent pantois et désarmé. Voguons...

Partons là-haut. Direction ? Québec ?... Pas nécessairement. "Nulle part" ? Sûrement.

J'y reviendrais, au Québec.

...

Au reste, aussi.

dimanche 9 mars 2008

Déportivation

Review assumée... Déportivo jusqu'aux bouts des ongles. Même pire, dans le sang.



20h
. 7 Mars. Fin de longues heures d'une petite attente, ou de l'inverse. En tout cas, départ de la maison en direct pour l'Olympic.

L'avantage ce soir, c'est que c'est "à la maison", donc même je suis juste au niveau des horaires, je connais la route (presque) par coeur.

Quelques minutes plus tard donc, après avoir essayé de faire escaladé le mont Cheviré à mon AX, me voici garé à quelques mètres de l'Olympic. On prend le nécessaire pour survivre en milieu tempéré pendant les quelques heures qui vont suivre, on éteint les phares pour ne pas se retrouver sans batterie à 00h/1h du mat', on prend la place si on ne l'a pas oublié, et c'est parti pour grimper les quelques marches de l'Olympic qui sont quand même moins hautes que le mont sus-cité.

Bonjour par ci, bonjour par là, avec un petit tour par le merch' pour saluer Manolff ! Et comme la musique commence presque à ce moment là, entrée dans la salle et gestes habituels avec un emplacement habituel.
C'est parti pour La Maman Et La Putain. Ecouté très rapidement sur internet... Plutôt sympa, un peu long sur le final peut-être. Il faudrait voir ça dans un autre contexte : salle plus petite, heure plus tardive.

Quand le concert se finit, voilà que quelqu'un me montre du doigt... Ou plutôt mon T-shirt à l'effigie d'une tête de mort à couettes. Petite discussion qui s'en suit avec un Treillièrien qui avait lui un T-shirt Vulgaires Machins. L'occasion d'apprendre aussi que la chanteuse du groupe qui vient de passer est l'ancienne chanteuse... des Femmes. Et ouais, quand même ! Et du coup, en resongeant au guitariste, je me demande si ce n'est pas celui de Factory Girl. Sans pouvoir le certifier.

Les grillons continuent de se manifester depuis une vingtaine de minutes. Lorsque le noir parvient aux yeux. Et "La Mauvaise Réputation" aux oreilles.
Pas d'annonce de la part de Kiko, mais un premier enchaînement direct 1000 Moi-Même/Les Bières. La première était un tube, la deuxième est un train d'en devenir vraiment un. C'est assez incroyable comme la perception de la chanson change quand, soudainement, tout le monde autour se met à sauter en rythme et crier. En tout cas, ça pogote d'entrée et de belle manière.

La set-list continue de manière classique. Le concert est pour le moment agréable, sans véritable détails à noter. Jusqu'à la quatrième chanson et l'intervention de Julien au kazoo pour Sur Le Moment. Au Chabada, il s'était contenter de grimper sur Richard. Cette fois-ci, il le mettra tout simplement à terre... Un bon bordel pour Sur Le Moment.
Puis [si ma mémoire ne me redonne pas tout en désordre], un bon n'importe quoi avec un "il venait d'avoir 18 ans".
Avant une bonne euphorie pour La Brise. Bizarrement, moins euphorisante justement pour le public qu'auparavant. Comme si elle avait été remplacée déjà par Les Bières. Mais ça pogote sévère... Et c'est une toujours aussi bonne rampe de slam. Je suis assez content de mes tournoiements et de mon arrivée vers le fond de la salle.
Ensuite, les titres du petit dernier, qui n'est plus si petit, se montrent toujours aussi efficaces en live. Surtout Ne Le Dis A Personne qui est pour moi la plus grande tuerie déportivienne en concert, tandis que l'Exorde Barraté achève une voix déjà fébrile...
Mais le set est quand même bien calé... On a le droit à quelque "pause sublime" type I Might Be Late. Avec un kazoo qu'on entendait un petit peu trop faiblement, malheureusement.
Avec La Salade par contre, c'est toujours autant le bordel dans le public... Quelques slams, qui ont été assez soft pour une fois, beaucoup de pogos et un chant à tue-tête. Mais quand Jérôme arrête de chanter, seul, j'ai essayé de suivre mais c'était assez dur... Plus de voix, plus de voix...
Et le concert n'a pas encore commencé... Agréable surprise en entendant La Colline. Les "woohoohoo" sont terribles en concert. La chanson y gagne beaucoup par rapport à l'album. Par contre, En Ouvrant La Porte a été assez brouillonne au contraire. L'intro et l'outro de la chanson sonnait vaguement cacophonique.

Mais le concert peut enfin commencé...
Intervention de Vinc' à la basse, Richard passe à la guitare, Jérôme prend le micro : ça sent le Yards Of Blonde Girls. Un peu étrange par moment, j'ai trouvé, mais globalement agréable. Toujours un gros gros moment du concert cette chanson, quoiqu'il arrive, avec ses "fear we may come", ses nombreuses pauses/reprises... Jérôme en profite d'ailleurs pour faire un premier saut dans le public...
Puis c'est au tour de Roma, qu'un monsieur du public avait visiblement bien prévu de jouer sur la scène de l'Olympic. Et franchement, il se démerdait quand même pas mal, dans l'ensemble. Ca donne surtout une image "forte" avec quelqu'un qui partage une chanson avec le groupe, sur scène, pendant quelques petites minutes... Avant qu'il ne disparaisse par les coulisses accompagné par Kiko...

Annonce d'un petit "reggae". C'est au tour de Suicide Sunday donc. Avant de remettre une couche de bordel pour Wait A Little While... Même un gros bordel. Tout comme le groupe, c'est plutôt monté en puissance dans le public tout au long... sans vraiment s'arrêter à un moment donné.

Rappel. Jérôme seul. Guns Of Brixton. Une première fois pour moi. J'adore.
On lâche pas l'affaire comme ça... Clasico met le feu, tellement que ça crâme un peu les ailes pour slammer mais on s'en fout. Ca met le feu, c'est tout ce qui compte pour le coup... "En profiter avant la fin", tel est le mot d'ordre. Et la fin, elle est là : Paratonnerre...
Dans une version surexcité, électrifiante et que le trio ne semble pas vouloir arrêter si facilement que ça... Je ne crois pas l'avoir entendu aussi longue auparavant. Pire qu'une claque, c'était un uppercut ce soir là ! "Merci infiniment", dixit Jérôme, même si c'est plutôt à nous de le dire.
Et ils ne quittent même pas la scène... Salutations... Ils se jetent tous les uns sur les autres... Partent...

Mais pas vraiment... Second rappel ! Territorial Pissing. Encore une première fois... Un n'importe quoi complet surtout qui achève le concert ! Putain qu'est-ce que c'est bon un concert comme ça... La chanson est finie, mais re-salutations et slam dans le public de Jérôme et Julien... Traversée de l'Olympic à la nage, aller-retour. [Jenko devait en être fier en tant qu'amateur de natation, je suppose...]

Il faut se résoudre à ce que ça soit finit, mais c'était un moment d'or et déjà mémorable.
Maintenant, ultime tentative : redescendre sur terre, reprendre ses esprits calmement... Et on peut aller saluer Kiko, puis attendre quelques minutes pendant que Manolff a du succès au merch'.
Il ne reste plus personne, c'est donc à mon tour... Mais quelqu'un me passe devant... Et parle d'un certain "Côme"... Il y a vraiment quelque chose qui n'allait pas ce soir là. Il devait y avoir un micro-climat de l'invraisemblable souvenir qui avait pris place au-dessus de Nantes. M'sieur et M'dame Jenko se présente face à moi... des sudistes qui ont fait un "certain" nombre de kilomètres pour arriver jusqu'à Nantes ! Et bien, et bien...
Pour finir en entrant dans le samedi matin, ça sera : rencontre d'Audrey, celle qui s'inscrit sur les forums mais ne poste pas, et sa copine ; attente (très) longue du groupe dans le bar ; offrande des baguettes de Julien par l'ami vigile ; attente un jour, attente toujours ; Julien qui passe et discute/dédicace rapidement ; recherche du camion déportivien ; croisement et "à très bientôt" jenkistador... puis finalement retour à la case "départ" en retournant sur le mont Cheviré et le périphérique nantais.

Epilogue : Quand un micro-climat est là, il reste longtemps, et ça laisse de sacrées traces là-haut, dans la tête. Souvenirs, souvenirs...


Pour les photos avec l'article, j'attends de voir si il y en a qui apparaissent d'ici peu, de Nantes, ou pas.

samedi 8 mars 2008

Montréalais, Montréalaises...



Encore un groupe dont le nom n'indique pas d'où il vient : Of Montreal est américain.

Encore un groupe qui arrive à me désarçonner tellement je n'aime pas ce que j'écris sur eux.

Encore un groupe pour lequel j'ai envie de me contenter d'un simple "mais allez écouter ! C'est génial ce qu'ils font !".
D'ailleurs, en cliquant sur l'image de l'homme-cheval fleuri tout là-haut, il y a une écoute complète de Hissing Fauna, Are You The Destroyer ?, il paraît.



...

Encore un groupe pas comme les autres. Dont je peux avoir des périodes d'écoutes trop intensives.

Et voilà qu'un EP me tombe, encore une fois, entre les mains.
Le hasard se plait à s'acharner sérieusement par moment. J'aime l'acharnement, mais pas le hasard, allez comprendre...
En tout cas ce n'était pas tout à fait un hasard quand il a été mis sur la platine pour dévoiler les cinq petits titres qu'il contenait. Les deux premiers sont relativement dans la lignée de l'album et donc satisfaisant sans être transcendants.
Les trois derniers sont magistraux ! Entre rupture, explication de rupture à une petite fille et idées suicidaires... l'occasion est offerte à deux balades sublimes et à une finition ... suicidaire, donc ?

Faut-il suivre les lignes ?

J'aime pas avoir du retard. Enfin. J'aime pas surtout écrire ce que je voulais écrire avant. Plus tôt. Dans d'autres contrées. Mais il faut passer par là...


Les vacances, c'est l'occasion de se poser un peu. De faire des choses pour le plaisir surtout. Alors quand un Dévédé apparaît soudainement dans les rayons d'une médiathèque dont, par un très heureux hasard, vous avez la carte qui permet l'accès à l'emprunt, c'est la joie instantanée de se dire qu'on va pouvoir regarder un bon film.

Quitte à quitter le monde de la musique et arrêter le défilement des disques pendant quelques minutes.
Pas tout à fait. Le Dévédé apparu se révèle être traître : le film tourne autour de la musique !



Walk The Line.
J'avoue honteusement que je ne l'avais donc pas encore vu. Alors qu'il me semble, avec une certaine certitude, avoir vu des BA (bande-annonce dans le monde incompréhensible de l'abréviation) sur la chaîne connue pour son cryptage en zone de perturbulences.

Mais arrêtons de tourner autour des différents sujets à cause de tournures homériques. Arrivons plutôt tout droit dans le film.

Ca parle de Johnny Cash.
C'est relativement bon.
C'est mortel par moment.
La zic' déchire grave.
Ca part dans tous les sens.
On croirait être à la place de Joaquin Phoenix carrément.
La fin, j'aime moins, mais c'est le côté ricain, t'as vu.

En tout cas, depuis, l'effet du film a été estompé un peu. Mais ça reste un bon souvenir de vision soudaine pendant l'époque où le repos était roi.

Article bazardé vite fait, mal fait. Parce que de toute façon, je n'arrive pas à l'écrire bien cet article. J'arrive même plus à écrire vraiment tout court. Y'a un autre article (la musique hebdomadaire) qui était prévue à l'heure, mais...