Couleur Musicale Hebdomadaire.
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lundi 25 février 2008

Les Avions Sont-Ils Dangereux ?

Tant qu'à être dans un retour vers le passé, autant y aller jusqu'au bout des ongles... Quitte à finir (200)6 pieds sous terre.




Question radicale dédié à un fou pour intituler cet article. En réinterprétant librement le titre, anglais, de l'album, français, de Cocoon : My Friends All Died In A Plane Crash.

Différence première avec l'album de LCD dont je parlais hier, si on excepte le style évidemment, c'est que celui-ci je savais pertinemment bien qu'il existait. Seulement je n'avais pas (encore) pris le temps de l'écouter. Et des mauvaises langues me soufflaient avec insistance que de toute façon, "cela ne va[lait] pas le coup" à moins de vouloir dormir profondément.

Je ferais plus court, mais cet album j'ai envie de le défendre. Globalement les chansons sont agréables, jolies. En les prenant une à une, j'en conserverais un certain nombre pour les faire résonner. Avec une unanimité intentionnelle pour "Paper Boat". Je me demande ce qu'en ferait Mansfield.TYA de celle-ça, ça serait intéressant.

Peut-être aussi que l'album est trop long et qu'à l'inverse, d'autres chansons passent facilement aux oubliettes de la surpopulation. D'autant plus qu'il faut bien avouer que les chansons restent semblables, ce qui change c'est leur efficacité ou non. Alors ça peut amener vers un peu d'ennui...

Mais en mettant un peu de Cocoon par ci, puis par là, au hasard des détours musicaux, c'est un album qui me convient parfaitement...

...qui me donne envie de voir tout cela en live aussi. Si c'était possible. Si la culture antique n'était pas mon heure préférée de la semaine.

Bref, cette semaine, je les embarque là-haut. Sur la colline.

dimanche 24 février 2008

Son d'Argent

On change tout. Et on revient sur le passé. 2007 en 2008, ça donne quoi ?


Les Inrocks ont élu cet album comme étant le meilleur de l'année. En ces temps de disette financière pour l'Etat, qui ne va "quand même pas vider des caisses qui sont vides", le son de l'argent -sonnant et trébuchant, comme le dirait l'expression la plus en vogue à la télévision- faisait donc recette.



Voilà comment découvrir son vide abyssal dans l'actualité musicale. Alors même que je m'étais maintes fois fait plaisir grâce au single Tribulations chiné à la FNAC [en chinant là-bas, on trouve des choses formidables... parfois.], le dernier opus de LCD Soundsystem je ne l'avais même pas entre-aperçu.

Erreur, infamie ou bénédiction ? L'objet de l'article est ici.
Et j'apporterais ma voix, en cette nouvelle ère électorale qui approche (La musique n'est-elle pas une disciple de carrefour ?), plutôt à la première option. Je trouve cet album relativement bon mais pas au point d'être exceptionnel non plus. Et donc s'il aurait une place dans un top 2007, il ne chamboulerait pas mes premières places je pense.

Des points positifs, il y en a et même beaucoup. Mais je trouve que petites périodes, l'album joue trop sa corde électro... Enfin, l'album la joue tellement que ça devient un peu ennuyeux. Et le morceau introducteur, Get Innocuous, en fait partie.
Mais quand ça commence à s'envoler pour North American Scum, LCD refait plaisir.
All My Friends est une montée en puissance tout du long, avec ce piano entêtant fait pour rester dans la tête.
Ensuite, Us vs Them et Watch The Tapes sont un peu pareil : des bonnes chansons mais il manque un petit "quelque chose", un peu brin qui fait passer à la chanson un cap supplémentaire. Du coup, elles deviennent plus vite lassante.

Mais la fin de l'album est un coup de maître.
"Sound of silver talk to me". Une voix unique d'abord, puis la batterie, puis la basse... Simple mais terriblement efficace. Et quand ça parle en délire instrumental avec toutes sortes de son qui vont jusqu'aux casseroles (?), c'est simple, j'adhère totalement.
"New I Love You". Le mérite principal de l'album, c'est d'avoir accueilli en son sein LA chanson de l'année 2007. Et peut-être qu'elle pourrait l'être pour plusieurs années. Ca sent de bout en bout le cri qui vient du coeur. Ca parle de New-York, mais chacun peut y chanter les mots qu'il a envie. L'effet sera le même. Ca remue le ventre, ça trouble et ça finit par obséder. 5min "soufflée" et "soufflante".

Ca s'écoute au moins une fois.
Puis deux.
Puis trois.
New-York I Love You :

Et donc, ça devient une "plus qu'erreur" de s'en être passé jusqu'ici.

mardi 19 février 2008

Messagerie

Les parents sont formidables !...


Autographe des Fataux et sucette en forme de coeur goût coca.

Hihihi.

[Pourquoi pas un scannage de toutes ses babioles précieuses - c'est un drôle de truc ça, tiens - un jour. Ou pas.]

Alors une fois n'est pas coutume, j'envoie vers un skyblog, c'lui de Maman. Surtout qu'il y a une review en cours d'écriture.


La suite plus tard, y'en a qui sont en vacances et qui se reposent, eux ! Et qui font leur boulimique de musique, j'ai de quoi écrire pour un mois avec le nombre de bons disques qui tournoient dans ma tête.

jeudi 14 février 2008

Chabada, Episode 2

L'histoire commence lors d'une semaine normale au lycée "Michel Bergson". On me parle d'un concert au Chabada, Ez3quiel... Y aller ? Oui, pourquoi pas. Mais la motivation reste moyenne.

L'histoire recommence lors d'une semaine anormale au lycée "Michel Bergson". On me reparle d'un concert au Chabada, Ez3quiel. Cette fois-ci, il faut prendre une décision puisque c'est dans deux jours.
Soyons musicaux, allons-y !

Une place est prise le soir-même.

L'histoire s'autorise alors un saut dans le temps pour éviter de parler de la journée intermédiaire, riche en souffrances étudiantes, pour atterrir directement au mercredi soir.

Rythme habituel en cours, fin aux alentours de 17h après avoir dialoguer au sujet de la richesse fiscale de Dunkerque, visite des recoins de l'internat et repas mémorable à la cantine.
Le changement, c'est qu'il y a ce petit "sentiment" qui fait que tout semble aller plus vite, que l'empressement personnel semble se joindre à un empressement général : ce soir, c'est concert !
Et donc tout de suite après le repas, c'est parti pour quelques minutes accompagnés par la rocade en captant une personne, puis deux, sur le passage.

Arrivée au Chabada. La route est de plus en plus familière. L'euphorie pré-concert augmente.

On s'occupe de tout ce qui appartient au monde de l'avant-concert : donner sa place, entrer, visiter les toilettes, se poser dans les gradins, boire un coup pour ceux qui peuvent, observer fébrilement les installations sur scène, essayer de glaner des informations à droite et à gauche sur la soirée qui s'annonce, retrouver les personnes qu'il était prévu de retrouver. Tout cela évidemment dans un ordre qui se veut aléatoire.
Et puis faire des blagues aux personnes devant soi -Merci Alan !- en parlant d'accès aux coulisses après le concert. [j'ai toujours en tête la personne qui se retourne "involontairement" trois secondes après, regardant le fond de la salle]

Bref. Au final, une place est prise dans la fosse suite à un dilemme politique intense : sociaux-démocrates évitant le bruit de la foule des basses ou bien extrême-gauche quitte à être embourbés dans un son que l'on capte moins bien.

Le concert commence enfin.
Première remarque mancelle : "Y'a une guitare, cool".
Et premier morceau qui est déjà agréable.

Pour être franc, ce concert a été un peu comme une vie, donc je n'ai pas d'excellents souvenirs des débuts. Les premières images sont celles de l'écran, vers le 3ème ou 4ème morceau.
Un visage qui se déforme. Le plus beau morceau de la soirée pour moi. Une première marque. D'autant plus que je me demande si ce n'est pas le premier morceau qu'ils ont fait avec deux batteries, ce qui leur ajoutait un certain STYLE. [Etait-ce Adamantium ? Je ne sais plus.]

Et puis Ez3kiel se permet des petits virages de temps à autres. Notamment avec un morceau de 40 secondes métalo-punk.

Le concert peut enfin commencé. Ca ne s'arrêtera plus avant un moment. Les morceaux défilent tous avec un lot de charmes toujours un peu différents. Y'en a que j'ai peut-être trouvé 'trop' poussé mais disons qu'ils me convenaient moins, c'est tout ; parce que quand même, globalement, il y avait toujours un bon son derrière. Etrangement c'est même leur "tube" Versus qui m'est passé des kilomètres à côté, que j'ai trouvé plutôt fade.



Je dois dire aussi que j'aimais mieux quand l'écran derrière accompagnait le groupe, avec les animations faites par le bassiste du groupe. Ca rajoutait quelque chose. Ca rajoutait les paroles qu'il n'y avait pas. Ca offrait une histoire. Ca permettait tout simplement l'entrée en "Ez3kielie".

Je ne parle même pas du "battle" à la batterie, pour lequel je retire tout ce que j'ai dit [ah, les joies de l'informatique qu'on peut modifier], mais je ne comprends dès lors pas toujours comment ça marche, mais l'excellent article du dernier Longueur d'Ondes à télécharger sur le site ou à chercher chez des disquaires ou le coin culturel d'une grande surface "E.L." sur Ez3quiel révèle que c'est bel et bien un programme qui "suit" la musique. Toutes mes excuses à El Salah qui avait raison ! ;)
Ni du morceau du Lac Des Signes... Une merveille...
The Wedding et son renversement du théâtre.
Sans parler de Spit On The Ashes accompagné par des corbeaux.
Ni du "jeu" entre le public et le groupe, lançant un grand ballon (¡ Kinball ! ¡ Enorme !) dans la fosse et chaque relance/rebond correspondant à une nouvelle note.


Voilà ainsi le concert qui remonte à la surface avec sa foule de moments indicibles (on en oublie même les quelques désagréments qui ont pu avoir lieu finalement, il n'y a que la musique qui est restée).
Certes, j'avais dit que j'écrirais tout cela, mais en même temps je dois avouer une certaine incapacité à le faire. Parce que c'est une entrée dans un autre monde. Et les autres mondes, ça ne se raconte pas.
Ca se regarde :

Merci à toi pour la vidéo !


Et pour rassurer les angevins qui passent ici, il y a une date prévue à Tours De Scènes, deux jours avant Moriarty !

dimanche 10 février 2008

Ionesquisons un peu...

La scène se déroule dans une vieille demeure, avec cependant une décoration très disco, dans le style années 70. Un homme est seul, assis, sur un piano à queue repeint en vert. Il joue le fameux tube de Diam's "Laisse moi kiffer", ou l'écoute (dans une version pianifiée), voire les deux selon les souhaits du metteur en scène.

Homme 1 : La musique est un son...

Une femme entre côté jardin. Elle ressort côté cours sans un mot. Elle réapparaît alors au milieu du public. Cela peut être jouer par trois actrices différentes ou trois spectatrices qui auront été tirées au sort avant la représentation.

Femme 1 : Faux !
Homme 1 : Eh bien, Marguarita ! Que fais-tu là dans ma dissertation ?
Femme 1 : Je suis le correcteur automatique.
Homme 1 : (en aparté) Il faudra que je pense à refuser le diktat de windows quand j'en aurais le temps. Impossible de songer en tout liberté du langage...
Femme 1 : ...
Homme 1 : Mais que fais-tu ? Approche donc maintenant que tu es là. Tu vas pouvoir me raconter une histoire. Je n'ai pas encore envie de dormir mais il faut que je cherche le sommeil d'après Descartes.
Femme 1 : System failed. Please reboot. ... System failed. Please reboot.


Ceci n'est qu'une vague ébauche pour le moment. Une suite est possible, et même probable.