Couleur Musicale Hebdomadaire.
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Petite Fille | Moitié-Homme Moitié-Loup | Ton Appartement :

jeudi 19 juin 2008

La LS, c'est fini...

Une année de faite. Pleine de souvenirs. Pleine de Cadavres en Ski. Pleine de Michel. Pleine de visites nocturnes d'Angers et ses environs. Pleine de portes ou de fronts -à coup de bouquin IEP- cassés. Pleine de ratatouilles. Pleine d'internat plein d'eau. Pleine de renversements. Pleine de messages en allemand. Pleine de Dialectik. Pleine de Témoins. Pleine de "Ta Gueule".
Et pleine de parapluie pour moi. -C'est grâce à ça que j'ai un Bergson d'Or, quand même !-

Le mur LS... Photo prise par la "City Girl".

Alors, on recommence ça quand ?

dimanche 15 juin 2008

7-2 : Kift

Photo de Eric Christenhusk

La remise à jour aurait pû se faire avec Ma Valise. Ca a même été mon idée pendant un bon moment...

Idée non concrétisée dans la foulée de l'article et depuis les choses ont vaguement changées.
Je suis tombé amoureux.

[flash-back]
Je "collectionne" les Longueur d'Ondes. C'est mon magasine préféré au niveau musical, avec d'innombrables jolies découvertes. Même une année de prépa et la fréquentation d'un CDI qui possède les Inrocks et Télérama non pas réussis à modifier la donne.
Un jour, j'y lis un long article sur De Kift qui me fait déjà tilter l'oeil, sans que mes pas aillent jusqu'à leur musique.
[flash-back]

Or donc, je relisais à l'internat la semaine dernière cet article. Je ne sais pas trop pourquoi celui-là. C'est le seul que j'ai relu réellement. Les mots m'ont convaincu d'y aller.

Dans une morne après-midi d'entre-deux, comme souvent le dimanche cette année, sans occupations et un temps à la défaite, je vogue sur internet et sur Myspace.
Mot-clé : De Kift.

La première écoute a dû être Le Voyageur -les thèmes se ressemblent en ce moment ?-, parce que ma curiosité se porte surtout sur cette idée qu'ils ont eu de faire des morceaux en français. Ils sont néerlandais d'origine.
La voix est d'une étrange poigne. Ēmu.

Zwart Wit. Titre en néerlandais comme le titre l'indique. Plus énergique. Le chant semble ne plus être tout à fait le même. Mais toujours aussi joli.

Que dire alors de 7, le titre qui a donné son nom à l'album ?
Sublime. Impossible à mettre en mots. Trop touchante...
Simplement, soudain, peut s'ouvrir en craquant
Le grand coffre de tes pensées

Et puis il y a aussi cette scène, que seule la Blogothèque et ses concerts à emporter pourrait offrir, de musiciens dans un magasin à Paris.



Beaucoup de jolies surprises et d'écoutes à faire sur leur site officiel aussi : dekift.fr

Pour tomber amoureux à votre tour ? Vivement St-Herblain début Septembre en tout cas.

Ma Valise

Titre d'article volontairement dénué de jeux de mots.


Samedi, ça sentait plus ou moins les vacances et les voyages...

Après une matinée ponctuée de films et d'histoires improbables en Français, un midi caractérisé par sa non-originalité et un après-midi à moitié endormi, départ de la maison programmé vers 19h30, c'est-à-dire presque 20h au final.
Appel téléphonique -oui, je pense venir ; pourquoi pas pour la place, comme ça je suis sûr de l'avoir (merci)- et périphérique. Heureusement, j'avais eu la bonne idée de ne regarder sur mappy que lors de mon après-midi endormi. Il faut donc que je retrouve la route une fois perdu dans St-Herblain City.


Chapiteau enfin en vue à la Bergerie. Drôle d'ambiance, fête de quartier oblige. Attente entre chiens, ballons, repas pré-concert, herbe et discussions prépassionnantes (fier du jeu de mot ?).

Lorsque le Chapiteau s'apprête à ouvrir ses portes, une bonne partie des spectateurs emporte ses chaises avec lui. On verra bien comment ça se passera ensuite à l'intérieur...

On part vers l'entrée, parmi les derniers. On ne garde pas le billet, ils ne se contentent pas du talon -fétichisme déçu-. En compensation, un drôle de verre est offert alors que tout le monde est assis, même devant la scène.



Entrée (en scène) de Ma Valise. Vidage de verre à la va-vite et passage étape par étape vers les premiers rangs.
Je ne me rappelle pas spécialement de l'ordre des chansons. Ce qui est sûr, c'est que ça a commencé assez fort. (Cuidado ?)

Les souvenirs des deux concerts déjà vus remontent... C'était avant le dernier album. Mais ça a méchamment progressé depuis, alors qu'il y avait déjà de quoi prendre du plaisir. Ca respire la bonne humeur. J'aime bien la scène, peu de décorations mais juste ce qu'il faut pour laisser la porte ouverte.
Ce qui m'étonne par contre, ce sont les paroles françaises pour le moment. J'avais le souvenir de paroles presque exclusivement étrangères, ce qui donnait le charme au groupe.

Ce bon vieux Madam Sara est joué assez rapidement dans la soirée... Dans une version assez chamboulée. La fin devient le début. Le refrain et la plupart des couplets restent identiques, mais la chanson se finit dans un semi-dub très plaisant.

Le groupe a gagné en précision, tout en conservant ses échanges avec le public. Les changements de place et d'instruments sont plus rares, j'ai l'impression qu'avant c'était beaucoup plus fort. Maintenant, c'est principalement entre la batterie et la guitare -avec le nouveau membre.

La plupart des chansons sont tirées du dernier. Autant donc le dire, je ne les connaissais pas mis à part Kinshasa.
Pourtant, j'ai gardé en souvenir quelques bribes de chacune ou presque.

J'ai surtout aimé les paroles de La Maison Des Métallos, les explications engagés ou non sur des chansons comme Le Chant des Sans ou Humain En Chemin (tout est dit), l'esprit punk pour Handmade, la musique de Bul Ma Miin...
Je pourrais faire un inventaire bien plus long mais sans réel intérêt...

Ma Valise s'offre un premier rappel et ils reviennent (je crois mais je dois avouer que j'ai de sérieux doutes sur ma mémoire) pour Kinshasa -encore plus plaisante en live- et Bad Tard B.A.C. -introduite façon Morricone.

Le deuxième rappel a lieu au milieu du public, comme toujours, pour deux reprises en anglais. J'adore le principe. C'est assez fou de voir tout le monde comme ça, en cercle, avec ces musiciens au coeur.

Concert fini sur un petit nuage... L'impression de méchante progression a été confirmé tout au long du concert. Une Valise de fin d'année qui restera un très bon souvenir.

After habituel (?) : en flânant autour du chapiteau, avec un café et une part de tarte (hi hi), avec un chien qui se balade et passe par des trappes mystérieuses, en faisant son "groupi" qui demande une dédicace pour son CD, en souhaitant des "bonnes nuits"...

Et en retournant jusqu'à la maison. Par le Pont de Cheviré, toujours.

Allez, on remet ça Vendredi. P'tain de fin d'année de MALADES.

dimanche 8 juin 2008

Oublis et Fracas

Tout va bien ?
En tout cas, c'est les vacances... C'était Déportivo hier soir... Ca sera Ma Valise la semaine qui approche...
Et le Québec tout là-bas.




Aujourd'hui, je me suis replongé un peu dans ces groupes pop qui me faisaient vriber la tête il y a quelques mois ou années...

Je commence par la Belgique. Girls In Hawaii. Elle est de circonstance, elle s'appelle Time To Forgive The Winter.



Sûrement la première chanson que j'ai entendue d'eux. Pas la meilleure, mais suffisamment sublime pour avoir le droit à des écoutes en boucle.

Ensuite, c'est un presque retour en arrière. J'ai ressorti avec un grand plaisir mon album de Toy Fight il n'y a pas si longtemps. Et par cause à effet, évidemment, j'ai fini par aller à la pêche aux nouvelles chez les nombreux projets qui gravitent à proximité.
Je suis retombé amoureux de Morning Noon And Night. J'avais oublié à quel point cette chanson est une splendeur...



Pour finir, honneur au Québec : Malajube ! J'ai toujours adoré cette phrase : "Quand tu rugis tu rougis, la bouche pleine de confettis". Explication : aucune.



Et je chante sans soucis
Que la vie est belle sans jalousie
Et tu danses, danses, danses, toute la nuit

dimanche 1 juin 2008

Paris Ouvert

C'est parti pour une semaine de fous furieux...

Concours blanc à la clé. Ca va être génial.
Et la semaine n'a pas encore dévoilé comment elle se finira : Déportivo et compagnie en Sarthe ? Ma Valise pas loin de St-Nazaire ? Goran Bregovic au coeur de Nantes ?
Ca se décidera au dernier moment...

Une seule chose est sûre maintenant : j'ai un billet de train en directement de Massy TGV.
Je pars à 6h30 de Nantes.
Mon billet est assuré en cas de décès d'un proche... ou de moi-même.

Let's go.

Ils (en) sont encore là

On nous abîme,
On nous sépare,
Les années passent
Et nous n'avons rien changé.


Experience. CD attendu et innatendu à la fois. J'avais suivi les quelques vidéos qui annonçaient l'album mais des renseignements auprès du magasin le plus proche de chez moi m'avait peu motivé pour le prendre -il ne devait pouvoir arriver que sur commande et je n'avais pas envie de cette contrainte.



Pourtant, quelques semaines plus tard : le CD est là, dans les bacs... Prix abordable. Monnaie dans les poches. Sac avec sa boîte à l'intérieur.

La première découverte : la "pochette".
Ca veut dire quelque chose.
Ou plutôt ces "affichettes" avec une simple phrase tirée des paroles du groupe. J'adore le principe. Simple mais effet garanti agréable.

De retour à la maison, l'album file dans le premier lecteur sous la main. Impatience juvénile et une voix (sortie d'un film de Debord ?), une guitare, une batterie. Première découverte.
Les trois morceaux qui suivent sont des "vieilles connaissances" faisant parti des vidéos citées auparavant.

Une larme dans un verre d'eau : elle me sonne plus en tête désormais. Pour ne pas dire que c'est ma préférée de l'album maintenant.
Les aspects positifs des jeunes énergies négatives : LE tube ? LA chanson ? Juste énorme. J'adore. Et que dire des paroles ?
Ils sont devenus fous : un autre registre, qui exprime pourtant plus de rage encore. Voici le topo : "on s'indigne du fait qu'on abatte des forêts pour imprimer des magasines dans lesquels on s'indigne du fait qu'on abatte des forêts pour imprimer des magasines dans lesquels..."

Ensuite, le milieu de l'album est quelque peu faiblard par rapport au début, qui partait il faut dire en grandes pompes.
Ce ne sont pas des mauvaises chansons pour autant, mais elle me parle beaucoup moins.

Heureusement, La République Invisible me réveille. Ecrite avec Arm, chantée avec les même, mais je retrouve là le son que j'aime bien... Semi-noisy parfois à la guitare, des passages qui virent dans tous les sens, et les paroles déposés.
Voix d'Experience et d'Arm qui finissent par se mélanger, puis être seules avec un martelement. Nous sommes la république invisible !
La vérité, je n'arriverais pas à la définir. Son son est trop étrange pour être exprimé. Mais ça donne envie d'avancer, droit devant. La vérité, c'est l'alliance entre les paroles et la musique.
Des Héros. Le dernier des quatre titres "pré-album". Tout aussi bon que les autres, il annonçait lui aussi la couleur.

La fin de l'album découle d'elle-même, très agréablement, en roue libre. Un second morceau sur lequel Mary Jane ajoute sa voix qui passe mieux que le premier -qui faisait parti du "trou" du milieu".

Surtout, ça s'achève par cinq minutes d'Entre Deux troublantes (lieu commun, évidence) et dix minutes éponymes ... Une non-chanson qui dit tout d'elle-même : son déroutant, un album qui se tortille sur lui-même, mise en abyme, débats, bordel, contrôle incontrôlé...


La parole est à eux :

quitte à laisser nos chants s’ouvrir autant les voir se perdre leur éviter paroles et procédures d’avance acquises d’avance à terre et puis céder l’espace aux bruits des mots faire taire tous ces creux cette magnifique tendance à plaire
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aunque eso signifique dejar nuestras canciones abiertas incluso que se nos escapen evita palabras y procedimientos adquiridos previamente a tierra desde el principio y luego concede espacio al ruido de las palabras haz callar a todos esos creyentes esta magnífica tendencia a quejarse