dimanche 30 décembre 2007
30 Décembre. Ca semble être la bonne époque pour faire le point sur les 12 mois précédents, quitte à suivre la mode du classement...
Et des découvertes de l'année à faire encore, puisque je me suis rendu compte qu'il y avait quand même un bon nombre d'album que je n'avais pas écouté et qui était sorti. En commençant par le LCD Soundsystem, mais aussi en vrac : Hocus Pocus, Cocoon, Ma Valise, PJ Harvey, Alela Diane, Ma Valise, Rien, Dionysos, Caribou, Kwal, The Dead 60's, The Rakes, Hushpuppies...
Mais tout de même, parmi ce que j'ai écouté, qu'est-ce que ça donnerait sous forme de classement ?
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Maintenant n'hésitez pas à tout reclasser... Et puis c'est parti pour 2008 avec The Do et Girls In Hawaii, entre autre.
Libellés : Zic'
jeudi 27 décembre 2007
Une Histoire de Dentition
0 Barbarismes réactifs Déposé maladroitement par Côme aux alentours de 23:59Deux couleurs se rencontrent, le rouge et le blanc. Comme dans l'histoire de bleu qui rencontre jaune. Sauf que cette fois-ci, la couleur ne reste pas couleur. Un sentiment surgit de l'assemblage, une peur, qui se déplie petit-à-petit.
Elle grandit, et les premières dents de l'animal surgissent. Des dents qui sont musicales, parfois même des scies (au sens premier du terme).
Agrapheuse.
Perceuse.
Marteau.
Tronconneuse.
Le CD ? Etrange. Beau. Suprenant. Etincelant. Navigateur.
La pochette ? Accrocheuse et forte. Nourrissante même pour l'oeil. Accompagnée d'une peur (à) déplié(er) sur La Raïa.
Une quatrième d'album mobile, car rien n'est jamais fixe.
J'ai redécouvert La Raïa grâce à ses dents, parce qu'elles sont un chamboulement permanent comme cette quatrième.
Tout avait été dit sur eux. Tout est à redire, mais inutilement. On saucissonne les sons, on observe autour de soi, on suit frénétiquement un chat incapable que l'on est de dormir. On frôle parfois la folie de la répétition, plutôt deux fois qu'une, mais on retombe dans un monde froidement beau et chaleureusement inquiétant : l'instant avec le plus de "souffle" des quarante minutes de musique.
Avant qu'un chien ne fasse entendre ses aboiements... Et que La Joie donne le dernier mot.
Chaos.
Flou.
Néant.
Libellés : Chronique Album, Zic'
dimanche 16 décembre 2007
Quand Justin(e) rencontre Diego...
2 Barbarismes réactifs Déposé maladroitement par Côme aux alentours de 20:46Ferrailleur... Episode 3.
Ensuite, en sortant de la gare, c'est la voiture qui arpentait à son tour des quartiers terriblement hype. Même pour traverser uniquement, c'était difficile, long, mais avec la patience la voie fini par s'ouvrir.
Mais la soirée ne devait pas s'arrêter là. Un troisième lieu hype surgissait, cette fois-ci sous la forme d'une salle de concert. Une nouvelle fois pour entrer il fallait vraiment se faufiler, encore plus lorsqu'on arrive en retard d'un bon quart d'heure à cause des épisodes précédents, mais la voie s'ouvre et dès lors, le sprint temporaire semble parti pour de bon.
"Anecdote au passage", je me plais à me faire remarquer grâce à mon badge de la Girafe Masquée... Il faut bien faire de la pub', parfois.
Mais ça ne sera pas le plus surprenant... Ce qui frappe, c'est le nombre de personnes qui chantent, qui réagissent aux chansons les plus connus. Ca commence notamment grâce à l'enchaînement, dès le début, de Parle Moi et Arrete-Toi (qu'on appelle parfois aussi Un Animal Comme Toi, dans sa version définitive).
Alex se met aussi à partir dans de longs monologues entre les chansons... Parfois, il se trompe dans l'annonce de la chanson à venir... Il était aussi décidé à faire beaucoup de kassdédi, notamment à Andréas et Nicolas. Et il parle avec les slammeurs qu'il connait comme le batteur de 29/09. Par contre parfois il oublie les paroles, totalement, du coup...
Enfin globalement, le passage à 4 entraîne Justin(e) vers des pentes un peu plus énergiques... Alicia que j'aimais moyennement sur l'album m'a étonné (et rendu fou amoureux ?) vendredi. Puissante, classe, criarde. Rien que ça.
L'intro de Pour En Finir... de son côté a été modifié, mais à vrai dire je n'ai pas gardé vraiment de souvenir de ce changement. A priori, c'était pas transcendant donc mais pas mauvais non plus.
Et surtout, l'intêret, les passages attentifs du concert (et même là, étonnamment, ça se ressentait) sont pour les nouveaux morceaux en guise de mise-en-bouche avant le second album. Et là, ça sonne bien, très très bien ; surtout et avant tout celle qui répète un mot très souvent mais pour lequel ma mémoire est fatale, et qui commence par "Reich".
Le concert approche alors de la fin... Un jeune a l'excellente idée de monter sur des structures pour sauter sur la foule. L'aterrissage a dû être des plus douloureux...
Et par un phénomène myspace (?), Régulièrement Pop-Corn devient chaotique dans la fosse. Du n'importe quoi : en veux-tu ? en voilà !... Jusqu'à des slammeuses en version "superwoman" qui vous font tomber (puis casser) les lunettes. Moyen de flottements et de panique... Que faire ? Je profite "de loin" de la reprise de Je Suis Une Machine et des dernières notes...
... Passe-droit pour sortir du bar, malgré la sortie définitive, car il faut que je trouve une solution pour mes lunettes... Après un tour en voiture, vide de lunettes de secours et de scotch, c'est un bar qui me dépanne gentillement d'un p'tit bout adhésif qui fera office de fil de lunettes pour la soirée... (et plutôt bien, d'ailleurs)
Puis retour dans la salle en elle-même. Cette fois-ci, on évite les pogos donc premier rang à gauche. Place parfait en plus, je serais face au chanteur de Diego pendant tout le show.
Enfin, "anecdote[s de concerts] au passage" : on pourra noter le slam "deux en un" signé Fab' (encore lui) tandis que le mien sera agrémenté plutôt d'une perte de vêtements (une chaussure, rien d'autre), mais aussi la montée forcé d'une fille pour jouer de la guitare après qu'elle ai osé la toucher pour un premier couplet d'Existence Saine... D'ailleurs, ce passage marquera les esprits puisque un des nombreux d'jeuns éméchés demandera au moins 15 fois au guitariste, en levant l'index droit : "Euh... Tu peux me preter ta guitare... S'il te plaît ?". Il le fera de même à Till plus tard...
Un d'jeun éméché que je retrouve après le concert, il me semble, tentant de s'enfermer aux toilettes avec (beaucoup) d'autres pour fumer parce que c'est trop "cooool"... Le rire était plutôt ambiant avant, là je me demande si je ne dois pas plutôt avoir peur. (et je passerais sur l'intêret global de fumer en communauté entre deux concerts jusqu'à devenir totalement autre)
Passons plutôt à Guerilla-Poubelle, sans dessinateur fou, pour lesquels j'ai récupéré ma place adoptive. Je serais donc une nouvelle fois devant le chanteur.Mais cette fois-ci, l'espace est réduit autour de moi.
Bon, je ne me souviens pas vraiment du concert depuis le temps. Je sais que j'avais été suppris par l'énergie de Till, très très remuant ce soir là. D'ailleurs, quelques-unes de ses montées vers l'avant de la scène se révelait presque dangereuse.
Globalement, le set est assez classique et court avec un mix des deux albums. Tout aussi classiquement, les interventions seront longues et ponctuées de blagues : j'adore ! Kojack en pleine forme sort une vingtaine de blagues sur les nantais...
Les slams qui avaient été plus "discrets" pour Diego, comme le public en général, reprennent de plus belle : quelques-uns marchent sur les pédales, de l'autre côté d'autres tentent de justifier leur slam en lançant d'abord leurs chaussures sur scène.
Enfin globalement Guerilla-Poubelle, c'est toujours un bon concert parce que l'ambiance va avec et que les titres sont repris en coeur... Mais j'ai l'impression que Demain Il Pleut n'a pas eu le même effet qu'un an plus tôt à l'Olympic. Là c'était plus normal, le bordel étant même plus fort sur Etre Une Femme.
Bon, le principal regret sera de ne pas avoir eu un duo avec Justin(e), ni même Dans La Diagonale... Mais la principale joie sera la fin du concert, après un faux rappel : "Vous êtes malin, vous avez vu qu'il était marqué donc vous attendez juste qu'on revienne", Un Elephant Dans Une Porcherie ayant une puissance terrifique en guise de final. Mon titre préféré du dernier album, mais aussi parce qu'il rappelle beaucoup des guitares québecquoises.
Voilà en gros à quoi ça ressemblait...
Pour finir la soirée, diverses discussions avec des personnes faciles à croiser lors des concerts nantais (voire parfois angevin), petit tour dans les différents merch' (sans repartir bredouille d'ailleurs), on me reconnait même sous un pseudo qui remonte au premier concert de Guerilla en terre nantaise il y a déjà quelques années de cela à quelques pas du hangar à bananes.
Soirée réussi et agréable donc ?
La suite arrive bientôt, puisqu'il fau(dra) que je parle d'un album acheté ce soir là.
Libellés : Review
mercredi 5 décembre 2007
La mécanique du rêve - ou magie du réel.
3 Barbarismes réactifs Déposé maladroitement par Côme aux alentours de 20:03Aujourd'hui, journée étrange... Un long voyage interminable, entre réalité et rêve. Dormant dans le temps.
Et surtout, des moments où l'on dort. On sent qu'on le dort. On ne peut pas être en train de faire autre chose que cela...
Mais pourtant, toujours un lien avec la réalité, aussi quelconque puisse-t-il être. Atterir dans la beauté de la mouvance immobile. Comme une chanson d'Arcade Fire, en quelque sorte, qui semble provenir d'ici mais embarque ailleurs.
Comme un livre de Mathias Malzieu, alias chanteur de Dionysos à ses heures. Prendre la réalité la plus simple, sans être banal, tout au contraire et en extraire le merveilleux. Métamorphoser tout et rien. Etre finalement plus proche que jamais de ce que sont les choses en tant que chose.
Quitte à parfois user d'anachronismes naïvement plaisant, parce qu'on parle toujours du passé en fonction de son présent, incapable de s'en démarquer.
Et puis toujours les mêmes thèmes qui débarque et s'immisce au plus profond des mots.
Une lecture qui semble naturellement foisonnante... Une puissance enfantine avec la fragilité adulte. Non-paradoxe du rêve, des songes, de l'imagination.
Et de l'émerveillement. C'est exactement ça. Pas du merveilleux, mais de l'émerveillement.
Méritant sûrement une relecture, d'ici quelque mois, avec une nuit totale sur soi dans la foulée.
Comme une chanson d'Arcade Fire, en somme.
Libellés : N'imp'
dimanche 25 novembre 2007
LC! : Sound (dé)System !
1 Barbarismes réactifs Déposé maladroitement par Côme aux alentours de 22:19Y'a des moments, comme ça, où on écoute souvent une musique sensiblement proche. Mais pourquoi ?
Foutraque. Langage familier. Signifie : extravagant, fou.
Mais avec l'idée pour moi dans ce mot qu'il y a un mélange d'un peu tout... Qu'on fait une sorte de mixture, un melting-pot afin d'essayer de déboucher, par hasard, sur la plus sompteuse car improbable recette possible.
De la pop foutraque. Rien que ça.
J'ai déjà parlé, à de nombreuses reprises et même ici de groupes que j'admire pour cela... Pour leur capacité à donner une autre musique. Dernièrement, c'était The Go! Team qui était à l'honneur.
Encore un groupe à point d'exclamation, mais pas que (sinon ça donnerait Tchik Tchik Tchik), et qui fait croire qu'ils sont espagnols alors qu'il faut traverser la Manche pour leur rendre visite (mais c'est pas El Presidente, j'ai parlé de point d'exclamation, enfin !)... Los Campesinos! !
Parlons chiffres : 7 personnes. 3 filles... Donc 4 garçons. Et 3 guitares aussi... 1 violon, 1 clavier...
Please don't tell me to do the math(s) !
Ok ok.
Que dire alors sur ces écossais ? Une ressemble certaine avec Architecture In Helsinki et tout ces groupes que j'évoquais indirectement plus haut. Mais aussi, j'ai l'impression, une musique plus incisive pour des voix elles plus "posées", un peu à l'inverse des australiens.
Mais une musique qui explose les frontières, à l'heure de la mondialisation à outrance. Toutes les frontières.
Et que l'EP Sticking Fingers Into Sockets, bien que manquant de variations, promet un beau premier essai début 2008, grâce entre autre à ses passages totalement inutiles et gratuits...
Et parce que le dernier single, The International Tweexcore Underground, montre de grandes et belles montées en foutraque punko-pop. Pour le plus grand malheur de mes oreilles en manque de sommeil.
Si vous ne savez que faire des vos heures gagnées, vous êtes autorisés à aller faire du lèche-lecteur sur un site officiel et/ou un myspace.
A quand une tournée avec Help She Can't Swim (ou Architecture In Helsinki c'est comme ils veulent) ?
Libellés : Zic'
dimanche 11 novembre 2007
Pour continuer dans le rythme "intense" des articles...
Alors pour cette semaine, ça sera "quelques" morceaux de Blur, chiffre difficilement rétréci à cinq. J'en aurais bien mis le double, mais ça serait devenu "contre-productif"... Qui viendra ici pour écouter 10 morceaux, aussi fabuleux soient-ils ?
Parce que Blur représente une foule de choses : musicalement, sentimentalement, vitalement. Tout simplement aussi parce qu'ils explorent tout une partie de la musique "rock" : du hit imparable façon Song 2, à la pop "niaise" des débuts, au rock expérimental voire parfois des relents électro. Tout en consommant et en digérant, au fur et à mesure, des influences très diverses, comme les sonorités africaines sur Think Thank.
Alors quels titres mettre en écoute ?
Autant commencer par le plus "simple". Pour l'histoire personnel, je pourrais parler de Fifa 99 qui avait illuminé mes jeunes années informatiques, et qui doit être un des seuls jeux où j'appréciais particulièrement le générique avec sa musique... Song 2. Et puis je pourrais parler de ce vague souvenir, bien trop vague, où j'avais vu dans Nulle Part Ailleurs un live [Autant dire que la musique me passait au-dessus, à l'époque]. Mais cette fois, j'avais noté que la musique était celle du jeu... Et écrit dans un coin de ma tête : "putain, BLUR !". Sûrement avec un marqueur...
Ensuite, une face B ou plutôt LA face B. Il s'agit de celle qui restera toujours imbattable pour moi dans ce domaine. Le single était Music Is My Radar, qui n'apparaît que sur le Best Of du groupe, chanson au combien jouissive. Mais quand à côté, la face B est nommé Black Book... Ca parle de soi-même.
Et on retourne un peu dans le temps "londonien". 1992, 13. Histoire de chiffres donnant des nombres... Et une chanson qui m'a longtemps effrayé, peut-être toujours encore. Et c'est en cela qu'elle est "sublime". La beauté de la peur... Ce morceau me remue les tripes à chaque fois.
Pour finir, il me fallait un extrait de Modern Life Is Rubbish : le 2ème album mais peut-être depuis quelques mois mon préféré. Seulement, laquelle ? Ca fait mal de ne pas mettre For Tomorrow, Turn It Up, Advert, Chemical World et les autres. Mais ça ne sera que partie remise. Il faudra que je parle de tout cela en tant qu'unité, un jour.
Pour cette fois-ci, ça sera Pressure On Julian. Cette chanson représente bien ce que j'aime en Blur. Une mélodie simple au départ, et qui s'emballe petit-à-petit jusqu'à l'émerveillement.
Libellés : Zic'
dimanche 4 novembre 2007
Expressions Brumaires...
3 Barbarismes réactifs Déposé maladroitement par Côme aux alentours de 22:20Un texte, c'est simple à faire... Il suffit de mélanger des mots les uns avec les autres.
Il marchait, tel un berger de l'impossible, tel un guide pour chaque chose que nous sommes incapables de voir. On ne pouvait pas non plus dire qu'il était seul, mais on ne pouvait pas dire ce qui l'accompagnait. C'était là que résidait la force de sa ballade nocturne.
Ainsi, il continuait inlassablement sa route, avec le rythme incessant d'une boucle endormie qui ne réalise même plus qu'elle continue toujours sur le même chemin. Il allait et venait aux quatre coins du monde, revenait parfois même sur d'anciens pas. Mais pourtant, cela ne le dérangeait pas. Il était en paix avec lui-même, l'esprit nomade, car les étoiles le perturbaient toujours moins dans ses moments là : hors de tout, proche de rien.
Ses pensées allaient de la chenille au marteau, il refusait catégoriquement de les fixer par peur mimétique de devenir une cascade en vadrouille. Il ne voulait pas de toutes les sacristies printanières et autres clivages sophiques qui auraient pû être pourtant son quotidien si il était resté, comme il doit l'être, là-bas dans son grand Nord.
Les étoiles étaient devenues une chance, il se rendait enfin compte du rôle qu'elles avaient joué pour modifier la rage intérieure qui sommeillait en lui. Toutes les étoiles, là-haut, dans un ancien grand Nord, avaient fait un appel au secours, par leur mine de lampes, en guise d'adaptateur symphonique pour son esprit. Un caribou s'était donc montré réceptif à celui-ci, il l'avait pris pour un "yaup" enfantin en quête de nourriture, en quête de la voie lactée maternelle que leur refusait Dieu. Et alors, sans qu'il le sache, elles étaient devenus un trieur de l'habitude, un bordel du roulement, une attitude souterraine qui le guidait à chacun des instants qui parvenait en lui.
Le caribou n'était plus l'enveloppe du monde brut. Désormais, le caribou deviendrait l'astronaute en bocal de tout ce qui devrait être, refusant ce qui est.
Afin de brûler l'éternel.
Et maintenant, on ne devrait plus le revoir... Je pense que la boucle est bouclée. Plus besoin de refaire le lacet.
Libellés : N'imp'
lundi 29 octobre 2007
Abomination ! (comme dirait "certain"), j'ai oublié de faire un article depuis des années soniques...
D'un point de vue strictement matérielle, vous devrez retrouver une bande venue d'une proche contrée : l'Angleterre, entre Brighton et London. Mais toutefois, ensuite, cette preuve est "insituable" sur l'échelle terrienne. Il faudrait plutôt que vous fondiez une nouvelle géographie pour le faire. Ce qui pourrait d'ailleurs vous débarasser de la vieille et de sa pension qui réduit votre budjet considérablement.
Pour cela, vous pouvez commencer par chercher des Fausses Identités, des Clés de la Ville et même dans le meilleur des cas le Langage Universel. N'oubliez pas que le principal, c'est de retournez dans votre enfance... Dans votre éveil totalement libéré face au monde. Dans votre folie insouciante. Dans votre Candide musical... Faîtes-le bien.
Une équipe sera toujours sur le départ pour vous aider, si besoin. Vous pourrez même faire appel à des étrangers.
Vous ne serez plus, vous-même, qu'un étranger en terre étrangère, libre de vos mouvements.
Prêt à accomplir ce que vous aviez toujours voulu faire au fond de vous.
The Go! Team.
La Modif' et L'alchimiste mélangé, c'est vraiment spécial... Un peu comme tout, en réalité.
Libellés : Chronique Album, Zic'
dimanche 28 octobre 2007
Review rapide...
Plus exactement, c'est le cas depuis hier soir... Mais moi j'ai profité d'un concert ce soir.
Au programme, gratuitement, Seth Faerzoglia alias le leader de Dufus pour ce qui a été appellé un "opéra rock".
Demi-tour, ou presque, et direction le "Café Grimault" dans une rue que je ne connais même pas. J'arrive... Je pense être en retard, ce n'est même pas le cas mais c'est blindé dans le bar. Mince, mince... Tant pis, on va se frayer un chemin étape par étape. Et au final, je serais assis idéalement face au chanteur.
Le concert en soi ? Baclé... Seulement 6 "chansons". Cela aurait été payant, j'aurais réclamé un remboursement.
1°) 5 minutes de chauffe assez calme...
2°) 45 minutes de folie... Alternance entre passage littéralement folk et d'autres bien plus énervés avec un chant "explosif" et surprenant. Il y a eu quelques "onomatopés" du plus bel effet aussi... Et un cassage de corde au 2/3 qui entraîne une histoire drôle de la part d'un membre de Dufus que je n'ai pas compris, mais vraiment pas... Normalement, cet opéra est avec des marionnettes mais étant donné le lieu, c'était difficile. C'est promis que ça sera fait pour le printemps prochain.
3°) Applaudissement très nourris qui entraîne une nouvelle chanson... "How long ?" "An other of 45min !..."
5°) Tous les membres de Dufus sont appellés à venir sur scène... Petite impro d'une de leur chanson... Scène surréaliste avec des musiciens qui se "répondent" (2 aigus contre 3 graves), qui tapent un peu partout, qui s'amusent avec une lampe... Fort, juste très fort.
6°) Conséquence directe, des applaudissements encore plus nourris qu'auparavant. Conséquence indirecte, une sorte de slam de la part de Seth... Un slam "habité". Impressionnant, même si on comprends 1 mot sur 10 ça donne la chair de poule.
A noter aussi les habits du chanteur... Bizarre, confectionné par lui-même si j'ai bien compris. Et tous les membres de Dufus globalement ont leur look "particulier"...
Exemple de ce que peut donner la musique dufusienne :
C'était quand même très bon. Jolie découverte que je vais poursuivre a priori.
Libellés : Review
Petit retour dans la période "cours" malgré l'idée vacancière présente depuis quelques heures... Une journée de quelques heures, tout en variation.
La routine du lundi matin se met en place... Du réveil à 6h30 jusqu'au départ en catastrophe 1h plus tard et des oublis occasionellement fréquents. Le train se passe sans véritable traquas, d'autant que mon sac est volontairement allégé cette semaine. Et puis on retrouve un peu les même personnes dans ces trains du lundi matin.
Premier changement, dès l'arrivée angevine... Et surtout, l'attente devant la FNAC jusqu'à son ouverture à 10h. Là, ça sera l'achat en vitesse (monnaie-prépréparée) d'un CD et la course jusqu'au bus, où un manceaux m'attendait en même temps que son bus (la classe). Retour dans la routine : le sac est déposé au lycée, le cours d'allemand est toujours aussi intensif (mais à trois, ça serait difficile de faire autrement).
Changement d'optique, après les réjouissances du début de matinée... 6h de DS à venir : 1h de vocabulaire d'outre-manche (ou outre-atlantique ?) puis 5h de vocabulaire outre-intelligible.
"Pourquoi la souffrance ?". Question qui serait venu de toute façon à l'esprit quand on reste un certain nombre d'heures à la même place, à côté de la racaille de la classe dite aussi "coloc".
Le véritable interêt de l'article est ici.
Ceux qui veulent ne sont pas obligés de lire les pérégrinations ci-dessus. (mais certains me feront remarquer que, dans une logique certaine, ou une certaine logique, si ils sont rendus ici dans la lecture c'est qu'ils ont lu ce qu'ils précèdent... Et bien : "ou pas".)
Bref : avant-première du dernier Gus Van Sant aux 400 Coups, Paranoïd Park.
Plus abouti qu'Elephant. C'est la première pensée qui me vient en sortant. Je suis époustouflé, c'est le terme. En fait, je ne suis pas dans le même état qu'en sortant de Last Days "à l'époque". C'est différent. Et pour cause, il est beaucoup plus proche qu'Elephant... Mais il y a un plus par rapport à ce dernier. Surement parce qu'il donne à voir la réaction après le meutre accidentel, et non pas ce qui précède. Comme d'habitude, enfin, le film est magnifié par la BO.
C'est tout ce qu'il a à dire. En-dehors d'une dernière incitation à aller le voir pour se faire son propre avis dessus.
Et ensuite, c'est la fin d'une frise et d'une journée...
Libellés : Chronique Ciné, N'imp'
dimanche 14 octobre 2007
13 Octobre... La soirée où y'avait de tout et partout, en même temps... Ou presque. Bref... Une nouvelle review en perspective.
Soirée qui se décline en trois temps, façon Michel Butor : Déportivo étant la femme avec qui je suis marié depuis des années, le match de rugby mon fil conducteur pour rejoindre ma maîtresse CCSF?... Mais en fait, là où Butor fait le voyage aller, moi j'ai fait le retour.
Je commence donc par rendre visite, pour la première fois, à CCSF?. Enfin je pourrais dire plus tard : j'y étais ce soir là. Et ça valait le coup... On ne parlera pas des quelques erreurs, on se contentera plutôt de se remémorer la bonne ambiance, les bons morceaux, Stupid Girl qui a toujours autant de succès et le côté "chaleureux" du bar. En résumé, je suis content de les avoir enfin vu...
Ensuite, y'avait l'interrogation entre le match et Les Morues. Le choix se portant sur Les Morues, après concertation intensive. Set classique dans un premier temps, et puis un peu de piment lorsque le son des micros-chant disparaît. Que faire ? Un peu d'impro tout d'abord (yeah), puis on recommence le concert dès le début mais sans le chant donc si on excepte le refrain crié (re-yeah), puis on continue là où on en était rendu... Et c'est là que le miracle se produit, avec une solution trouvée pour le chant, sauf que j'étais à côté des enceintes quand il a repris. (et là, plus du tout yeah...) Du coup, la fin se fera pour moi plus éloigné de la scène, à côté d'un poisson retrouvé... Mais comme ça, cela a été l'occasion d'un "chant" en "choeur" sur "Soumets-Toi", et pour finir dans l'habituel : 53.
Allez c'est parti, on file voir le match sur un écran géant. Sauf que finalement, on sera loin, on verra pas grand chose, et la partie du match que j'ai vu correspond à un 6-0 pour l'Angleterre. Donc une ellipse temporelle est de rigueur et de circonstance.
Départ pas trop tard ensuite, direction l'Ecole Polytechnique... presque pas galère à trouver. Heureusement qu'il existe des gens dans des brasseries qui viennent de La Roche Sur Yon et qui savent où c'est : pas la première sortie, mais la deuxième. (merci à toi, ô personne que je ne reverais jamais mais qui m'a fortement aidé sur ce coup)
Puis c'est l'heure de la panique une fois sur place : 1°) Il existe des places libres sur ce parking ou quoi ? 2°) Je peux rentrer s'il vous plaît ? 3°) Euh, Déportivo ils sont mis à 21h30 sur la prog' !... et il est 00h00. Mais premier soulagement lorsque j'ose demander à Julien si ils sont déjà passés... Et puis ensuite quand je trouve Kiko (salut à toi !), accompagnée par Rockaddict (salut à toi aussi !), alors que Blankass est sur la scène. (Blankass c'était comment ? Euh.... J'ai pas vraiment écouté on va dire, mais ça n'avait pas l'air très convainquant.) Enfin bref, le matos est ensuite installé pour la triplette pendant que ça discutaille vaguement à droite et à gauche, que je me promène à droite et à gauche (ils ont pas de café ? J'suis crevé moi, ils auraient pû y penser !), et que je prends une dose (de quoi ? mystère (hihihi)) par mesure de sécurité.
Rentrons plutôt dans l'heure de vérité, et "Ouvr[ons] La Porte", après que le Majordome Kiko nous ait fait part de sa présentation dans sa forme classique... Et puis ça enchaîne sévère avec dans le désorde une bonne partie des chansons de Parmi Eux, comme Roma ou Sur Le Moment. Ensuite on a eu le droit à La Brise.. Qui continue encore et encore de gagner au fil du temps, et en live c'est vraiment la grosse tuerie, et plutôt agréable en volant sur du "Brassens à l'unisson" ; puis "Ne Le Dis A Personne" qui est vraiment "jobartiste" aussi bien à écouter chez soi ou dans une salle-gymnase. Ca me permet d'enchaîner sur l'éclairage pendant tout le concert qui a été très agréable à voir ou percevoir, comme le final de la chanson dont je parlais avec une période "clignoctique" (ça ne veut rien dire en soit, mais ça exprime bien mon ressentiment et comme je ne retrouve pas le terme exact)... Ca voudrait le coup que je me pose pendant un des shows, un jour, ou l'autre.
Etrange ou bon signe ? En tout cas, la réécoute live des Bières m'a prouvé que je m'étais habitué aux violons et que j'étais même devenu demandeur. J'avais vraiment l'impression qu'il manquait un petit quelque chose. "La Salade" réveille le public suite aux "nouvelles", tellement qu'il y a un débarquement scènique pour reprendre le dernier couplet. Ensuite je ne me souviens plus tellement de l'ordre exact des chansons. Mémoire ?... Pour finir en suivant l'état qui progressait en moi, c'est-à-dire en vrac, je retiendrais ma découverte attentive de Blue Lights suivi de la nouvelle version de Suicide Sunday pour laquelle je me suis vraiment "posé" dessus pour bien la retenir, ainsi que d'autres nouvelles pour lesquelles je suis incapable de dire laquelle est laquelle mais qui semblent de bons présages pour le 22. Le meilleur moment du concert fût "I Might Be Late", cette chanson est vraiment incroyable je trouve, enfin je sais pas elle a ce petit quelque chose en plus par rapport à toutes les autres... Et puis quand Jérôme s'emmèle un peu dans ses paroles c'est toujours plutôt drôle, et puis ce petit kazoo... Sourire instinctif jusqu'aux oreilles, si ce n'est plus. (ça rappelle de "vieux" souvenirs.)
"Une chanson [...] que vous devez surement connaître" : Parmi Eux. Bordélique à souhait, mais pas autant que 1000 Moi-Même... Et on approche petit à petit de la fin, mais on y est pas encore. Il faut "attendre un petit moment", assez petit d'ailleurs, pour qu'ils reviennent sur scène achever ce qu'ils ont commencer par A l'Avance, avec David évidemment et puis puisqu'un concert de Déportivo n'en serait pas un sans celle-là : Paratonerre, dans une "version longue".
En tout et pour tout, je ne sais pas combien de temps ils ont tenus sur scène mais c'était vraiment intensif, avec beaucoup de délires petit-à-petit avec le public : chanter We Will Rock You, faire faire quelques olés, obliger un voleur de set-list à parler avant qu'il parte etc.
Et au final, une seule envie : les re-re-re-revoir dans une petite salle comme le Chabada ou l'Olympic... Rendez-vous est pris pour le 31, avec le 22 sur l'itinéraire.
Et dans tout ça, je bosse quand moi ?
Libellés : Review
dimanche 7 octobre 2007
Smokey Thunder Canyon Down Rolls
3 Barbarismes réactifs Déposé maladroitement par Côme aux alentours de 20:16Chose promise, chose dûe...
Au lieu de cela, je me contenterais d'offrir des ressentis en vrac face à mes premières écoutes du dernier opus sorti par Devendra Banhart : Smokey Rolls Down Thunder Canyon.
- Wouah, quel titre !
- Mais l'objet en lui-même est splendide, ou bien ? J'adore les petits dessins dans le livret, j'adore le CD qu'on pourrait croire peint, j'adore...
- Devendra Banhart, ça reste du Devendra Banhart quoiqu'il arrive. Toujours aussi efficacement beau...
- Premier changement remarquable, c'est que les sonorités sont jusque-là très hispaniques.
- Samba Vexillographica, ou "la chanson qui fait croire que tu es au milieu de la jungle".
- Seahorse : montée en puissance pendant 8 minutes pour aboutir à du rock des années 60... Qu'est-ce que j'avais dit avant ? Rien, rien...
- "La mer qu'on voit danser le long des golfes clairs". Mince, mais non, j'ai pas changer d'album, et pourtant musicalement c'est ça. Génial. La meilleure de l'album ?
- On est encore revenu dans les années 60, alors que le titre pouvait faire croire à un retour en terres hispanisantes ? "Déroutamment" bon.
- Contre-pied avec la plus mélancolique des chansons jolies, ou l'inverse.
- Et par conséquent, ça se finit par un demi-tour complet. J'ai l'impression d'entendre du Hendrix au début.
- "Lover", la future "I feel liked a child" ? Mieux vaut la découvrir rapidement, avant la pub' qui l'utilisera, parce qu'évidemment c'est donc un tube en puissance.
- Carmencita... Une ballade... Finalement non, un hymne pur et dur, qu'on chanterait volontiers un soir sur la plage avec ses amis...
- Pour finir l'album, comme pour toute traversée, la fin est plus sereine est plus calme. Bien que tout soit relatif, et donc il y a dans la première un peu d'électro, mais ensuite on retrouve comme au début de l'album le Devendra Banhart "d'avant", de Rejoincing in the Hands.
- My Dearest Friend. Peut-on faire meilleure fin ?
En résumé relatif et abstreint par le temps : un album qui part un peu dans tous les sens... Déroutant, mais si agréable. Une sorte de voyage orchestré dans lequel on se laisse porter.
Et toute cette réflexion pour aboutir à une finale absurdement parfaite (dans le sens où elle va dans celui que je veux) : ne dit-on pas que les voyages forment la jeunesse ? Alors pour profitez de celui-ci, je reste encore un peu un enfant.
J'ai vraiment plus l'habitude de le faire. Il va falloir y remédier...
Libellés : Chronique Album
mercredi 3 octobre 2007
L'avantage cette année de la spé géo, c'est que je vais avoir le temps de faire plein de conneries... Comme réécrire des dicos ! Youhou... Et puis du coup, j'ai une vague motivation pour ce blog soudaine. Après aucune idée si ça restera... Mais j'ai une faim de chronique. La drogue, c'est (vraiment) mal.
Eteindre : utilisation de peinture noirâtre.
Fenêtre : ouverture entre la braise et l'incendie.
Créatif : invention de la vie non-chauvine.
Lego : ce qui se fixe en tournant mal.
Théorie : mélange sino-indien.
Trieur : pour se métamorphoser suivant l'époque.
Blouse : tristesse du monochrome.
Bohème : l'amour spirituel.
Centre : âme "ouais". (pouvant être dite positive)
Gomme : retour à la case départ.
Professeur : voir lecteur.
Vrille : urbanisation par aire.
Classe : ensemble de chaises.
Social : pour mieux manger l'autre.
Division : séparation remarquable à l'oeil.
Anomalie : normalien de la faune.
Retraite : servitude par l'âge.
Actif : vie avant le chauvinisme.
Libéral : sortie le lion (ou la coccinelle) de sa cage.
Rural : manifestation nommée "grogneuse".
Litote : rapidité d'un monde sauvage sans amour.
Réseau : voyage aquatique.
Allumer : incompréhension par la blancheur.
Lecteur : ce qui passe du simple au compliqué.
Pause : courage de laisser respirer son corps.
Précaire : ce qui est dans un désert certain.
Chauvin : personne voulant croire à un feu éternel chez lui.
Normalien : gradation extrème du vraisemblable.
Abscès : blocus des accès.
Chaise : ce qui s'interroge.
Charge : attaque pesante.
Poème : amour corporel.
Campagne : ce qui poursuit ou précède la grogne.
Cahier : néant quotidien du passé.
Mémoire : ce qu'on oublie d'utiliser.
Et voilà... J'ai pas vérifié ce que j'ai écrit, c 'est du quasi-brut, alors je sais pas ce que ça vaut et je ne sais même pas si y'a des mots que j'ai déjà pu traiter auparavant. Bref on verra ce que je fais ce week-end, si j'ai le temps. Surprise, surprise...
Libellés : Dico
lundi 3 septembre 2007
Nouvelle étape, nouveau changement... En même temps, un changement peut-il être vieux ? C'est un peu comme les autres alternatives tout ça...
Que va devenir ce blog ?
C'est la question qui trotte dans ma tête depuis un moment déjà. Une question de plus en plus essouflée, sans avoir trouver la réponse. Je ne me vois pas arrêter, pour la simple raison que je me plaisais bien ici (malgré des périodes de "vide" inévitables)...
Cependant, face au flot d'incertitudes qui est en train de m'envahir... et presque deux semaines vacantes d'articles, la question du devenir est vraiment inévitable.
A priori, je mets le blog en stand-by dans un premier temps, avant de voir ce que cela deviendra. Autrement dit, je ne réponds même pas à ma question ! Bref, c'est n'importe quoi et c'est ça qui est bien...
Je part vers ce grand ami appellé le "rien". Lui qui est froid pour certains, agréable pour d'autres, car "à l'abri de l'enfer, à l'abri du bon Dieu". (et ceux qui disent que je pique tout à Luke... c'est vrai) Et peut-être d'ailleurs que je ferais un blog parallèle pour parler de mes ressentiments face à la prépa, ou alors que je le ferais ici mais normalement ce n'est pas la place.
Bref, et je terminerais là-dessus (ouf, n'est-ce pas ?), faisons un départ en musique. Musique d'enterrement "made by Côme"... Non, quand même pas. Et puis c'est une autre et longue histoire ça. mais ça ferait le sujet d'un excellent article, je note.
Solution de facilité avec "Au Revoir et Merci" par les Zab'... Mouais... Des extraits de l'énorme BO de Weeds ? Ca se tente. Un peu de folie "venue de Montreal"... Ca se refuse pas !
Résultat des courses : un mix avec 6 chansons...
Little Boxes - Elvis Costello (Malvina Reynold cover)
Bathtime In Clerkenwell - (The Real) Tuesday Weld
Music When The Lights Go Out - The Libertines
Heimdalsgate Like a Promethean Curse - Of Montreal
La Terre Ferme - Luke
Au Revoir Et Merci - Zabriskie Point
La facilité a quand même du bon, parfois...
mardi 21 août 2007
C'est la période de "l'oppression féminine" en ce moment... Alors, le morceau de la semaine sera Ladykiller par My Diet Pill.
C'est tout ce qu'il y a à savoir... Now you can listen.
Parce que c'est quand même un "putain de morceau".
Libellés : Zic'
lundi 20 août 2007
Une review, ça faisait longtemps...
Premier road-trip pour aller voir un concert, à savoir Eiffel, Riké et Shakaponk du côté de Pornic.
Arrivée sur Pornic dans l'après-midi, une lueur d'espoir avec un ciel dégagé et le soleil qui pointe son nez... Mais ça ne durera pas longtemps. Fin d'aprèm' sur une plage venteuse, petit tour à la Fraiseraie (C'est là-bas qui faut aller, pas chez leur concurrent, enfin !)... Bref, on fait les touristes classiques avant de scinder le groupe qu'on avait formé en deux : ceux qui rentrent (préparer une fête) et ceux qui m'accompagnent au concert.
Seulement le premier problème, c'est que je ne sais pas exactement où c'est... C'est l'occasion de visiter Pornic, le parking d'un supermarché (non-Universitaire), la route pour aller à St-Nazaire, l'étang du Gros Caillou (mais il est où le gros caillou ?)... Finalement, c'est au moment où on se dit qu'on trouvera pas (on a qu'à suivre la voiture, elle y va peut-être !) qu'une barrière avec des affiches directionnelles fait son apparition. Sauvé... Ou presque, puisqu'on débarque dans un grand champ en guise de parking avec pour consigne d'aller tout au bout.
Il pluviote à ce moment là sur Pornic, mais rien de dramatique... Encore quelques alléas comme de nombreux oublis, puis finalement on s'installe en face de la scène.
Le cadre est absolument magnifique, juste à côté d'un lac et une scène relativement grande.
Puis c'est l'attente pendant de longues minutes, toujours sous la pluie. Heureusement pour passer le temps, y'a un homme qui traverse le monde à pied et qu'il m'a bien semblé reconnaître : Kiko. L'occasion d'aller discuter un peu, de glaner des informations (Eiffel en premier, d'ici 20 minutes ? Parfait) et puis de se dire "à St-Nolff" si on se recroise pas...
Eiffel arrive donc sur scène, entame Shalom, et la pluie s'arrête. Ensuite, les chansons de Tandoori défilent toutes aussi bonnes sur la scène que sur l'album, surtout que le Romain Humeau est assez impressionnant, avec notamment Tes Vanités et Ma Part d'Ombre.
"Tiens, ce riff me dit quelque chose"... Saoul ! Premier "grand moment" de mon côté... Et c'est à ce moment là que la pluie a decidé de revenir. Et pendant ce temps, le bassiste est définitivement parti pour son concert... impressionant lui aussi. Finalement ce concert devait être pluvieux, et donc c'est avec la pluie qu'il commence rééllement. Ne Respire Pas qui enchaîne sur la même lancée... En fait, même plus la peine de le dire puisque cela aura été du même niveau (quasiment) tout le long.
"On va faire un truc, c'est qu'on va demandé à Dieu qu'à la prochaine chanson la pluie s'arrête... Sinon... Euh... Sinon on boude". Peine perdue.
On arrive à Bigger Than The Biggest, dans une version gargantuesque. La pluie se fait de plus en plus forte, rendant l'éclairage et la fumée sublime... Jusqu'à oublier le froid et la "folie, ô vieux monde bancal" même en T-shirt. D'autant plus qu'au milieu du morceau, le micro est embarqué par Romain qui se met à entamer des bruits bizarres ou un chant en espagnol (? à vérifier ?) laissant au désarroi complet le bassiste et la guitariste qui ne savent plus quoi faire pendant quelques minutes. Finalement, ils improvisent un petit truc, 20 secondes, et voilà que le morceau reprend sa route normale : "Mais peut-être a-t-on les yeux perdus dans un vieux radiateur de salle de classe"... Dispersés, dans un genre totalement différent mais avec sa même pluie "bienfaitrice" dans le sens où elle renforçait quand même la musique. Des frissons comme j'en ai rarement eu, magnifique.
On revient sur le 1/4h des Ahuris avec Tu Vois Loin, qu'on entendra pas en entier. Une coupure générale du son nous empêchera ce plaisir... Le temps semble parti en tempête. Mais finalement, après une petite clope et une légère discussion avec le public ("T'façon vous pouvez pas vous plaindre c'était gratuit") Eiffel reprend avec un Sombre qui colle idéalement à l'ambiance, malgré la réclamation faite de "Prends Ma Main".
Le concert s'achèvera rapidement ensuite avec une version live de Hype qui m'a réconcilié avec la chanson (comme avec toutes les chansons des anciens albums, en fait) et un petit rappel mais je ne me rappelle plus de la chanson...
Au final, c'est aussi la fin pour moi, malgré les conseils de Kiko qui m'avait dit que Shaka Ponk ça valait le coup. Je voulais surtout voir Eiffel, et puis mes accompagnatrices du soir était déjà rentrés à la voiture pour cause d'une pluie vraiment trop abondante. Un retour sans embrouille (ou presque, hum...) et une direction de Nantes bien mieux indiquée !
Conclusion : Un concert très convainquant d'Eiffel, qui m'aura tout simplement donné envie de les voir une seconde fois. Mais ça sera pour un concert en salle... ou en Novembre comme il devrait faire plus beau (fin de phrase "Made by Lucie") !
Maintenant, y'a plus qu'à attendre St-Nolff (im)patiemment.
Libellés : Review
lundi 13 août 2007
La flemmardise est un fléau bénéfique pour la santé... Si la santé des blogs n'existe pas.
On continue dans la série pour les groupes "tenant particulièrement à coeur malgré une musique dite différente". Pour aujourd'hui, nous feront un "quadratour" dans les profondeurs australiennes au climat si finnois : comprendre Architecture In Helsinki.
Plusieurs raisons (et pas la peine d'hurler ou de partir en courant ou de maugréés sur mes goûts musicaux, ça ne modifiera pas l'article) à cela. En fait, pour la place accordée dans l'Audit Aurium il n'y a qu'une véritable raison : célébration de la sortie du dernier opus Places Like This.
Mais dans un endroit comme celui-ci, l'architecture - inconnue en temps normal - venu du grand froid européen chamboule tout. Ils arrivent tout simplement à obtenir de la place et aboutir jusqu'à 4 morceaux en écoute...
Pourquoi aller jusqu'à 4 alors que déjà 2 peuvent sembler insupportables à certaines chastes - ironie ? Je me pose moi-même la question - oreilles... Et bien parce que justement, j'aime plus les chastes oreilles... Ou plutôt, ma condition humaine de fanatique (groupi en d'autres termes) m'oblige à réagir suite aux lectures hebdomadaires des critiques d'albums parues dans (Dimanche) Ouest-France (pour ne pas leur faire de pub').
En fait, je suis tombé sur une critique plutôt mauvaise sur AIH... Mais surtout, une critique que je trouvais totalement à côté de ce qu'est cet album. En fait, c'est une chronique (toujours mon avis subjectif qui parle) qui s'égare du côté de la comparaison avec un album précédent visiblement adoré et nommé In Case We Die.
Pour être franc, j'aurais du mal à dire lequel des deux opus est le plus réussi à mes oreilles. Ils n'ont, pour ainsi dire, que peu de rapports entre eux... Le groupe depuis a considérablement évolué, changer, modifer et autre verbes du même accabit avec notamment le départ de deux des huit personnes présentes à l'enterrement de leur morosité (concept génial), laissant une unique présence féminine désormais (fait visiblement ignoré, puisqu'il y aurait des "voix féminines" selon OF ?).
En bref, c'est cela qui est peut-être le plus remarquable à mes yeux dans Architecture In Helsinki... Et parfois le plus regrettable... Un mouvement omniprésent et presque perpétuel, dans la musique, dans le groupe, dans un seul morceau, sur scène (puisqu'ils changent régulièrement d'instruments)... Le seul lien, c'est les côtés foutraques et joyeux, encore que cela se veut moins fort sur le premier opus.
C'est ainsi que pour faire une évolution accéléré, pour la "démontrer", je me sentais obligé de mettre quatres chansons.
1° The Owls Go, extrait du premier album Fingers Crossed.
2° In Case We Die, extrait du second album éponyme.
3° Frenchy I'm Faking (Dat Politix Remix), extrait de l'album de remix We Died, They Remixed.
4° Like It Or Not, extrait du dernier album. (si vous suivez, vous connaissez le nom)
Pour finir... Une petite vidéo "magique" où chaque membre a pris une place qui n'est pas la sienne, sur un morceau du premier album.
Repart en braillant un espèce de "Dibidamdam, dibidam, dibidam..."
Libellés : Zic'