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Les loups garous se mettent à la brit-pop ?Dire que je n'avais pas encore parlé DU groupe anglais qui fût à une époque l'un des concurrents d'Oasis.
Alors pour cette semaine, ça sera "quelques" morceaux de Blur, chiffre difficilement rétréci à cinq. J'en aurais bien mis le double, mais ça serait devenu "contre-productif"... Qui viendra ici pour écouter 10 morceaux, aussi fabuleux soient-ils ?
Parce que Blur représente une foule de choses : musicalement, sentimentalement, vitalement. Tout simplement aussi parce qu'ils explorent tout une partie de la musique "rock" : du hit imparable façon Song 2, à la pop "niaise" des débuts, au rock expérimental voire parfois des relents électro. Tout en consommant et en digérant, au fur et à mesure, des influences très diverses, comme les sonorités africaines sur Think Thank.
Alors quels titres mettre en écoute ?
Autant commencer par le plus "simple". Pour l'histoire personnel, je pourrais parler de Fifa 99 qui avait illuminé mes jeunes années informatiques, et qui doit être un des seuls jeux où j'appréciais particulièrement le générique avec sa musique... Song 2. Et puis je pourrais parler de ce vague souvenir, bien trop vague, où j'avais vu dans Nulle Part Ailleurs un live [Autant dire que la musique me passait au-dessus, à l'époque]. Mais cette fois, j'avais noté que la musique était celle du jeu... Et écrit dans un coin de ma tête : "putain, BLUR !". Sûrement avec un marqueur...
Ensuite, une face B ou plutôt LA face B. Il s'agit de celle qui restera toujours imbattable pour moi dans ce domaine. Le single était Music Is My Radar, qui n'apparaît que sur le Best Of du groupe, chanson au combien jouissive. Mais quand à côté, la face B est nommé Black Book... Ca parle de soi-même.
Simplement "Hors du temps".On attaque ensuite Out Of Time, un des titres-phares du 7ème (et dernier ?) album, qui révèle toute sa force lorsqu'on est seul, dans le noir, avec juste une pleine lune rousse tout là-haut. Comme si on voyageait dans le temps, ou plutôt "en même temps que le temps", comme on le fait tout le temps... On est porté par quelque chose, vers un ailleurs qui est ici.
Et on retourne un peu dans le temps "londonien". 1992, 13. Histoire de chiffres donnant des nombres... Et une chanson qui m'a longtemps effrayé, peut-être toujours encore. Et c'est en cela qu'elle est "sublime". La beauté de la peur... Ce morceau me remue les tripes à chaque fois.
Pour finir, il me fallait un extrait de Modern Life Is Rubbish : le 2ème album mais peut-être depuis quelques mois mon préféré. Seulement, laquelle ? Ca fait mal de ne pas mettre For Tomorrow, Turn It Up, Advert, Chemical World et les autres. Mais ça ne sera que partie remise. Il faudra que je parle de tout cela en tant qu'unité, un jour.
Pour cette fois-ci, ça sera Pressure On Julian. Cette chanson représente bien ce que j'aime en Blur. Une mélodie simple au départ, et qui s'emballe petit-à-petit jusqu'à l'émerveillement.
Voici l'émerveillement qui pointe son nez...Mais arrêtons, avec que cela ne soit plus possible... (parce qu'il y a tant à dire. Ne parlons pas des chansons "oubliés", des sides-projects...) Enfin c'est dans des moments comme ça que je me dis que 10 ans de plus, ça aurait été pas si mal. Je les aurais vu à l'Olympic.