Autant prévenir : je suis complètement crevé depuis. Résultats de ce p'tain de week-end prolongé, qui ne ressemble à un week-end mais à des vacances en fait. Et d'ailleurs, ça doit être des vacances.
Etape n°1 : Cholet. Contre-la-montre individuel.
Un parcours pas trop difficile mais qui peut paraître intéressant. Bref, c'est l'été Cigale à Cholet avec ses concerts gratuits au "théâtre de verdure".
J'y étais déjà la semaine précédente pour les excellents MAP. Cette fois-ci, c'est les HushPuppies qui sont prévus.
Déjà, lorsque j'arrive sur place, je me retrouve garé clairement plus loin de l'entrée. Peut-être, simplement, parce que je suis arrivé plus tard. Mais même, la première impression est qu'ils sont plus attendus.
Nedz ouvre les débats. J'en ai profité pour flemmarder sur la pelouse. J'en ai retenu une bassiste rose qui se reflétait sur son ampli. C'est tout.
Non, ils avaient l'air franchement pas mauvais mais manquant d'expérience peut-être. Leurs compos peuvent valoir un coup d'oreille de temps à autre. Le seul problème donc, c'était l'occupation de la scène, en ajoutant l'inintérêt que portait le reste du public, mis à part les 8 personnes au niveau de la barrière. Sauf que le chanteur n'aidait pas vraiment pour la motivation à bouger. "Ca va Cholet ?" est presque la seule phrase qu'il a prononcé du concert pour avoir une réaction du public. Dommage, mais à revoir peut-être dans plusieurs mois.
Après le changement de matos, les HushPuppies apparaissent à leur tour sur la scène, alors qu'ils ont pas mal rodé dans le parc avant. Bref, ils arrivent sur un fond musical (sur le titre Hushpuppies ? J'ai un doute...) et tout de suite ça envoit pas mal. Dans les premiers rangs, le pogo est parti à son tour. D'abord des morceaux du second album, mais le concert commence réellement avec You're Gonna Say Yeah et 1975. Le public reprend en coeur les refrains, le chanteur profite de la petite avancée organisée devant la scène pour prendre des bains de foule. Surtout, le bassiste plâtré est déchaîné de son côté, même s'il doit resté assis.
Globalement, c'était un gros concert devant un public acquis déjà à leur cause pour les premiers rangs. Malheureusement, je trouve que le deuxième album est quand même un ton en-dessous du premier, en-dehors de Road To Vienna. Alors même s'ils ont pas mal progressé, notamment pour la reprise des Kinks, j'ai trouvé que c'était un concert seulement "sympa", comme à l'Olympic il y a quelques années.
Il manque encore un petit truc pour que ça prenne de l'ampleur, je trouve. Peut-être un chanteur moins "hype", même si ça a son charme.
A noter quand même qu'ils n'ont pas fait de rappel, comme ils l'ont annoncé avant la dernière chanson. Et ça, c'est assez classe dans une époque du "tout rappel"...
10ème étape : Cholet - Le Voide (festival Artist'o Champs).
Première chose à noter, le cadre ! On se gare en "périphérie" de la "ville", et ensuite quelques mètres à pied dans un Voide totalement... désert.
Mais après être rentré, plein de bénévoles, plein de personnes avec les T-shirt jaunes du festival (habitants ?). Et puis des activités pour les nombreux petits qui sont ici : château gonflable notamment. J'aime beaucoup, c'est champêtre, agréable.
Les scouts sont de la partie aussi, et ils joueront un grand rôle pendant la soirée... Suspense, suspense.
Bref, le premier groupe est déjà quand on arrive : Un pied d'vant l'autre. Très sympa, presque minimaliste. Ils sont sur l'herbe, juste à côté de la tente-son pour la grande scène. Parfois c'est seulement un accordéon et des jongleries à côté. Avec le soleil au rendez-vous en prime pour finir tranquillement l'après-midi.
Je récupère alors le matos, après des petites négociations (légitimes), et on prend place presque face à la grande scène, à côté du stand des Fardadas qui arrivent sur scène justement.
Spectacle pour enfants, je dois dire que j'ai assez peu écouté. Ca avait l'air décalé, vraiment décalé pour nous surtout. Mais en même temps, ils avaient l'air honnêtes dans ce qu'ils font, sans se prendre la tête ou quoique ce soit.
Pendant ce temps-là, on règle des derniers détails stylistiques comme un drapeau du Québec qui horne le stand désormais. Ca fonctionne d'ailleurs très bien... Certains s'approchent et premières discussions sur la triplette.
Collectif Le Bruit Qui Pense. Pas vu, à peine entendu. C'était peut-être très bien, mais tant pis.
Il faut dire que je suis préoccupé par mes amis scouts, qui justement viennent un à un. L'effet de mode "Déportivo" est lançé. Si vous croisez un scout, avec sa chemise rouge et un badge Déportivo, c'est normal.
La Varda sur la grande scène. Révélation du soir. Son excellent, ils ont l'air d'avoir eu du succès d'ailleurs. Et puis ils ont fait une reprise de Brassens, "Pauvre Martin"... géniale, parce qu'elle ne se contentait pas de calquer l'original. Ils ont vraiment mis leur touche dessus.
?!? Le groupe des Kangourous ? Idem que Le Bruit Qui pense. La petite scène, donc je n'ai rien vu de ce qui s'y passait.
Déportivo ! Hop hop hop, mes trois compagnons doivent partir. C'est leur premier Déportivo, j'aimerais bien qu'ils voient ça autant que possible de près.
La Mauvaise Réputation succède aux grillons. Quelques personnes la chantonne d'un peu partout sur le site du festival... Et Kiko fait son apparition pour annoncer Déportivo ! Set-List assez classique pour commencer. Y'a l'air d'avoir une grosse ambiance dans la fosse, tandis que pour ma part je profite pleinement des éclairages. Les titres se succèdent, un peu plus de blagues pour ce soir que d'habitude. Certains font la chenille avec des scouts sur du Déportivo.
Drôle d'ambiance. "Qui saura ?".
Pendant Yards Of Blonde Girls, j'ai le droit de m'avancer un peu et je la prend en pleine face. Beaucoup plus électrique ce soir là. J'ai l'impression qu'elle a duré une éternité, et c'était vraiment bon. Jérôme avait aussi un truc bizarre sur la tête, mais je n'ai pas eu le temps de voir ce que c'était. Roma par contre ne sera pas joué ce soir là. Les quelques "volontaires" étant visiblement bien trop éméchés...
Pour le rappel, ce soir, ça sera La Vie Ne Vaut Rien : à mon plus grand plaisir d'ailleurs, un bonheur à entendre en live. Enfin, une Paratonnerre vraiment survoltée qui met à terre...
La soirée s'achève ensuite tout en douceur, avec pas mal de discussions et beaucoup d'échos positifs.
Alors bon, un 10ème Déportivo, c'est un Déportivo comme un autre... C'est-à-dire que ça restera un très gros souvenir, comme les 9 qui ont précédés. Je me répète, mais avec Déportivo, on sait jamais à quoi s'attendre sauf à un truc qui sort de l'ordinaire et qui rend heureux.
Merci beaucoup à tout le staff du Dépor', à la triplette et à Kiko pour cette soirée. Puis à mes collègues de ce soir là pour la grande aide qu'ils m'ont apportés.
A venir dans la foulée : Manu Chao !