Couleur Musicale Hebdomadaire.
Image Hosted by ImageShack.us
Petite Fille | Moitié-Homme Moitié-Loup | Ton Appartement :

jeudi 31 juillet 2008

The Last Waltz

Rapport québecquois numba one...


Pour commencer dans les imports de CD, ça sera La Descente Du Coude.
A dire vrai, lorsque je suis parti (avec déjà quelques "idées" en tête), je ne savais même pas qu'un nouvel album était sorti. Il faut dire que c'était un groupe dont je connaissais quelques titres sur myspace sans plus.

Mais avec un mélange de critiques favorables, d'une pochette et d'une feeling favorable pendant quelques secondes : j'ai poussé le vice jusqu'à l'achat.

Drôle de changement pourtant depuis le temps. Mon souvenir était au fond d'une formule : "T'as mauvaise ALENA !". Autrement dit, ça sonnait plutôt politique. Cette fois-ci, les paroles qui me percutent sont beaucoup plus personnels, quotidiennes.
Le Coup de Foudre qui sert de titre, c'est ça. C'est l'expression d'être vivant et de vouloir défendre cette vie. -encore plus politique ?-

"Moi j'suis amoureux d'la vie".

Dans la musique, le punk s'est assagit à son tour, par moment. En tout cas, l'alchimie fonctionne pour moi. Pas un véritable coup de foudre, mais plutôt une découverte qui se fait pas à pas.
Le seul Coup de Foudre, c'est Branchez-Le. Titre parfait à tout point de vue : musique, chant, paroles.

Autre avantage certain, l'album est très homogène au niveau de la qualité. Les titres qui ressortent au premier abord sont rejoints assez rapidement par les autres. Sans que cela signifie que tous les morceaux se ressemblent, bien au contraire. La Descente s'essaye même à la ballade sur Triste Mais Vrai -hommage à Metallica semble-t-il !?!-.
L'album s'achève sur un titre appelé Lascaux... modèle de fin de d'album. Un des meilleurs titres de l'album, avec ses jeux de mots savoureux.


En bref : un excellent album "coup de coeur".

A noter aussi que sur le site officiel, l'ancienne version de Branchez-Le est disponible gratuitement en téléchargement. Bonne écoute.

Mois d'Août à venir : dernière ligne droite du blog pour cause de Mancellage ?

dimanche 27 juillet 2008

Week-end (2)

C'était LE concert. Rien que ça, minutes après minutes...

Après une petite après-midi à visiter St-Nazaire, une seule direction dans l'esprit : St-Brévin. La tension monte un peu, j'ai du mal à me dire que je vais voir Manu Chao dans les prochaines heures...
On me l'aurait dit quelques semaines avant, j'aurais sûrement rit quand même. "Ouais c'est ça, il est passé début Juin au Zénith... Puis même, il faudrait que j'arrive à avoir une place". Pourtant, je la tiens dans ma main, cette place : Manu Chao Radio Bemba.
Personnes attendues : 5000.
D'ailleurs, certains doivent sur le Pont de St-Nazaire en même temps que moi. Bouchons. Pont décevant, pour ma première dessus. Rien à voir avec Cheviré.

Arrivée sur St-Brévin. Excellente idée de la part de l'asso' qui organise le concert : des parkings conseillés, à côté desquels des plans de St-Brévin ont été mis ! Excellente idée parce que je ne connaissais pas la route, que les personnes garés à côté de moi ne la connaissais pas non plus même s'ils allaient au concert aussi, ceux un peu plus loin non plus... C'était assez drôle comme moment. Tout le monde qui est déjà un peu plongé dans le concert mais qui se retrouve perdu dans St-Brévin, en suivant un peu au feeling ceux qui marchent un peu plus loin...

20h00. Début programmé du concert. J'arrive justement sur le site, sauf qu'il faut passer aussi la file d'attente de l'entrée. On va rentrer tranquillement...

20h15 (?). La Phaze débute la soirée. Petit doute sur le son, parce que je n'entends alors que les basses.

20h30. Entrée personnelle, petits tours habituels à droite et à gauche. Première fois que je vois La Phaze aussi. Le son finalement est très bon. La Phaze envoie la sauce directe. Le public est moyennement dedans. Ca réagit pas mal, ça écoute, mais avec une distance. L'avantage, c'est que je peux me faufiler vers une bonne place pour plus tard. Ils ont principalement joué leurs titres connus je pense, comme Rude Boy ou Roof On Fire. Avant la dernière chanson, on a même le droit à un petit message très plaisant sur la scène locale et sur l'importance de soutenir la scène indépendante, d'acheter sur les concerts etc... Fait avec grande classe.

21h. Fin (?)
Changement de matos et apparition d'un drapeau sahraoui sur un ampli.

21h30. Bongo Bong résonne, si mes souvenirs sont bons. Au loin, un petit homme vert apparaît depuis les coulisses sans rentrer pour autant sur scène. Ca va commencer !
Il fait beau, le cadre est superbe, le soleil commence à décliner... Les musiciens entrent chacun à leur tour, l'ambiance monte encore d'un cran. Et puis voilà le petit homme vert, enfin. Lui qui paraît immensément simple, intimidé par ce conert, comme si c'était la première fois qu'il jouait devant des spectateurs.
Panik Panik ouvre le bal !
Après, c'est un défilé de tubes, de chansons que je connais clairement moins... J'ai plus de souvenirs de l'ordre ou de quoique ce soit. La seule chose que je ressent encore, même plusieurs jours après, c'est le plaisir de prendre CA dans les oreilles. De faire la fête. D'avoir 5000 personnes, de tout âge, de tous horizons, réunis autour du feu de camp appelé Manu Chao. C'est même un immense bordel parfois, quand ça s'énerve. On crie tous, on envoie des "hé ! hé ! hé !" ou des "oyoyoyo" avec la plus grande application possible. Parfois, c'est une petite pause pendant laquelle on danse en douceur grâce à la musique offerte. Certains chansons m'impressionnent beaucoup, pour un morceau en concert : La Vida Tombola, Luna y Sol... (parmi d'autres)
Les minutes défilent, trop vite. La nuit tombe mais sur scène, ça s'agite toujours autant, et pas que Manu Chao. Les membres de Radio Bemba sont impressionnants, tous. Ils ont la pêche, ils se posent pas vraiment de question et donnent tout ce qu'ils ont. Les chansons défilent encore et encore.
"On se reverra toujours, St-Brévin" ; "Pour tout ceux qui ont perdu l'espoir.... Proxima Estacion : Esperanza !". Manu Chao parle au public toujours avec un mélange entre la justesse et la simplicité.

23h30 (environ). Ils quittent la scène pour la première fois...
C'est le "rappel Mano Negra" ! D'abord avec Mala Vida pour bien commencer. Puis, le percussionniste "de la Mano Negra" échange de place avec Manu Chao et chante Sidi H'bibi... Concert encore plus fou qu'avant ? C'est là que les souvenirs se perdent définitivement.
23h50 (environ aussi). Après plusieurs allers-retours, disparition et fond sonore. Manu Chao revient sur scène : "Vous en voulez encore ?". Approbation générale. "On revient dans 3 minutes, le temps d'accorder les instruments". En promettant de jouer des morceaux de Sibérie M'était Contée. Je dois dire que je connaissais pas du tout l'album alors je ne sais pas trop à quoi m'attendre.
Changement d'éclairage, plus proche d'un "bal musette".
La Valse à sale temps. "La France de Sarkozy". Sifflets. Ambiance très bon enfant. Sourire en mouvement ascendant.
Très sympa tout ces morceaux, je suis d'autant plus touché par le tout-français, parce que mes connaissances espagnoles se limitent à la devinette. (Proxima Estacion : prochaîne étape ?)
Le groupe continue ses petits tours en coulisse, comme un vrai jeu avec le public. Ils font une magnifique sortie chacun leur tour en continuant le morceau. Un gros bordel, encore plus gros que les 3 heures qui précèdent... Et la soirée s'achève tout doucement avec de multiples "lolo lolo, lolo lolo lolololo !". Ca reste en tête, c'est de la folie. On en réclame toujours. Même quand il n'y a plus personne pendant quelques secondes sur scène, le public en refait. Alors ils réapparaissent. On recommence. Ca tourne en rond, ça fait tourner la tête.
00h40... Il faut partir quand même. Encore sous le "choc". C'est donc ça, Manu Chao. J'y reviendrais volontiers.
Chaque minute, c'était... LE Concert. Juste ça.


Encore tout frissonneux de ce concert. Je ne parle même pas des vidéos (1 et 2) sur dailymotion...

lundi 21 juillet 2008

Week-End (1)

Autant prévenir : je suis complètement crevé depuis. Résultats de ce p'tain de week-end prolongé, qui ne ressemble à un week-end mais à des vacances en fait. Et d'ailleurs, ça doit être des vacances.


Etape n°1 : Cholet. Contre-la-montre individuel.

Un parcours pas trop difficile mais qui peut paraître intéressant. Bref, c'est l'été Cigale à Cholet avec ses concerts gratuits au "théâtre de verdure".
J'y étais déjà la semaine précédente pour les excellents MAP. Cette fois-ci, c'est les HushPuppies qui sont prévus.
Déjà, lorsque j'arrive sur place, je me retrouve garé clairement plus loin de l'entrée. Peut-être, simplement, parce que je suis arrivé plus tard. Mais même, la première impression est qu'ils sont plus attendus.

Nedz ouvre les débats. J'en ai profité pour flemmarder sur la pelouse. J'en ai retenu une bassiste rose qui se reflétait sur son ampli. C'est tout.
Non, ils avaient l'air franchement pas mauvais mais manquant d'expérience peut-être. Leurs compos peuvent valoir un coup d'oreille de temps à autre. Le seul problème donc, c'était l'occupation de la scène, en ajoutant l'inintérêt que portait le reste du public, mis à part les 8 personnes au niveau de la barrière. Sauf que le chanteur n'aidait pas vraiment pour la motivation à bouger. "Ca va Cholet ?" est presque la seule phrase qu'il a prononcé du concert pour avoir une réaction du public. Dommage, mais à revoir peut-être dans plusieurs mois.

Après le changement de matos, les HushPuppies apparaissent à leur tour sur la scène, alors qu'ils ont pas mal rodé dans le parc avant. Bref, ils arrivent sur un fond musical (sur le titre Hushpuppies ? J'ai un doute...) et tout de suite ça envoit pas mal. Dans les premiers rangs, le pogo est parti à son tour. D'abord des morceaux du second album, mais le concert commence réellement avec You're Gonna Say Yeah et 1975. Le public reprend en coeur les refrains, le chanteur profite de la petite avancée organisée devant la scène pour prendre des bains de foule. Surtout, le bassiste plâtré est déchaîné de son côté, même s'il doit resté assis.
Globalement, c'était un gros concert devant un public acquis déjà à leur cause pour les premiers rangs. Malheureusement, je trouve que le deuxième album est quand même un ton en-dessous du premier, en-dehors de Road To Vienna. Alors même s'ils ont pas mal progressé, notamment pour la reprise des Kinks, j'ai trouvé que c'était un concert seulement "sympa", comme à l'Olympic il y a quelques années.
Il manque encore un petit truc pour que ça prenne de l'ampleur, je trouve. Peut-être un chanteur moins "hype", même si ça a son charme.
A noter quand même qu'ils n'ont pas fait de rappel, comme ils l'ont annoncé avant la dernière chanson. Et ça, c'est assez classe dans une époque du "tout rappel"...



10ème étape : Cholet - Le Voide (festival Artist'o Champs).


Première chose à noter, le cadre ! On se gare en "périphérie" de la "ville", et ensuite quelques mètres à pied dans un Voide totalement... désert.
Mais après être rentré, plein de bénévoles, plein de personnes avec les T-shirt jaunes du festival (habitants ?). Et puis des activités pour les nombreux petits qui sont ici : château gonflable notamment. J'aime beaucoup, c'est champêtre, agréable.

Les scouts sont de la partie aussi, et ils joueront un grand rôle pendant la soirée... Suspense, suspense.

Bref, le premier groupe est déjà quand on arrive : Un pied d'vant l'autre. Très sympa, presque minimaliste. Ils sont sur l'herbe, juste à côté de la tente-son pour la grande scène. Parfois c'est seulement un accordéon et des jongleries à côté. Avec le soleil au rendez-vous en prime pour finir tranquillement l'après-midi.

Je récupère alors le matos, après des petites négociations (légitimes), et on prend place presque face à la grande scène, à côté du stand des Fardadas qui arrivent sur scène justement.
Spectacle pour enfants, je dois dire que j'ai assez peu écouté. Ca avait l'air décalé, vraiment décalé pour nous surtout. Mais en même temps, ils avaient l'air honnêtes dans ce qu'ils font, sans se prendre la tête ou quoique ce soit.
Pendant ce temps-là, on règle des derniers détails stylistiques comme un drapeau du Québec qui horne le stand désormais. Ca fonctionne d'ailleurs très bien... Certains s'approchent et premières discussions sur la triplette.

Collectif Le Bruit Qui Pense. Pas vu, à peine entendu. C'était peut-être très bien, mais tant pis.
Il faut dire que je suis préoccupé par mes amis scouts, qui justement viennent un à un. L'effet de mode "Déportivo" est lançé. Si vous croisez un scout, avec sa chemise rouge et un badge Déportivo, c'est normal.

La Varda sur la grande scène. Révélation du soir. Son excellent, ils ont l'air d'avoir eu du succès d'ailleurs. Et puis ils ont fait une reprise de Brassens, "Pauvre Martin"... géniale, parce qu'elle ne se contentait pas de calquer l'original. Ils ont vraiment mis leur touche dessus.

?!? Le groupe des Kangourous ? Idem que Le Bruit Qui pense. La petite scène, donc je n'ai rien vu de ce qui s'y passait.

Déportivo ! Hop hop hop, mes trois compagnons doivent partir. C'est leur premier Déportivo, j'aimerais bien qu'ils voient ça autant que possible de près.
La Mauvaise Réputation succède aux grillons. Quelques personnes la chantonne d'un peu partout sur le site du festival... Et Kiko fait son apparition pour annoncer Déportivo ! Set-List assez classique pour commencer. Y'a l'air d'avoir une grosse ambiance dans la fosse, tandis que pour ma part je profite pleinement des éclairages. Les titres se succèdent, un peu plus de blagues pour ce soir que d'habitude. Certains font la chenille avec des scouts sur du Déportivo.
Drôle d'ambiance. "Qui saura ?".
Pendant Yards Of Blonde Girls, j'ai le droit de m'avancer un peu et je la prend en pleine face. Beaucoup plus électrique ce soir là. J'ai l'impression qu'elle a duré une éternité, et c'était vraiment bon. Jérôme avait aussi un truc bizarre sur la tête, mais je n'ai pas eu le temps de voir ce que c'était. Roma par contre ne sera pas joué ce soir là. Les quelques "volontaires" étant visiblement bien trop éméchés...
Pour le rappel, ce soir, ça sera La Vie Ne Vaut Rien : à mon plus grand plaisir d'ailleurs, un bonheur à entendre en live. Enfin, une Paratonnerre vraiment survoltée qui met à terre...

Paraît-il que j'étais comme ça, selon M'sieur Salah.


La soirée s'achève ensuite tout en douceur, avec pas mal de discussions et beaucoup d'échos positifs.

Alors bon, un 10ème Déportivo, c'est un Déportivo comme un autre... C'est-à-dire que ça restera un très gros souvenir, comme les 9 qui ont précédés. Je me répète, mais avec Déportivo, on sait jamais à quoi s'attendre sauf à un truc qui sort de l'ordinaire et qui rend heureux.
Merci beaucoup à tout le staff du Dépor', à la triplette et à Kiko pour cette soirée. Puis à mes collègues de ce soir là pour la grande aide qu'ils m'ont apportés.


A venir dans la foulée : Manu Chao !

mercredi 16 juillet 2008

Back In Myspace

Ca faisait longtemps que je ne m'étais plus penché dans l'offre qui existe sur Myspace. Moi qui y passait mes plus longues heures internetisées lors du lycée. Plus le temps, plus l'esprit à ce long travail qui consiste à partir à l'aventure, de liens en liens.

Un groupe que je ne connais pas dans les meilleurs amis d'un groupe adoré ?

L'avantage de la phase dans laquelle je suis pour mes vacances, c'est qu'avec ce "néant total d'activités", je me suis remis à le faire.
Moi qui pensais il y a peu que Myspace était devenu obsolète, un truc qui pourrait plus vraiment m'apporté grand chose à part à de (très) rares occasions.

Long préambule tout ça. Voici la musique :

Tiger Force**.
Autant commencé par eux, puisque c'est à partir de là que j'ai enclanché la machine. Du gros bordel électronique, comme sur Syntax Error que j'apprécie en premier lieu. En général, y'a une bonne énergie. Ca bouge et sans se prendre la tête a priori. Même s'ils peuvent être plus posés, comme sur Your Music Sucks. J'aime.
Et tant que j'y suis, il y a aussi un petit projet parallèle. Encore meilleur. Tout est fait par un seul homme pour l'enregistrement. Aucune chanson se démarque vraiment pour moi, juste des petites pépites agréables à entendre.
Tin Can Telephone****.

Dans les influences de Tin Can Telephone, il y a Architecture in Helsinki. Je ne referais pas un énième article sur ce groupe pour expliquer à quel point ils sont merveilleuxgéniauxoriginauxfabuleux...
En tout cas, ils ont des amis souvent intéressant eux aussi. C'est par eux que j'avais découvert des Brunettes, à une époque. Pour cette fois, ça sera The Ruby Suns***. Ils ont des Hot Dog comme fond d'écran, ils ont des photos improbables, ils reprennent les Beatles... Et il y a 6 chansons sur leur myspace, de quoi faire donc. D'autant plus que les morceaux sont vraiment très bons.

Et puis je finirais sur ces paroles de MachinChose** :
J'me chauffe au bois ignifugé
le tout sécuritaire, ça a du bon, la preuve !
Enfin pour que tout aille bien
manquerait plus qu'une bonne guerre, propre, bien entendu.
Une dernière découverte sympathique signée Longueur d'Ondes cette fois-ci. On revient au "classique". Il faut surtout écouter "je me chauffe..." et "Comme Un Dictionnaire", chanson aux paroles appréciables.


Les adresses Myspace suivent. La musique là-haut reste De Kift pour le moment. Je changerais ça un autre jour.
MachinChose
The Ruby Suns
Tin Can Telephone
Tiger Force

Et après j'entame ma tournée Québecquoise d'été... Faut que je parle de tout ce que j'ai ramené.