Couleur Musicale Hebdomadaire.
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Petite Fille | Moitié-Homme Moitié-Loup | Ton Appartement :

dimanche 25 février 2007

Thérapicons-nous... Thérapicez-vous...

Petit projet lancé à la va-vite, qui sera surement compléter plutôt deux fois qu'une, et même totalement modifier... Mais voilà quelques albums à écouter si vous êtes malade... Toutefois, attention, pour un véritable traitement il faut voir au cas par cas !


Maladie : Trouble du sommeil
Album à écouter : Blur - Think Thank
Mention : (presque) testé et approuvé.

Maladie : Impuissance.
Album à écouter : Katerine - Robots après tout
Mention : Attention aux effets secondaires non désirés. A utiliser avec beaucoup de précautions.

Maladie : Constipation
Album à écouter : Mickey 3D - Matador
Mention : Efficace avant tout l'été.

Maladie : Diarrhée
Album à écouter : Gorillaz - Demon Days
Mention : Les vibrations sont particulièrement bonnes pour le ventre.

Maladie : Blonditude
Album à écouter : Zabriskie Point - I Would Not Prefet To Live
Mention : ça secoue les neurones...

Maladie : Grippe Aviaire
Album à écouter : Uggy Duck - Uggy Duck
Mention : Combattre le mal par le mal.

Maladie : Dépression
Album à écouter : Noir Désir - 666 667 Club
Mention : Idem que pour Uggy Duck. (et désolé pour les jeux de mots vaseux)

Maladie : Difficultés au lever du matin.
Album à écouter : Le Nombre - Scénario Catastrophe
Mention : Prevenez vos amis avant, car cela risque de faire des dégats pendant la journée.

Maladie : Slam inné. (comprenez "envie irrésistible et non-contrôlé de parler en rime")
Album à écouter : Les Betteraves - Beaucoup De Bruit Pour (Presque) Rien
Mention : Ca vous nettoie le cerveau de quelques impuretés non-désirés.

Maladie : Mal de tête.
Album à écouter : Christophe Cozette - Génécode
Mention : Testé et approuvé totalement.

Maladie : Enervement non-contrôlé ou envie de bouger alors qu'il faut rester calme.
Album à écouter : Belle & Sebastian - Dear Catastrophe Waitress
Mention : Encore testé et approuvé.

Maladie : Trouble de la parole.
Album à écouter : Lorie - Live Tour 2006
Mention : Attention, c'est brutal. Mais une envie de crier devrait venir rapidement.

Maladie : Cécité.
Album à écouter : Mansfield Tya - June
Mention : Ca ouvre les yeux... (il paraît.)

Maladie : Erreur de jeunesse (ou pas) amoureuse (comprenez "je suis sorti(e) avec un gros con")
Album à écouter : Fatals Picards - Pamplemousse Mécanique
Mention : En plus, c'est agréable de se sentir comme Francis Huster dans un rôle de méchant...


Merci d'avoir lu, ça fera 20€...

dimanche 18 février 2007

Ni bon, ni mauvais, juste royal...

Petit chronique non maladive d'un album anglophone, pour varier un peu... Avant l'arrivée peut-être d'une série d'articles. Si j'en ai le courage...


The Good
The Bad
&
The Queen.

Le tout petit dernier projet de ce génie (je parle pour moi, évidemment... mais quel homme !) appelé Damon Albarn. Pour faire un petit rappel, Damon Albarn est un des leaders avec Graham Coxon de la formation londonienne de Blur, les grands rivaux d'Oasis au milieu des années 90. Cependant, il se lance aussi dans différents projets solos, dont le très connu Gorillaz.
Et voici un nouveau projet qui surgit, pas de nul part puisque depuis quelques années déjà il avait commencé une collaboration avec Tony Allen (Africa 70/Fela Kuti) et Simon Tong (ex-The Verve, et qui accompagne Damon Albarn depuis la tournée de Think Thank). Le projet prend définitivement forme après la rencontre avec l'ancien bassiste des Clash : Paul Simonon.

Et voici comment apparaît un album qui sur le papier promet beaucoup...



Les premières écoutes de l'album se révèle plutôt déroutante, et la première approche qui avait été faite grâce au single Herculean n'aide pas tant que ça. Cet album a quelque chose, cela se sent, mais sans savoir quoi.
Dès le départ, avec History Song et surtout la ballade 80's Life, la voix posé de Damon séduit. Mais l'album gagne vraiment en puissance tout au long de l'album, et que ce soit les deux singles Kingdom Of Doom ou Herculean, puis Behing The Sun, on reste subjugé par ce mélange électro/pop mais qui inclue aussi d'autres influences. Et malgré un petit passage plus hésitant (ça ne pouvait pas rester au top tout du long !), encore que c'est à atténuer puisque c'est en comparaison avec le reste, toujours est-il que la fin est magistrale ! Three Changes fait enfin la part un peu plus grosse pour Tony Allen à la batterie. Green Fields (troisième single, peut-être) est juste sublime, une petite ballade très reposante. Et enfin, cela s'achève sur le titre qui a donné son nom au projet et à l'album. Un titre de 7min, qui semble inclure toutes les recettes de l'album en un coup, toute sa complexité et sa beauté. Et ce rythme qui augmente de seconde en seconde... ce rythme bon sang. Une instru pour finir, comme savait si bien le faire Blur. On pouvait pas espèrer une meilleur pièce finale. Et la petite reprise finale... Ah !...
Au final, l'atmosphère de chaque chanson mêle un côté planant et de la mélancolie, mais qui garde toujours un teinte d'espoir au fond. Il faut rappeller qu'elles évoquent le quartier de Londres où vivent Damon et Paul.

Il s'agit donc véritablement d'un CD immanquable, car petit-à-petit, il fait son nid dans l'esprit et les mélodies restent gravés et ne veulent plus repartir. Il n'est pas tant dans la veine (comme annoncé au départ) de Parklife, notamment car le chant de Damon a considérablement changé, mais plutôt dans celle de Think Thank ou Demon Days. Et c'est surement pour cela aussi, qu'il fait parti de ces albums qui gagnent avec le temps. Et qu'on l'apprécie, toujours un peu plus à chaque fois.
En fait, c'est l'album qu'il faut écouter quand on est seul le soir, à déprimer. On met la bête dans la platine, un casque sur les oreilles, et c'est parti...
D'habitude, l'électro-pop vous ennuie profondément ? Il ne vaut peut-être mieux pas commencer par The Good The Bad And The Queen alors. Mais si toutefois vous tentez le coup, surtout, ne pas s'arrêter à la première mais laisser décanter quelques jours, et retentez toujours avec patience.


Photo de leur passage au Cabaret Sauvage, à Paris. Provenant du site photoconcerts.com.


Bonus : A noter que le Back To Garage Baby de vendredi dernier valait le détour de ce que j'ai vu. Les Psycho Witches sont vraiment très bons en live... Je conseille d'aller jeter une oeil sur leur myspace. Voilà, la pub' est passée...

dimanche 11 février 2007

Le grand orchestre de la Ruda...

Review numéro 1, ici. Et je commence pas par le plus pourri des concerts que j'ai plus faire... Au programme, suite à une journée mi-semainiale et dédié paraît-il aux enfants, Fordamage et La Ruda.

Donc, une demi-journée de cours, une demi-journée de visite des lieux qu'on ne va jamais voir à Nantes en compagnie d'une clermontoise à qui j'ai fait peur, de ma Maman, de mon Papa, de ma Marraine et d'un poisson cru japonais. J'ai encore du temps à tuer, alors je vais faire quelques meurtres dans un lieu de grande consommation. Mais la fatigue est déjà là, alors je fais appel au Capitaine Café pour me sauver car j'ai besoin d'être en forme ce soir, j'ai des choses à faire.

Mais le café, il faut le boire. Et le temps de le boire, l'heure passe. Et quand l'heure passe, les tramway passent aussi. Heureusement, j'arrive à en avoir un dès que j'arrive à l'arrêt. Et heureusement d'autant plus que je rencontre beaucoup de personnes dans celui-ci, et heureusement car celui d'après était 15min plus tard.
Me voilà devant l'Olympic, et me voilà même dans l'Olympic. Il ne reste plus qu'à attendre que ça commence, et que tout le monde arrive puisque certains se sont perdus !


Fordamage arrive sur scène, étonnant il n'y a pas eu de quart d'heure nantais. Bon, j'ai pas été très attentif à leur musique. Disons que certains passages étaient pas mal, mais d'autres beaucoup plus inabordables. Une musique que je rapprocherais de Sloy, pour ceux qui connaissent. Peut-être qu'il faudrait les voir dans un cadre plus intimiste, mais en tout cas je n'ai pas accroché ce soir là.
Attente de l'arrivée de La Ruda. Il faut faire avec Bikini Machine qui passe, et sa chanson du singe, l'une de leur meilleure alors ça passe et surtout ça rappelle des souvenirs du dernier concert en date à l'Olympic.

Lumière éteinte, note de musique, suivie d'autres. Toute personne douée d'un certain sens pratique et logique a compris que le groupe tant attendu va débarquer d'un instant à l'autre. Et une fois que l'intro est finie, c'est chose faite. Le public fait bien comprendre au groupe qu'il trépignait d'impatience et qu'il est heureux de les voir. "Je vais devant". Et puisque c'est la tournée du dernier album, ils commencent par la chanson qui a donné son nom à celui-ci : La Trajectoire de l'Homme Canon. Moi ça me convient, j'adore ce dernier album, et cette chanson me surprend agréablement en live.


Un petit instant groupiesque au passage : "Aaaaaaaah, le chanteur il a chanté le refrain en me regardant". En fait, c'est surtout pour dire que celui-ci est plutôt proche du public, qu'il échange beaucoup avec. Il semble aussi "jouer" avec lui, je dirais. Disons que sur les ponts, les coupures et autres changements de rythmes, il s'amuse à faire des coups de pieds en l'air, à aller dire "bonjour" aux premiers rangs... Enfin, les chansons défilent, qu'elles soient du petit dernier ou des chansons "mythiques" de la Ruda comme Que Le Bon l'Emporte. Celle-ci étant parfaite pour ouvrir la soirée du Slam. Finalement, je trouve ça drôle de faire le premier d'un concert... On a les plaisirs qu'on peut, n'est-ce pas.
Dans le public, ça pogote assez gentillement. Ca circule beaucoup pour moi, un tour devant, un tour à droite, un tour à gauche. Tiens, voici qu'une petite coccinelle slamme... Maintenant qu'on a fait notre échauffement, faut qu'on pense à faire notre concours. La Ruda sur scène continue, toujours plus fort, en alternance toujours avec des chansons plus ou moins récentes, mais la sauce prend de plus en plus d'ampleur. Voici Marvin... profession ? Détective ! L'occasion d'être à droite pendant cette chanson, et l'occasion de slammer pour la deuxième fois, en duo cette fois-ci. Qui sera le roi du Slam ? Bon, déjà, sur le passage pour monter sur scène, je gagne sans problème... ou pas. Mais la véritable différence, c'est sur le temps passer en live. 3, 2, 1, c'est parti ! Et qu'on puisse en dire ensuite, j'ai gagné haut la main de quelques secondes de différences... Aucune Pensées Malsaines durant ce slam, absolument pas. Si une preuve prouve le contraire, c'est qu'elle a été falsifié par Marylin qui ne veut pas répondre, d'ailleurs elle m'oblige à détruire ma gorge une fois plus en criant des "Non ! Non !". Encore une chanson qui gagne beaucoup en concert, très clairement. On se repose en quelques sortes grâce à l'Odysée du Réel, et ses cuivres parfaitement distillés.


C'est difficile de dire autre chose que "énorme" à chaque fois en fait, malgré la variété entre les chansons. Et alors quand tout un public fait "Priiiia Priiia Priiia Hé !", c'est plus fort que ça encore. Il est clair que les chansons les plus vieilles de la Ruda sont géniales en live, et donc quand ça enchaîne Unis, Le Prix du Silence et l'Instinct Du Meilleur, le public prend un sacrée claque. Et après avoir rappeller son dernière album par De La Vie Jusqu'au Cou, le groupe tire sa révérence. Mais bien évidemment, il manque encore le "sprint final". Et le public ne veut surtout pas laisser la Ruda filer déjà. Et quel rappel en plus !


... De Choses et d'autres pour débuter. Ca tombe très bien pour moi, puisque c'est ma petite préférée de l'album qui est sorti dernièrement... Que ce soit niveau musical, niveau chant, niveau paroles. Un petit "Mais c'est toi mon salop, mon nom d'oiseau ! Yeah yeah yeah !", c'est toujours un parfait exultoir. Mais en plus, ils osent continuer par Le Bruit Du Bang et Paris En Bouteille. En plus, on me propose un second concours de slam. Alors bon, je n'hésite pas trop et me voilà de nouveau dans les airs... Le résultat ? Hum, celui-là n'a pas d'importance on dira !
"Méfiez-vous de...", un cri sort du public "L'eau qui dort !". Bien joué, c'est effectivement celle-là ! Puis La Ruda repart reprendre des forces après une dernière chanson... Etrange, j'aperçois quelqu'un qui prends une set-list. Mais on lache pas, on continue de les appeller. Et ils finissent par apparaître. Le Trianon est réclamé, à corps, à cri, à sang, à flamme, à tout ce que vous voulez... Et voilà justement que le souhait est exaucé. Oui, effectivement, cette chanson est géniale. Oui, effectivement, c'est la préférée de beaucoup de personnes. Moi je préfére quand ça rock un peu plus, mais bon... c'est impossible de nier la qualité de la chanson ! "On refait un slam à deux ?". "Euh, je suis assez mort là, sur celle d'après". Et finalement, un dernier slam qui n'aura pas lieu pour moi, des jambes qui n'ont plus la moindre parcelle d'énergie, ou tout juste de quoi tenir debout. Enième tour à mon oasis personnelle. (J'aurais bien dit Blur, mais ça ne collait pas). Et le concert prend définitivement fin sur ce message : Mélangons nos cultures, pratiquons l'ouverture !
On ne peut dire que "Merci" ou "Bravo" à la Ruda. Ca faisait un moment que je n'avais pas vécu de concert aussi intense. Ca m'a rappellé un peu le concert commun Luke-Déportivo, où j'avais fini en quelques sortes dans le même état.
J'ai oublié quelques détails évidemment. J'ai oublié de préciser le mouvement perpétuel fait par le groupe sur scène. J'ai oublié de préciser leurs sauts synchronisés excellents. J'ai oublié de préciser la chaleur dans la salle. J'ai oublié de préciser les quelques slams qui ont été très réussis, et aussi ceux qui ont été beaucoup plus ratés. J'ai oublié de préciser la parole prise parfois par le chanteur, laquelle semble si sincère (même si, parfois, on entend il faut bien le dire la même que sur le live "Dans La Vapeur Et Le Bruit"...).
J'ai oublié surtout de préciser que la Ruda, il faut aller les voir sur scène. C'est comme ça qu'on se rend compte de ce qu'ils sont vraiment...

Set-List (recopié mot à mot) : Trajectoire ; 1 et 1 ; Le Bon ; Bienvenu ; Art ; Tierra ; Nuit ; Monde ; Horizons ; Histoires ; Marvin ; Pensées ; Maryline ; Odysée ; Ronnie ; Unis ; Prix ; Instinct ; De La Vie ; Simple Ch ; Bang ; Paris ; Lokidor ; Sous-Sols ; Trianon ; Orange.


Les Photos de La Ruda proviennent de leur myspace, ou du site Cinquième Nuit.

vendredi 9 février 2007

Educativité...

Quelques définitions en vrac et dans le désordre. Pour le plaisir...

Nombre : chiffre qui a trouvé avec qui être.
Ciel : ensemble bleu qui change parfois de couleur.
Orientation : Point de départ du changement.
Descente : Montée qui se serait trompée de sens.
Trousse : Objet du tout et du chaos. (la mienne, en tout cas)
Sandwich : Ennui profond et désinterressement pour les bûchers.
Toune : Objet sonore beau, symphonique, qui vaut le détour.
Statue : inertie de la vie.
Portable : voir "trousse".
Automne : Epoque dans laquelle on prend conscience de la vie.
Ombre : là où on marche.
Calculatrice : flemmardise incarnée.
Difformité : qui prend l'aspect d'une trousse.
Miel : colmateur très puissant.
Ecouteur : Objet de frustration pour les autres.
Papier : là où on doit savoir nager.
Ours en peluche : Ce qui a remplacé les loups en peluche suite à l'affaire du "Chaperon Rouge".
Emblème : pour ne pas en poser.
Guitare : ce qui se désaccorde.
Jeu : égocentrisme exacerbé.
Oui : approbation buccale.
Mouchoir : objet qui dépoivre.
Chien : hamster sans roue.
Homme politique : voir "guitare".
Souche : Fidel Castro.
Tartare : paradis du steack.
Question : voir "emblème".
Boîte : pour enfermer toute sorte d'aliments maritimes : sardines, morues, thons...
Vacances : qui désapprouve l'ordre moral.
Moutons : mutation des anguilles électrisées.
Tour : là où on arrive au point de départ, mais plus haut.
Gourde : cervelle aqueuse.
Pull : faux pigeon en coton.
Affiche : Pour les RG.
Raquette : objet pour jouer à la neige.
Lunettes : petits soleils.
Pile : source de l'énergie exacte.
Musique : Dysharmonie de son, après puberté.
Clé : objet qui tombe en sol.
Chercher : action d'arrêter de chercher.
Nord : là où on oublie de regarder.
Rousseau : qui s'oppose à l'évier brun.
Ruda : boulevard russe.
Tirelire : objet obselète depuis l'euro en Italie.
Sac : boisson non-(alcoolis)é(e).
Histoire : vérité mensongée.
Souffle : vent faible.
Caribou : ce qui explique l'errosion de l'or noir.
Fourmis : ce qui entre dans les jambes.
Déportivo : mi-vache, mi-cochon.
Coussin : opération de la Silicon Valley.
Mot : lettre qui a trouvé des compagnons.
Photo : vrai blagueur.
Poubelle : cheveu coquet.
Amour : pour Démy.
Hurlement : ce qu'il faut éviter de demander à une groupie.
Café : vérification d'hypothèse.
Cowboys : Partenaires joyeux, façon montagne de Brockeback.
Vent : ffle.
Justine : ce qui se veut au gré de la mode.
Chocolat : Partenaire blasé et glacial.

.... Attention, ceci n'est pas un dictionnaire de référence...

dimanche 4 février 2007

Changement de scénario...

J'ai oublié que j'avais déjà un article de côté... J'ai une tête étrange par moment, il faut croire. On me signale qu'en fait c'est bien plus que "par moment". Bon, très bien. Je vis avec...

Alors, c'est une petite critique du second album du groupe québecquois Le Nombre...


C'est toujours les même gestes. D'abord, le film plastique arraché avec le plus de violence possible. Puis au contraire, ouvrir très délicatement le boîtier (en l'occurence, ce n'en est pas un mais un "digipack").

C'est l'occasion d'avoir un premier contact avec le groupe, ou plutôt le second après l'extérieur et le graphisme assez classe je trouve. Et l'intérieur confirme, j'aime beaucoup les couleurs du CD. Le regret par contre, c'est de trouver une pochette très mince, sans les paroles.
Ensuite, le CD en main (tiens, très beau ce dessin en-dessous), il faut le déposer dans un lecteur. Et là, première claque même si je connaissais la chanson : Tout Ceux De Ma Race ("Quitte à crever les yeux des moutons, yeah !"). Le Nombre annonce un album bruyant avec cette "toune" et ne décoit pas. Les deux suivantes continuent d'envoyer sec, de ne pas permettre de respirer.
Déjà dans les cordes après trois rounds, il faut réussir à repartir pour dominer la galette. Mais tiens, la mélodie paraît plus douce... A la fin du film. On comprends même très bien les paroles, enfin pas exactement. Disons qu'on les entends. Mais c'était juste une petite feinte, et progressivement on réaccèlere. "Je ne pense plus...". Stéthoscope est un peu dans le même genre, peut-être plus criarde, mais surtout une véritable claque et une mélodie impossible à se sortir de la tête.
A moins de continuer l'écoute... Soleil ! Impossible d'expliquer le sentiment en écoutant une telle bombe. Ca crie dans tout les sens, et ça donne juste envie de bouger dans tout les sens, de foncer tête baissée n'importer où, de péter une bonne fois pour toute ce cable qui nous retient. Autrement dit, je m'interroge vraiment sur ce que ça donne en live, ça doit être monstrueux, surtout si tout un public réagit comme je réagis en écoutant ça.
Alors évidemment, quand on vient d'écouter ce truc, on pourrait penser immédiatement que le reste sera fade car ça sera dur de continuer sur une telle pente. Pourtant, Hier Encore se défend plus que bien et a des qualités que ne possède pas sa précédente.
Mais ils se reposent quand on juste ? Quand ils jouent plus "calmement" façon Dans Un Coït Près De Chez Vous, c'est plus enervé qu'un concert complet cumulé de Bikini Machine ! En plus, c'est pour conclure l'album par trois titres ravageurs ("Oh Yeah !"), tout trois résumeurs du Scénario.
Mais surtout, la 2ème des trois, Flocon Du Métal, et l'autre véritable claque du CD. La deuxième voix du groupe qui se fait entendre. Et voilà qui met tout le monde, moi en tout cas, d'accord : cet album est grand !

Au final, un CD qui explose les tympans, qui explose les enceintes, qui explose les cordes vocales à force de crier en même temps...
Ce Scénario Catastrophe, c'est la tornade qui s'abat sur vous. C'est l'incapacité chronique à reprendre son souffle. C'est fort, tout simplement.
Conseil supplémentaire : excellent pour se mettre en forme avant une journée difficile. Dès le réveil, ça donne un coup de fouet extraordinaire.


Et maintenant, j'ai plus qu'à mettre ce blog à jour... Je m'étais dit régularité ? Alors, ça sera en fin de semaine prochaine... ou avant !

Voilà qui est fait...

Premier message du blog...

Voilà. Une page a été tournée, maintenant l'objectif principal ça va être de remplir la nouvelle. J'ai pas encore vraiment décidé de ce que je vais faire de ce blog. Mais bon, je parlerais de choses pas nécessairement utiles, mais qui me tiennent à coeur. Je pense que ça sera surtout du dernier CD écouté, ou du dernier groupe découvert sur myspace... Pourquoi pas quelques réactions d'humeur de temps à autre.

Bref, ça sera la surprise à venir ce qui va arriver dans le blog.

Maintenant la base a été faite. Il me reste plus qu'à construire par-dessus...