Couleur Musicale Hebdomadaire.
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mercredi 23 avril 2008

En cours de route...

Quelques réflexions à la va-vite...




Première révélation :
Cueillir des fleurs n'a (plus) rien de romantique.
Je ne suis pas prêt de me laisser conter fleurette par du muguet.


Ah ah ah. ['sont bêtes Andréas et Nicolas, et c'est ça qu'est fort. Encensés sur Myspace !]
Je teste ma voix avec un microphone afin d'optenir un son optimum...

La chanson du dimanche, même quand on est un mardi et qu'on ne vit que des semaines de 5 jours et demi (comprendre : je ne connaissais pas vraiment de chansons)... Ca met une bonne ambiance, c'est sympa.

Hier il faisait un temps à tartiflette. Heureusement que les Trois Fromages étaient là.
Cet après-midi, beaucoup moins. Mes condoléances aux Trois Fromages.

Le Titanic est dangereux pour la santé. Ca tangue trop.
Le body-surfing sans prévenir la mer est une mauvaise idée.


Quand je bosse, je n'ai pas (trop) mal.
Quand j'arrête de bosser, c'est pire que tout.


101 km/h. Moins vite que sur une autoroute mais ça avance...
... Il manque plus que 4343km...3535km...2828. Ou 21500...17500...13500... brins de muguet.

Cool. [Keep]


Dédicacé aux ambidextres, aux unijambistes, aux canards et à Babar.

samedi 19 avril 2008

Hauteurs


J'en parlerais (peut-être ?) mieux (?) quand je l'aurais vu (et compris ?) en entier...

jeudi 17 avril 2008

Histoire sordide...

Elle vole de pages en pages. Elle saute des étapes plutôt. Elle qui se permet parfois de disparaître pendant de longues heures, de réapparaître au loin. Mais il est rare qu'elle recule. Elle semble sûre d'elle, avançant toujours. Ses vols lui semble être tout sauf anodins. Au plus ils peuvent être surprenants, hasardeux ou étranges ; surtout lorsqu'ils sont courts, quotidiens et finalement ennuyeux.

Cela semble totalement contradictoire et tout est ainsi avec elle. L'inverse apparaît comme être le bon sens, et vice-versa. C'est lors de ces banalités qu'elles apprend le plus, sans le savoir, sur elle-même. Elle apprend sur les autres pour s'appréhender. Ce qu'elle préfère, c'est d'être bercé par de douces histoires lui titillant l'imaginaire, les rêveries ; ou de faire des rencontres fantastiques et d'écouter les autres parler. Tout ces personnes qui l'entourent deviennent rapidement d'excellent compagnons, avec lesquels elle aime

passer du temps.

Mais sa grande tristesse est qu'elle doit souvent changer de lieu. Elle perd totalement de vue celles et ceux qui partageaient ses volettements il y a encore peu de temps. Elle doit quitter ses nouveaux compagnons pour en apercevoir de nouveaux nouveaux.

Bien entendu, il lui arrive d'en recroiser parfois sur sa route. Dans ses continuelles contradictions, pourtant, ces rencontres lui posaient de nouveaux problème. Depuis la dernière fois, était-ce un statut quo, y avait-t-il une nouvelle rencontre qui apportait plus ou différemment que la première ? Le mystère s'agrandissait à mesure qu'il se dévoilait, avec le plaisir que cela procure.


La feuille continuait de voler de pages en pages, malgré tout. Toujours au milieu de la Contradiction, emportée par le flot de mots.

dimanche 13 avril 2008

GA-TI-NEAU !

Chose promise, chose due ?....


J'avais d'abord dit que je reviendrais au Québec, avant que l'année ne commence véritablement. Maintenant c'est parti. Le voyage re-commence (presque) par un drôle de hasard.




Croisée des influences. Les colocataires sont dangereux pour votre santé musicale ! Maintenant quand j'aperçois des articles sur des groupes de hip-pop, je pousse le vice jusqu'à la lecture... Et même l'écoute. Alors quand ce groupe vient de l'autre côté de l'Atlantique mais chante en français. Pas la peine de faire un dessin. Mes doigts (par)courent le clavier pour trouver de quoi satisfaire les oreilles.

"On" me promettait une "bête unique digne de Frankenstein" : du hip-punk même ! Et c'est le cas de le dire que la chose est unique. Ca m'a rendu malade, au sens métropolitain comme au sens québecquois. Ca tourne en boucle. Le phrasé rappé est ENORME, la musique est variée... mais les paroles difficiles à suivre ? Tant pis pour cette fois. On attendra de pouvoir mettre la main sur un CD en bonne et due forme, un jour ou l'autre, avec l'espérance d'un bon livret.

En attendant, on usera la piste passante de myspace...
Avec Pawnsheüp, qui a été la plus longue a me convaincre mais dont la vision du clip m'a aidé à vraiment l'apprécier. Les autres j'en parle même pas. Le pire, c'est "Dgage..." : une TUERIE.

Pow pow [j'suis] mort.

















Dans mon autre vie, celle du mortuaire, je vais essayer de lire un peu le blog de MC BruttaLL, alias Séba, alias chanteur de Gatineau.
J'adore le premier article sur Karkwa encore.
Et en cherchant le 7 Février, il y a celui que je préfère pour le moment, intitulé Faites monter de la vie, la littérature. Touchant.

lundi 7 avril 2008

Ferme(-la) musicale, écoute.

C'est ça que j'aime avec Déportivo...


Il y a toujours un "petit quelque chose". Monsieur Arnaud, prof' de philo de son état anormal, dirait un "je-ne-sais-quoi".

En tout cas, depuis le départ, c'est une suite de surprises, de conneries, de souvenirs...
Le premier CD. Acheté comme ça.
Le premier concert. Où on était parti en vadrouille dans le fin fond de la Bretagne.

Le dernier CD. L'attente devant la FNAC.
Le dernier concert. L'Olympic, le gros bordel, des rencontres innatendues.


Puis ce week-end, c'est la chanson dont on parlait vaguement sur d'autres concerts : diffusion sur Taratata et live qui apparaissent (merci Diente Claro !)...

Souchon finira le reste :

Il a tourné sa vie dans tous les sens
Pour savoir si ça avait un sens l'existence
Il a demandé leur avis à des tas de gens ravis
Ravis, ravis, de donner leur avis sur la vie
Il a traversé les vapeurs des derviches tourneurs
Des haschich fumeurs et il a dit

La vie ne vaut rien, rien, rien, la vie ne vaut rien
Mais moi quand je tiens, tiens,
Là dans mes mains éblouies,
Les deux jolis petits seins de mon amie,
Là je dis rien, rien, rien, rien ne vaut la vie,

Il a vu l'espace qui passe
Entre la jet set les fastes, les palaces
Et puis les techniciens de surface,
D'autres espèrent dans les clochers, les monastères
Voir le vieux sergent pépère mais ce n'est que Richard Gere,
Il est entré comme un insecte sur site d'Internet
Voir les gens des sectes et il a dit

La vie ne vaut rien, rien, rien, la vie ne vaut rien
Mais moi quand je tiens, tiens,
Là dans mes mains éblouies,
Les deux jolis petits seins de mon amie,
Là je dis rien, rien, rien, rien ne vaut la vie

Il a vu manque d'amour, manque d'argent
Comme la vie c'est détergeant
Et comme ça nettoie les gens,
Il a joué jeux interdit pour des amis endormis,
Et il a dit

La vie ne vaut rien, rien, rien, la vie ne vaut rien
Mais moi quand je tiens, tiens,
Là dans mes mains éblouies,
Les deux jolis petits seins de mon amie,
Là je dis rien, rien, rien, rien ne vaut la vie.


Après ça, on s'étonne que j'en ai "pas marre" de les voir/revoir.

Sans titres...

Sans même me comprendre... C'est ça le pire.


Orange.
Comme une mécanique qui se dérouille lentement. Pas à pas, le son reprend ses droits, reprend ses doigts.
Un à cinq, ils se délivrent. Et la roue se retourne, et se retourne, encore et encore. La boucle est bouclée, même si elle est grande.
Et pourtant, rien n'apparaît.

Uniquement un vague horizon, trop lointain pour être appelé. On crie en vain. Rien ne vient.
La boucle se détourne, prend le virage, s'élève, redescend... se fige.
Le vide se projette.
L'horizon disparaît.

Cloche qui revient. Rythme horaire imperturbable malgré les tentatives coquettes : les tintillements s'accaparent à leurs hésitations de paraître. Quelques soubresauts, ici et ailleurs, quelques affaiblissements, là et bas.
On s'évanouit.

Tout devient .