Couleur Musicale Hebdomadaire.
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mardi 21 août 2007

Ô dit orium (VII)

C'est la période de "l'oppression féminine" en ce moment... Alors, le morceau de la semaine sera Ladykiller par My Diet Pill.

C'est tout ce qu'il y a à savoir... Now you can listen.

Parce que c'est quand même un "putain de morceau".

lundi 20 août 2007

Que la pluie soit !

Une review, ça faisait longtemps...

Les joies du scanner...


Premier road-trip pour aller voir un concert, à savoir Eiffel, Riké et Shakaponk du côté de Pornic.

Arrivée sur Pornic dans l'après-midi, une lueur d'espoir avec un ciel dégagé et le soleil qui pointe son nez... Mais ça ne durera pas longtemps. Fin d'aprèm' sur une plage venteuse, petit tour à la Fraiseraie (C'est là-bas qui faut aller, pas chez leur concurrent, enfin !)... Bref, on fait les touristes classiques avant de scinder le groupe qu'on avait formé en
deux : ceux qui rentrent (préparer une fête) et ceux qui m'accompagnent au concert.
Seulement le premier problème, c'est que je ne sais pas exactement où c'est... C'est l'occasion de visiter Pornic, le parking d'un supermarché (non-Universitaire), la route pour aller à St-Nazaire, l'étang du Gros Caillou (mais il est où le gros caillou ?)... Finalement, c'est
au moment où on se dit qu'on trouvera pas (on a qu'à suivre la voiture, elle y va peut-être !) qu'une barrière avec des affiches directionnelles fait son apparition. Sauvé... Ou presque, puisqu'on débarque dans un grand champ en guise de parking avec pour consigne d'aller tout au bout.

Il pluviote à ce moment là sur Pornic, mais rien de dramatique... Encore quelques alléas comme de nombreux oublis, puis finalement on s'installe en face de la scène.
Le cadre est absolument magnifique, juste à côté d'un lac et une scène relativement grande.
Puis c'est l'attente pendant de longues minutes, toujours sous la pluie. H
eureusement pour passer le temps, y'a un homme qui traverse le monde à pied et qu'il m'a bien semblé reconnaître : Kiko. L'occasion d'aller discuter un peu, de glaner des informations (Eiffel en premier, d'ici 20 minutes ? Parfait) et puis de se dire "à St-Nolff" si on se recroise pas...

Comme on peut le voir... Il pleuvait pas (encore)... "Made by Lucie".


Eiffel arrive donc sur scène, entame Shalom, et la pluie s'arrête. Ensuite, les chansons de Tandoori défilent toutes aussi bonnes sur la scène que sur l'album, surtout que le Romain Humeau est assez impressionnant, avec notamment Tes Vanités et Ma Part d'Ombre.

"Tiens, ce riff me dit quelque chose"... Saoul ! Premier "grand moment" de mon côté... Et c'est à ce moment là que la pluie a decidé de revenir. Et pendant ce temps, le bassiste est définitivement parti pour son concert... impressionant lui aussi. Finalement ce concert devait être pluvieux, et donc c'est avec la pluie qu'il commence rééllement. Ne Respire Pas qui enchaîne sur la même lancée... En fait, même plus la peine de le dire puisque cela aura été du même niveau (quasiment) tout le long.
"On va faire un truc, c'est qu'on va demandé à Dieu qu'à la prochaine chanson la pluie s'arrête... Sinon... Euh... Sinon on boude". Peine perdue.

On arrive à Bigger Than The Biggest, dans une version gargantuesque. La pluie se fait de plus en plus forte, rendant l'éclairage et la fumée sublime... Jusqu'à oublier le froid et la "folie, ô vieux monde bancal" même en T-shirt. D'autant plus qu'au milieu du morceau, le micro est embarqué par Romain qui se met à entamer des bruits bizarres ou un chant en espagnol (? à vérifier ?) laissant au désarroi complet le bassiste et la guitariste qui ne savent plus quoi faire pendant quelques minutes. Finalement, ils improvisent un petit truc, 20 secondes, et voilà que le morceau reprend sa route normale : "Mais peut-être a-t-on les yeux perdus dans un vieux radiateur de salle de classe"... Dispersés, dans un genre totalement différent mais avec sa même pluie "bienfaitrice" dans le sens où elle renforçait quand même la musique. Des frissons comme j'en ai rarement eu, magnifique.
On revient sur le 1/4h des Ahuris avec Tu Vois Loin, qu'on entendra pas en entier. Une coupure générale du son nous empêchera ce plaisir... Le temps semble parti en tempête. Mais finalement, après une petite clope et une légère discussion avec le public ("T'façon vous pouvez pas vous plaindre c'était gratuit")
Eiffel reprend avec un Sombre qui colle idéalement à l'ambiance, malgré la réclamation faite de "Prends Ma Main".
Le concert s'achèvera rapidement ensuite avec une version live de Hype qui m'a réconcilié avec la chanson (comme avec toutes les chansons des anciens albums, en fait) et un petit rappel mais je ne me rappelle plus de la chanson...

Maintenant, imaginez pareil en mouillé. (pas la photo, hein... enfin, je me comprends quoi)

Au final, c'est aussi la fin pour moi, malgré les conseils de Kiko qui m'avait dit que Shaka Ponk ça valait le coup. Je voulais surtout voir Eiffel, et puis mes accompagnatrices du soir était déjà rentrés à la voiture pour cause d'une pluie vraiment trop abondante. Un retour sans embrouille (ou presque, hum...) et une direction de Nantes bien mieux indiquée !

Conclusion : Un concert très convainquant d'Eiffel, qui m'aura tout simplement donné envie de les voir une seconde fois. Mais ça sera pour un concert en salle... ou en Novembre comme il devrait faire plus beau (fin de phrase "Made by Lucie") !


Maintenant, y'a plus qu'à attendre St-Nolff (im)patiemment.

lundi 13 août 2007

Audit Aurium (VI)

La flemmardise est un fléau bénéfique pour la santé... Si la santé des blogs n'existe pas.


On continue dans la série pour les groupes "tenant particulièrement à coeur malgré une musique dite différente". Pour aujourd'hui, nous feront un "quadratour" dans les profondeurs australiennes au climat si finnois : comprendre Architecture In Helsinki.

Plusieurs raisons (et pas la peine d'hurler ou de partir en courant ou de maugréés sur mes goûts musicaux, ça ne modifiera pas l'article) à cela. En fait, pour la place accordée dans l'Audit Aurium il n'y a qu'une véritable raison : célébration de la sortie du dernier opus Places Like This.
Mais dans un endroit comme celui-ci, l'architecture - inconnue en temps normal - venu du grand froid européen chamboule tout. Ils arrivent tout simplement à obtenir de la place et aboutir jusqu'à 4 morceaux en écoute...

Pourquoi aller jusqu'à 4 alors que déjà 2 peuvent sembler insupportables à certaines chastes - ironie ? Je me pose moi-même la question - oreilles... Et bien parce que justement, j'aime plus les chastes oreilles... Ou plutôt, ma condition humaine de fanatique (groupi en d'autres termes) m'oblige à réagir suite aux lectures hebdomadaires des critiques d'albums parues dans (Dimanche) Ouest-France (pour ne pas leur faire de pub').

En fait, je suis tombé sur une critique plutôt mauvaise sur AIH... Mais surtout, une critique que je trouvais totalement à côté de ce qu'est cet album. En fait, c'est une chronique (toujours mon avis subjectif qui parle) qui s'égare du côté de la comparaison avec un album précédent visiblement adoré et nommé In Case We Die.



Pour être franc, j'aurais du mal à dire lequel des deux opus est le plus réussi à mes oreilles. Ils n'ont, pour ainsi dire, que peu de rapports entre eux... Le groupe depuis a considérablement évolué, changer, modifer et autre verbes du même accabit avec notamment le départ de deux des huit personnes présentes à l'enterrement de leur morosité (concept génial), laissant une unique présence féminine désormais (fait visiblement ignoré, puisqu'il y aurait des "voix féminines" selon OF ?).

En bref, c'est cela qui est peut-être le plus remarquable à mes yeux dans Architecture In Helsinki... Et parfois le plus regrettable... Un mouvement omniprésent et presque perpétuel, dans la musique, dans le groupe, dans un seul morceau, sur scène (puisqu'ils changent régulièrement d'instruments)... Le seul lien, c'est les côtés foutraques et joyeux, encore que cela se veut moins fort sur le premier opus.

C'est ainsi que pour faire une évolution accéléré, pour la "démontrer", je me sentais obligé de mettre quatres chansons.

The Owls Go, extrait du premier album Fingers Crossed.
In Case We Die, extrait du second album éponyme.
Frenchy I'm Faking (Dat Politix Remix), extrait de l'album de remix We Died, They Remixed.
Like It Or Not, extrait du dernier album. (si vous suivez, vous connaissez le nom)


Pour finir... Une petite vidéo "magique" où chaque membre a pris une place qui n'est pas la sienne, sur un morceau du premier album.


Repart en braillant un espèce de "Dibidamdam, dibidam, dibidam..."

mardi 7 août 2007

Audit Aurium (V)

Tiens, une harpiste ?


Pour cette fois-ci... Un vrai, grand, énorme coup de coeur. Impossible de définir cela mieux.
Nom : Newsom
Prénom : Joanna
Musique : Pop enivrante ? Entraînante ? Envoutante ? Aérienne ? (et autres termes ne voulant en réalité rien dire)
Indices : Amie avec un certain Devendra Banhart (entre autre), produite par un certain Steve Albini (rien que ça)...

Comment résister, en même temps ?...


En fait, je ne sais pas vraiment quoi dire. Article spécialement "court" donc... Surement parce que c'est un coup de coeur, agréable mais inexpliquable. Surement parce que Joanna Newsom, c'est simplement un univers qui lui est propre... Un voyage pour trouver l'Ys (une cité engloutie selon une légende bretonne) qui est en chacun.

Penser à prendre votre cheval marin, pour aller voir la cité radieuse...


Si quelqu'un arrive à discuter avec Emily, ou obtient un truc qui lui remue tout les poils jusqu'à ce qu'ils restent droits même par 40° à l'ombre, qu'il n'hésite pas à réclamer un voyage jusqu'à destination (y'en a-t-il seulement une ?), ça sera avec plaisir. :)

Enfin, Les Inrocks ont fait une chronique terriblement juste sur Ys. Je ne saurais dire mieux, alors au lieu de reprendre à ma sauce, je me contente d'inciter cette lecture.

Et comme c'était les vacances, on va remettre des morceaux en ligne ici...
Emily



Cosmia




Prévoyant, mais toujours en retard... Heureusement que je connais pas d'Alice, j'arriverais pas à vivre en paix... Bonne écoute, pour ceux qui passeront.