Couleur Musicale Hebdomadaire.
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jeudi 31 mai 2007

Soleiiiiil ! (comme dirait Le Nombre)

En route vers un record battu...

Pour les enfants qui passent par ici. Un petit jeu de coloriage..

Cependant, de quoi parler dans cet article, qui cloture le mois de mai ?
La reproduction de la mouche tsé-tsé ?
Concerts de Déportivo, à St-Nolff et Bergerac ? (incriptions disponibles de la même façon que pour The Edukators)
Les journées qui commencent la nuit ?
Le sommeil, avant, pendant, après, où va-t-il ?

Ou... Le "mystère soleil". Cette chose étrange, l'étoile qui nous réchauffe en fait... Parfois trop, parfois pas assez... Qu'on observe sans pouvoir la regarder.
Généralement, on le regrette quand il n'est plus là. Mais si il montre trop sa présence, certains le maudissent et réclament son départ.
Il est un peu comme tout, au final...
Le soleil. Cette chose étrange, cette étoile dont on est persuadé qu'elle tourne autour du pot sans oser réélement le manger... Car en réalité, les rôles sans qu'on le sache sont inversés.
Tout et rien.
Néant et puissant.
Tourneur autour duquel on tourne.
Trompeur qu'on trompe.
...

Bref, tout cela parce que ce fût un mois pas si ensoleillé que ça. Tourner la page et se lancer dans ce mois de Juin est (presque) une bonne nouvelle.
Comme dit Eiffel dans son dernier album, telle une prévision :
Des lits qui s'envolent et des louves au démons vallonés lovées là
Il n'y aura pas de mais
Avril pourra remettre ça.

Attention : ceci n'est pas une pub' !

Et surtout, n'oublions pas ceci : Etre triste, ce n'est pas drôle.


Surtout quand il y a Patti Smith le soir ! Allez, on se revoit dans un autre monde M. Internet...

mercredi 30 mai 2007

Avant de bachoter ? (suite)

Finalement, c'est une petite pub' discrète (tellement que je le dis) pour le dernier film vu. C'pas mal aussi..


Encore une sombre histoire de jeudi noir ?

Jeudi dernier. Diffusion sur Arte du film allemand The Edukators.
Arrivée en retard à la maison, ça commence bien. Enfin je ne peux pas le dire, je ne l'ai pas vu justement. Le film doit avoir commencer depuis 5min... Et il y a quelque chose d'étrange... Les voix allemandes et françaises sont mélangées ! Quelle horreur... Incompréhensible.
Escale vers la TNT, ou plutôt le "petit boîtier de Canal Sat". Ici, plus de problème... Encore mieux je vais l'avoir en VO. C'est alors qu'il y a un nouveau problème qui surgit : Dexter passe sur Canal Plus. Seulement, les deux en même temps sont impossibles... (c'est beau la technologie, mais des fois les branchements ressemblent plus à grand chose) Nouvel appel au "petit boîtier". Reçu 5 sur 5, il y a une diffusion le lundi à 14h45. Demande autorisation de se poser sur la 4... Demande acceptée.
Dexter, si j'en parle un jour ça sera une autre fois...
Revenons donc au film.
Le lundi, "on" me l'enregistre. (5 points pour la personne qui trouve à qui se réfère ce "on".)
Mardi matin : pas de bras, pas de chocolat. Mais pas de cours, temps libre pour regarder The Edukators. A la limite, je reste dans le métier.

En effet, à l'époque, il n'avait pas cet petit boîtier. Qui sait ce que cela aurait changer...

L'histoire est centré sur deux jeunes qui jouent le rôle de "The Edukators". En résumé, ils s'infiltrent dans des villas pour déplacer les meubles, et uniquement déplacer les meubles. L'objectif n'est pas de voler, mais de provoquer une réaction par le petit message qu'ils laissent, tel que : "les années de vaches grasses sont terminées" (Die fette Jahre sind vorbei) ou "Vous avez trop d'argent" (Sie haben zu viel Geld).
Ajouté à celui, une histoire d'amour (que l'on voit s'esquisser après 2min de film), puisque un des deux amis tombe amoureux de la copine de l'autre (vous me suivez ?) et réciproquement, alors que l'autre est parti à Barcelone pour quelques jours. Jan (l'un) convainc petit-à-petit Jule (la fille) du bien fondé de leur idéal, jusqu'à au final l'emmener un soir pour montrer ce qu'ils font la nuit avec Peter (l'autre). C'est alors que tout s'enchaîne, s'emmèle... Le passé de Jule, criblée de dettes depuis un accident, l'histoire d'amour, "l'attaque" de la villa de celui qui réclame de l'argent à Jule etc.
Ensuite, la partie véritablement intéressante du film. On quitte de plus en plus le film à l'eau de rose qui semblait vouloir prendre place... Et on s'installe dans une confrontation d'idées, de générations... Pas plus à dire.
Il faut voir le film, va-t-on dire...


Et oui, cela remet tout en place.

A noter, une mention très particulière pour la BO, dont un passage sublime accompagné par Jeff Buckley et son "Hallelujah".
Pour ceux qui veulent le voir, il y a une nouvelle diffusion le Jeudi 4 Juin, à 00h45 (toujours sur Arte)... Ou sur papier libre, au 0024 524, 20€ le ticket.


Nouvel article de fait. L'idéal serait d'en faire un demain. Pour battre mon "record"... à voir...

vendredi 25 mai 2007

Avant de bachoter ?

Un nouveau grand retour... avant surement un retour de chronique albumique (BD ou non). Ou alors un vieux truc que je veux écrire... Ou une connerie... Comme d'habitude, quoi. Tout et rien, en même temps, toujours.

Cheveux : Souhait de la jeunesse.
Perdant : Ce qui tombe avant de tourner.
Eau : Source du profit.
Folklore : Principe fondamental des piscines.
Bordel : Betterave sensuelle.
Encre : Plénitude du crayon.
Global : Danse de la chute.
Marguerite : ce qui se prend pour une pensée.
Anglais : Ce qui se prend pour une création divine.
Pyramide : Synonyme de la chaleur.
Bandeau : Ce qui permet de ne plus voir.
Parc : Ce qui est fait pour nous perdre.
Déca : Invention démoniaque.
Bingo : Etre prêt à partir au 1/4 de tour.
Betterave : Ce qui offre un plaisir auditif.
Officiel : Hors-paradis.
Marine : Ce qui vit sous les étangs.
Indestructible : voir "paranormal"
Rumeur : Célèbre victoire des boulevards.
Raquette : Demande altruiste aux petites souris.
Médias : Voir "bandeau"
Flemmardise : Courage d'affirmer son droit à la paresse.
Chalut : Ce qui est approuvé par le pouvoir canin.
Technique : Comparaison de chaussures.
Scoubidou : Chirurgien esthétique (pa)tronal.
Pensée : fleur du langage.
Souffrir : Cuire à feu doux.
Hiéroglyphes : Sources venues de la cuite de la veille.
Boum : Peur surdéveloppée.
Langage : Sentence progressive.
Nantes : Cri homérique suite aux derniers événements.
Paranormal : Ce que l'on croit ne pas exister réellement mais en doutant.
Président : Voir "parc".
Boulot : Peur allongée.
Dieu : Celui qui doute.
Bière : Objet pour passer entre deux mondes.
Fanatisme : Voir "bandeau".


Peut-être quelques autres bientôt... Si je retrouve une feuille où il y en a, ou si l'inspiration vient aussi... Mais peut-être si il y en a beaucoup, sur un autre article. Histoire d'éviter l'accumulation... Pour le reste, c'est déjà là-haut donc vous relisez et puis voilà !

lundi 21 mai 2007

tRérapie

Evidemment, ça a pas duré... Alors je reprends une formule gagnante... Avant un retour du dico ?

Maladie : Trop plein de bonne humeur. (ça arrive ?)
Album à écouter : Leonard Cohen - Greatest Hits
Mention : Juste magnifique... (ment déprimant)

Maladie : Déprime. (ou trop d'écoutes de l'ami Cohen)
Album à écouter : Gogol Bordello - Gyspy Punk
Mention : "critique en cours de réalisation"

Maladie : Stress.
Album à écouter : Architecture In Helsinki - In Case We Die
Mention : Pour s'oublier.

Maladie : Retard chronique. (pour le car, par exemple)
Album à écouter : Dirty Fonzy - Playing Punk Songs
Mention : C'est expliqué au-dessus, savez pas lire ?

Maladie : Répulsion de la nourriture à la cantine.
Album à écouter : Flying Donuts - Renawed Attack
Mention : Encore une série de jeux de mots...

Maladie : Droititude, Sarkosysme et autres...
Album à écouter : Blur - The Great Escape
Mention : Pour s'échapper de l'Oasis et ses conséquences.

Maladie : Travail aliénant.
Album à écouter : Oldelaf et Monsieur D - L'album de la maturité
Mention : Une tranche de fou rire accompagné d'une tasse de café, et ça va mieux.

Maladie : Romantisme disparu.
Album à écouter : Rose - Rose
Mention : C'était facile, je sais.

Maladie : Incompréhension du merveilleux de Perrault.
Album à écouter : AS Dragon - Spanked
Mention : Je sais, c'est pas mieux là...

Maladie : Incompréhension des mathématiques.
Album à écouter : Le Nombre - Scénario Catastrophe
Mention : Ce l'évitera peut-être le jour du bac.

Maladie : Jeux de mots pourris. (c'est moi ?)
Album à écouter : Queen Adreena - The Butcher And The Butterfly
Mention : Ca peut remettre tout en place... ou ça peut faire empirer. Y'a un risque.

Maladie : Perte d'objet chronique
Album à écouter : Nino Ferrer - Oh, Hé, Hein, Bon.
Mention : Spéciale dédicace à l'auteur de ce Blog.
Mention (2) : 1% de mes revenus reviendront désormais à Mme Anne-Laure.


Ca c'est fait. A bientôt...

mercredi 9 mai 2007

Parfois, électoral et musical riment...

Ma requinquécence dans la "blogosphère" est étonnante, je trouve.


Les Fatals Picards désormais, ça dit quelque chose à la plupart des gens... Ba oui, ils ont gagné la sélection française pour l'Eurovision 2007.

Cependant, quid de l'Eurovision 2007 maintenant ? Et bien ça approche, c'est tout de suite, c'est samedi ! Nom de nom, les élections ne nous quittent plus maintenant.

Eurovision, vous connaissez pas ? Vous avIez de la chance.

Et pour ne pas rester sur la dernière défaite (bon, certes, pour beaucoup c'était une victoire... mais... comment dire... bref.) je vous invite tous à déménager pour quelques heures (ou 5 ans) dans un de nos cher pays voisin européen ! Vous pouvez vous prendre pour Johnny et aller en Suisse. Vous pouvez aussi vous prendre pour Johnny et vouloir devenir Belge. A la limite, c'est même possible de vouloir se prendre pour Johnny et partir du côté de Monaco. Sinon, y'a Martine à la plage mais c'est moins intéressant dans notre cas.
Pourquoi c'est moins intéressant ? Pourquoi on partirait pas plutôt au Québec, en Argentine voire au Japon ? Pourquoi l'Europe et toujours l'Europe ? Pourquoi pas le centre de la Terre ou la Lune à la fin ?
Mais je l'ai dit ! Suivez un peu, à la fin... C'est pas possible ! Oui même vous l'endormi du radiateur à côté de la fenêtre. Je sais bien que les cours c'est pas passionnant, mais faîtes un effort. L'heure est grave !
La chanson aussi est grave (bien) d'ailleurs...
L'objectif est la victoire ! Non, nous ne ferons pas 47% ! Non, nous ne finirons pas avant-dernier ! Non, nous ne nous prendront pas pour Marie Myriam !... Euh... Si, nous serons la nouvelle Marie Myriam !

D'ailleurs le deuxième depuis la gauche ressemble à M. Myriam non ?

Alors samedi, double-action, double-effet et double-victoire.
La mission est simple : déménagement comme indiqué là-haut. Ensuite, vous prenez votre portable et... SMS en faveur des divins (parfois) chauves (faut remplacer le vrai qui ne l'est plus) et surtout venus d'une région provincial au nom qui rappelle des animaux voleurs (c'est surement de là que viennent les rumeurs sur eux)... Je suis ? Je suis ? Julien Lepers oui !
*Note : raison de plus de déménager, il présente la soirée en France avec Tex*
Philippe (riz-au-lit) vous avez la main.
Allez vite une réponse.
Les Fatals Picards ?

Bravo !
France : 12pts.
La ressemblance est vraiment frappante...!


Dire qu'au début, je devais faire un truc sur la nouvelle série de Canal Plus.

Mission du Transpacifique

Texte rapide, juste l'expression d'une écoute.

La nuit jaune s'étendait sur la plaine, laissant certains animaux profiter de ce court instant magique pour pointer le bout de leur museau. Mais cela ne dura pas, c'est soudain le chemin inverse qui se dessine.
Petits bruits de pas, accompagnés ensuite d'une sorte de brouahah faisant vaguement songer à un dialogue. En tout cas, quelque chose de saccadé.
Et voilà que le cortège finit par prendre son envol au milieu de cet univers si particulier, de cette nuit magique qui se plait à rappeller sa présence durant de légers instants, comme pour montrer qu'elle a aussi son importance.
L'harmonie nait alors, entre ce cortège et la nuit. Tout se mélange, tout se confond. Tout devient tout... pour finalement ensuite... revenir à rien.
Court instant de magie.
Du rêve, d'architecture du rêve.
D'oubli de soi.
De rappel des autres.
De bon heur.
_____
Heart|It|Races

Indice explicatif :


Au suivant. Et plus vite que cela s'il vous plaît...

mardi 8 mai 2007

Machins Fringants...

Comme les shampoings, je fais maintenant du 2 en 1...


Justin(e) + Flying Donuts + Vulgaires Machins.
Tout commence mardi dernier... Ce soir-là, le concert que j'attendais depuis quelques mois déjà se rapproche vraiment. Une affiche de rêve pour moi, avec un groupe venu du Québec : les Vulgaires Machins. Arrivée devant la salle, l'occasion de discuter un peu en attendant que la salle ouvre ses portes... On peut remarquer déjà le superbe panneau lumineux avec écrit "Industrya".
Bon ça ouvre enfin... Entrée et découverte de la salle. Déjà première bonne impression, avec un joli bar à l'entrée, le merch' en face et une scène en hauteur mais pas trop. Le premier objectif sera la recherche des toilettes... Puis surtout, un tour pour acheter T-shirt et CD de ces chers québecquois.

Maintenant, le concert proprement dit. Justin(e) pour ouvrir avec comme toujours Old Boy. Cependant, presque personne dans la salle, et c'est vraiment dommage car ils étaient en forme. Surtout ça bouge beaucoup sur scène, même Jack frémit ! Le son nettement trop fort en revanche lors qu'Alex parle entre les chansons, surtout un écho qui devient vite insoutenable... Mais de l'humour, du n'importe quoi... Juste un "Azouz Begag" prononcé par Jack qui reviendra plusieurs fois. Et sur le concert en général, cette fois-ci il était beaucoup plus centré sur l'album étant donné qu'ils étaient la première partie. Peu de reprises, juste les classiques Infaillible de Naphtaline et deux Zabriskie Point : Je Suis Une Machine et Si C'est Un Homme.... Cette dernière qui conclut le set de manière idéale. "Je t'aimerai mieux mort"

Une bonne demi-heure après, c'est Flying Donuts qui entre en jeu. Je les avais vu quelques mois auparavant au Floride, mais pas entièrement... Et bien c'était pareil, un son trop poussé mais qui leur est typique. Ca envoie fort, nette et efficacement. Même sans connaître la moitié de leur chansons c'est bon... Peut-être juste un chouilla répétitif au final. Mais bon ça échauffe les oreilles comme il faut.

Enfin, la tête d'affiche de la soirée... Toujours peu de monde dans la salle. Ca me permet de m'installer tranquillement au premier rang, juste entre la guitariste et le chanteur. Et les voilà qui entre en scène, sur une des meilleures du dernier album : Les Mains Pleines de Sang... Globalement ça commence sur des chansons de cet album, et ça se sent qu'il est pas très connu. Les quelques personnes présentent se rapprochent toutefois sur leur demande, et semble apprécié ce début de concert. (Moi ? Déjà pleinement satisfait...). Les vieilles chansons réveillent tout le monde comme pour Anésthésie ou Triple Meutre (yeah) sur lesquels ça commence à vaguement fredonner... Marie, la guitariste, passe ensuite au piano-voix, pour une chanson plus "douce" : Dommage Collatéral... Juste sublime quoi. Le chanteur nous parle beaucoup durant les pauses, à propos du Québec, tout y passe : la poutine (sic), le hockey, Céline Dion, le Journal de Montréal... Ce dernier pour introduire leur "Puit Sans Fond" qui selon une étude de marché sur les nantais devrait beaucoup nous plaire. Ce qui me frappe c'est que dès l'intro de celle-ci, ils semblent vraiment content de la jouer, ensemble. Petit rappel tout de même, à l'occasion duquel (sur demande du public) on écoutera une reprise des Burning Heads (SOS) et Cocaïnomane. L'objectif pour la dernière était de nous faire chanter... Et la première c'est pas vraiment réussi. C'est alors que Guillaume le chanteur aura cette phrase mythique : "Hier on était à Rennes... Et à Rennes ils chantent comme de la marde... Mais au moins ils chantent !". La deuxième tentative est un peu mieux, même si les personnes à qui je fais signe de chanter suivent pas mon indication (Attention, toute ressemblance avec une personne existante serait fortuite). Et le Québec c'est fini pour ce soir. Dommage en quelque sorte, parce que j'aimerais bien les voir dans une salle pleine, avec un public surchauffé (à l'image du vendredi). Il ne reste plus qu'à attendre leur prochaine venue ou y aller de moi-même les voir à domicile...
Set-List : Main, Héroïne, Fumiste, Dieu, Arracher, Anesthésie, Dommage, Anéantir, Compter, Triple, Rue, Ballade, Fausse, Puit, Comme, Chasse.


Les Cowboys Fringants + Julien Jacob.
Mais ça reprend dès le Vendredi ! Festival Histoire d'Avenir à Nantes, avec trois concerts sous chapiteau. Malgré la présence d'Eiffel le samedi, je me contente d'aller voir les Cowboys Fringants qui jouent en première partie (?) de Julien Jacob. Cependant, orage, ô désespoir, le concert a lieu sous chapiteau... Finalement, l'orage ne faisait qu'un passage éclair et une fois sur le lieu du concert il fera un temps "correct".
Et déjà première surprise, avec une file d'attente très importante en arrivant, à peine 15min avant le début prévu du concert. On finit par rentrer, petit à petit... Déjà une certaine tension est palpable. Ce soir le public est présent, et il est là pour les Cowboys ! Ca crie des "Cowboys" ou fredonne des chansons... Dehors le temps s'est montré capricieux, sous le chapiteau il faudrait de la crème indice 40, on étouffe presque. Ca me rappelle un peu le concert de la tournée commune Luke-Déportivo pour le public, une bonne impatience en quelque sorte.
Les lumières s'éteignent... Fausse alerte, elles sont immédiatement rallumés, il faudra encore attendre.
Un quart plus tard, re-belote... Encore que changement, une personne rentre sur scène : celui qui s'occupe du festival. Au début le public n'écoute que vaguement ce qu'il raconte.. Au milieu il écoute un peu plus, notamment pour le clin d'oeil pas politique du tout dans ces temps totalement apolitique à propos de l'immigration... A la fin, plus personne n'écoute car l'attente des cowboys se révèle longue, très longue.
Première gratte... "Papapalala"... Non, c'est toujours pas Déportivo, mais Ti-Cul ! Ca crie ("La petite histoiiire !", ça chantonne, ça se poussotte dans la joie. C'est surtout ça, la banane sur tout les visages et une montée de 5°. Entrée en jeu des cuivres, que c'est bon. Si il arrêtait maintenant ça serait terriblement frustrant mais la claque a déjà fait son petit tour sur de nombreux visages.
Mais la marque des Cowboys, c'est aussi le violon... Alors un petit Joyeux Calvaire pour continuer et la violoniste montre toute sa classe. Je dois avoueur que je ne connais pas, alors qu'une bonne moitié du public semble au contraire connaître par coeur. Tout le monde était là pour eux, c'est clair et net désormais.
Ca passe ensuite à une alternance entre des "tounes" plus rock comme "Heavy Métal" ou toute douce façon "Ces Temps-Ci". Entre les chansons, quelques gouttes d'eau salvatrices volettent au-dessus de nous. Finalement on fera même circuler des bouteilles d'eau sinon ça aurait été intenable. En introduction de la "Lettre A Levesque", on nous raconte qui il est, à savoir celui qui a permis que le Québec reste francophone au milieu d'un monde canadien totalement anglophone.
Pas grand chose à dire ensuite, puisque tout le concert se passe au même niveau, aucune baisse de régime malgré ce début en fanfare. La communion avec le public est toujours aussi forte. Et celui-ci fatigue mais ne baisse pas les bras. Et d'un point de vue personnel, je fais le tour des premiers rangs, avec une visite sur la gauche (trempée), un tour dans les airs pour me retrouver à nouveau sur la droite et y faire une semi-naviguation avant-arrière.
Si quelques chansons sont moins connues du public, une nouvelle fois les plus vieilles font recette auprès des spectateurs comme Mon Chum Rémi (frissons et voyage), Attaque Ta Tuque ou encore la Manifestation. Je ne parle même pas de "Awikatchikäen" où cette chère violoniste finit sur un solo époustouflant. "Plus Rien".. Et justement, plus personne sur scène... Pendant quelques longues minutes... Il faut insister pour le retour sur scène, surement en partie à cause de la chaleur. Et là le chanteur nous annonce une chanson pour laquelle ils avaient été étonné car lors de leur première venue en France, elle avait été chanté en choeur : Toune d'Automne. Pas étonnant en même temps... Et du coup, on fait comme si c'était leur première venue... Ca enchaîne avec 8 Secondes qui était très réclamé (pas étonnant, une nouvelle fois un très grand moment et ce petit violon si agréable...), puis un "jeu" est organisé pour lequel il faut simplement reprendre ce que chante le chanteur. Les "Ouap Ouap", "Bam Bam Bam" et "Pa Pa La La La" se succède... Mais c'est un simple échauffement. Maintenant, on tente de gravir une sorte d'échelle du son. On commence "doucement" à 1, et quand le chanteur l'indique on monte un nouveau palier. Objectif : 10 ! C'est crevant mais plaisant aussi quand on est au bout, dans un bourdon splendide.
Ils repartent... Et reviennent assez rapidement pour achever le concert après deux bonnes heures sur "Les Etoiles Filantes". Indescriptiblement beau... tellement que la chanson m'est resté en tête toute la journée suivante...

Julien Jacob ensuite, parrain du festival. Ca avait l'air plutôt sympa, mais à vrai dire moi j'étais crevé après les Cowboys, et tout le public était parti. (200 personnes, vraiment au maximum, mais en moyenne une centaine) On est pas resté trop longtemps, dommage pour lui mais bon il aurait été bien plus logique de le mettre avant.
En tout cas, les Cowboys, moi qui connaissait surtout de nom j'y retournerais volontiers.
Set List : Ti-Cul, Joyeux Calvaire, Camping, Heavy, Ces Temps-Ci, Levesque, Gars d'la Cie, La Reine, Rémi, Caza, Mon Pays, Awikat, L'Hiver, Manifestation, Si La Vie, Plus Rien / Toune d'Automne, 8 Secondes, En Berne, Les Etoiles Filantes.

Tiens, j'ai évité de justesse le "mois sans article". Et si je m'y remettais ? A poster, pas à ne "pas poster".