Couleur Musicale Hebdomadaire.
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Petite Fille | Moitié-Homme Moitié-Loup | Ton Appartement :

mardi 26 juin 2007

Ainsi font, font, font...

Toujours un peu à la bourre... Encore que... J'suis presque à la pointe de la news là. (ou j'étais, mais la mise en ligne fut longue)


Article très court...
Juste une célébration d'un début de retour : Déportivo, acte portant le second numéro. Ca arrivera dans tous les bons lecteurs de disques (ou plutôt ceux des gens bons) d'ici au 15 Octobre. Si tout va bien.

...Dans les startings-blocs...

Enfin en soit, une date c'est déjà une bonne chose... Mais le mieux avec la musique, définitivement, c'est de l'entendre. Une très bonne adresse pour cela, avec une véritable exclue bijoutière fournie par les alyzées du sud-ouest. "Chacun ses gouts chacun chez soi/Chacun ses gouts chacun ses choix/Je ne suis pas Mussolini et puis Lorie j'aime pas"

Voilà mon objectif est rempli. Lier Déportivo et Justin(e) de façon instinctive... Après ça, je peux mourir en paix.

Tout de même, si vous voulez vous jetez dans la brise, hésitez pas ! (Même si il peut encore faire froid en ce moment, quand il fera 40° à l'ombre (le rêve) ça devrait être idéal)


A bientôt ?... Sait-on jamais.

lundi 11 juin 2007

Plongeon dans la connaissance...


- Les oeuvres d'art sont-elles des réalités comme les autres ?

Vous avez 4 heures.

Mais ceci est un indice de réponse.


- Quels sont les espaces moteurs de la mondialisation ?
ET
- Texte sur "Le Plan Marshall et la Conférence de Paris". Avec Molotov (cocktail de son prénom) dans le rôle principal.

Vous avez 4 heures.

Les Etats-Unis transmettent le Plan à l'Europe...


- Dans votre lecture du recueil d'Yves BONNEFOY, Les Planches courbes, quelles relations établissez-vous entre la section "Les planches courbes" et les deux autres sections étudiées : "Dans le leurre des mots" et "La maison natale"
ET
- En quoi la poésie d'Yves BONNEFOY est-elle une quête ? Vous répondrez à cette question en vous appuyant sur votre lecture des trois section
s au programme des Planches Courbes.

Vous avez 2 heures.

Et le voyage bachotique continue...


Ainsi que des épreuves linguistiques, avec un certain Ironimus en caricature d'allemand européen, un texte "classique" sur RDA-RFA à l'écrit, du Marie Higgins Clark en anglais, un oral d'italien... 7h20.
Sans oublier les épreuves anticipées en Première : français, matières scientifiques, TPE... 7h20 de nouveau.
Totaux : 24h40.
Conclusion : Le bac, c'est une simple journée comme les autres.
Epilogue : Pour les fanatiques du corrigé, y'en a des gratuits ici.


Allea Jacta Est... Et maintenant, il va falloir s'orienter pour la prépa.. avec quelques lectures, par ci par là. "Stand Up", comme disent les Dead 60's.

samedi 9 juin 2007

Repos

En ligne ? Pas en ligne ? Aux dernières nouvelles, ça sera en ligne. Sinon vous liriez pas ça...

Envie de dormir.
Et pourtant, écriture en route.
N'est-ce pas en fait, tout simplement, une façon d'échapper à ce devoir qu'on m'insuffle. Non pas que dormir soit désagréable, bien au contraire. Mais ce moment avant le sommeil est si magique, si on prend le temps d'y adresser quelques instants...
...tellement qu'on veut le prolonger à l'infini, l'infini du sommeil en-dehors de ce dernier. Paradoxe de ce mélange entre une profusion et une confusion de tout. A la fois seul et plus proche que jamais du reste, de ce qui m'entoure, de ce qui m'observe. Avec bienveillance ?... Je ne peux pas trop savoir. Du coup, c'est l'intimidation parfois qui peut surgir sans crier gare. Peut-être parce que j'ai peur d'être trahis dans ce moment, par "tout", de cette proximité avec lui.
Il y a alors un choix qui doit se dessiner : lutter toujours un peu plus contre le sommeil ou abandonner la partie et le monde qui entoure. L'abandon vient à qui sait attendre. Cette lutte n'est elle pas vaine alors ? Quel intêret de vouloir toujours lutter alors qu'on est déjà dans un monde étrange ? Tout simplement parce qu'encore plus rarement, il y a une légère chance d'aboutir à un moment encore plus étrange qu'avant, plus paradoxal, plus mystérieuse. On est alors endormi avec des sens activés au maximum.
Impossible toutefois de s'avoir quand on y est vraiment. D'autant qu'il y a comme un déclic qui doit apparaître, pour lancer la frénésie dans ses aises. Une frénésie improbable. Incompréhensible. Indélogeable. Incontrôlable.
Mais alors, cette lutte a-t-elle vraiment conduit à une victoire ?
N'est-ce pas une simple trahison, cette frénésie, à laquelle on échappe en temps normal. Comme si notre corps connaissait le tout d'avance et voulait nous empêcher de le violer.
Seul lui pourrait le dire.
Si tout cela n'était pas un rêve.


Un autre dans la besace du compteur de messages. Ou pas.

vendredi 8 juin 2007

Pour bachoter en musique...

Le dernier coup de coeur en musique... Déjà passé près de chez vous. Ou pas. Enfin ils sont en tournée en ce moment quoi.



Our Earthly Pleasures.

Pour les non-anglophiles (oui, vous êtes nombreux parmi mes lecteurs, je sais...), on pourrait traduire ça par quelque chose comme "nos plaisirs terrestres".
Déjà ça commence plutôt bien. J'aime beaucoup ce titre. On peut y voir beaucoup de choses, plein d'angles de vision différents.

Ensuite arrive l'heure de mettre le son en boucle, casque sur les oreilles pour se les exploser un peu plus qu'elles ne le sont déjà suite à des heures en boucle à jubiler sur Gogol Bordello (tiens, je m'étais dit que je ferais la chronique pour eux), Arcade Fire, Mansfield TYA, Malajube et autres Hurlements.
Ils arrivent un à un. Mais déjà la rythmique est là. Et un refrain impeccable. Titre : Girls Who Play Guitars. C'est le premier plaisir ? Il faut alors un deuxième. C'est un album, il y a plus d'une piste. Le premier "tube" véritable de cet album. Comment dire... En fait, ça commence fort et ça monte en puissance. Ces anglais ont la science du refrain tueur, surtout.
La littérature, un autre plaisir ? Books From Boxes et Russian Litterature. Le premier c'est comme du Bob Dylan qui aurait rencontré The Clash. Autrement dit, j'apprécie. Le deuxième, on reprends de la force, de l'énergie. On redémarre de plus belle, encore un refrain de tueur. Toutes les chansons ont la même "structure" mais garde une touche toujours différente. Et puis sur Russian Litterature, la voix du chanteur est vraiment juste comme il faut, là où il faut, juste qu'au cri final.
Et ça continue ainsi... Même le karaoké devient génial grâce à eux.
Même les titres dont on connait pas la signification et pour lesquels on ne veut pas faire appel à la traduction "made in Internet" nous transportent... Jusqu'à être rendu aux deux derniers titres qui expédient au fin fond du ciel parisien. Ce ciel si tentant...

En résumé, une claque venue d'Angleterre comme cela ne m'était pas arrivé depuis un moment. Maxïmo Park offre avec ce second opus une suite de petits plaisirs, des plaisirs dramatiquement terrestres... ce qui les rend réellement sublimes. Si on excepte Blur qui n'opère pas vraiment dans le même genre je trouve, une telle claque pour moi doit remonter tout simplement au premier Franz Ferdinand.



Take Me Out... in the Parisian Skies.

Morceau en écoute... Sandblasted And Set Free



Et Gogol alors ? J'en parle quand ?... Question littérature je suis plongé dans Ionesco en ce moment, alors je parlerais plutôt de lui sûrement. (Si quelqu'un a compris cette phrase, il a le droit à mon respect éternel. Car il y a un sens.)

mercredi 6 juin 2007

Et Patti but l'air...

LA fameuse review de concert DU fameux concert... Allez, je commence à la rédiger... On verra comment ça se présente ensuite.


Jeudi soir. Fin du mois de Mai, nous sommes le 31...
Premier concert du mois pourtant. Mais un concert que j'attends depuis un petit moment.
Direction prise : salle de la Carrière. Salle connue pour y avoir vécu un grand moment précédemment lors de la tournée commune Luke-Déportivo.

... Que de souvenirs.

Après des péripéties de conduite, plus ou moins drôles, c'est l'aperception d'un petit panneau "La Carrière". Mais en fait, avant d'arriver au parking y'a un petit bout... je m'en rappellais plus vraiment... C'est l'occasion alors d'observer le public qui marche vers la salle... Tiens y'a aucun jeune pour le moment. D'après mon père, ça devrait être plutôt mélangé. Finalement, on en dépasse un seulement sur une quinzaine de personnes. La proportion sera à peu près équivalent à cela.
Pas de bataille pour se garer, puisque des personnes indiquent précisement où on trouve des places. Et re-découverte alors de la salle... A l'époque déportivienne, c'était l'hiver et donc la nuit. je n'avais notamment jamais vu ce petit plan d'eau à côté de la salle.
Ensuite c'est l'entrée dans la salle, où là j'ai mon GPS intégré qui me situe parfaitement bien : les toilettes sont ici, le "fameux" poste de secours qui m'avait été inutile là... Par contre, je voyais la salle et la scène beaucoup plus grande et haute. Est-ce moi ou la salle qui a changé ? La solution est insoluble dans mon esprit.
Du coup, j'abandonne mon père pour me retrouver assez bien situé, 4/5ème rang un peu excentré sur la gauche. Tiens, c'est étrange... Cette musique, cela me dit quelque chose... Ah mais c'est ce cher Bob Dylan, idéal pour l'échauffement des oreilles ça. L'attente se fait longue malgré cette bonne surprise... Avant que le son de la musique d'attente soit un tantinet plus forte. En fait, changement de disque il ne s'agit plus de Bob. Difficile de retrouver le groupe qui a composé la musique qui me décompose alors... d'autant plus que tout le public se réveille et réclame l'entrée en jeu de Patti Smith. Mais ces choeurs... y'a pas d'autres solutions... Il s'agit d'Arcade Fire ! "Keep the car running"... J'avais oublié à quel point ils étaient "magiques". FIN. (de l'attente)
Lumières éteintes.
Toujours ce petit moment magique. On change d'état... Passage du rien au tout, en quelque sorte.Entrée de 4 personnes. Tiens, il n'y a pas Patti Smith. Elle arrive avec un petit décalage, bonnet sur la tête, et prends une guitare classique. Le premier morceau, je n'ai pas la moindre idée de ce que c'était... Mais tout le monde semble subjugué par ce qui se passe sur la scène. Tout le groupe a l'air de virevolter, comme si ils étaient en train de se faire un petit morceau juste pour eux... Dans un entre-deux morceaux, on a le droit a un petit bonjour de la main. Et un peu plus tard dans le spectacle en lui même, c'est la première chanson "connue" et les premières émotions fortes. Ca commence par une chanteuse "perdue" qui observe ceux qui jouent une petite intro douce... D'abord le guitariste, puis aussi le claviériste ou le batteur. Tout le monde passe sous son oeil avant qu'elle attrape au vol un micro et entame Free Money...
Déjà on peut se dire qu'on vient de voir un truc dément, mais c'est avant l'entame de la reprise d'Hendrix Are You Experienced. Entre la basse qui résonne comme jamais, le chant, et surtout le rajout d'une clarinette qui "s'envole"... On aura ensuite le droit à un enchaînement de titres ultra connus comme Because The Night ou d'autres qui d'un point de vue personnel ne me disait rien... Ce qui par ailleurs, n'était pas un gage d'une faiblesse de qualité ou d'émotion véhiculé. Par exemple, voilà que Patti Smith décide de descendre de scène pour aller dans le public, et laisser son guitariste faire une de ses chansons. Incroyable... un très grand moment. On a même le droit à des indications genre "levez les poings" !
Il y a ainsi une proximité qui se crée avec le public. Ca dialogue avec nous... "La lune... hum..." *signe d'un rond*... "Full Moon"... tout le monde "Pleine lune"... Parce qu'en ce 31 Mai, les loups-garous était effectivement de sortie. Pour introduire une reprise des Beatles, rien de plus simple, puisque Sergent Pepper's fêtaient ses je-ne-sais-combien de bougies.
Mais le must, le plus fort, c'est sans aucun doute le poème dicté comme habité. Il n'y a plus de concert... Juste ce "sugar palace" face à tout un chaqu'un. Et une chanson sublissime pour achever ce grand instant...
En fait, quelque soit le morceau il y a ce petit quelque chose qui fait qu'il est unique. Le simple présence de Patti Smith, le drapeau irakien mis sur la tête, des slogans comme "People have the power"...
"Jesus died for somebody's sins but not mine". Là il n'y a pas qu'un petit quelque chose, il y en a plein de grands. Tout les détails sont géniaux... Comme le claviériste-bassiste (qui passait jusque là de l'un à l'autre, suivant les chansons, un des deux guitaristes prenant alors sa "place") qui pour cette fois-ci accumulera les deux : début clavier, petit passage basse assis, on reprend le clavier puis c'est debout qu'il finira, de l'autre côté du synthé et donc frappant du poing dessus. C'est le signe de la montée en puissance... Frénésie naissante... Juste qu'à l'épellation : G-L-O-R-I-A. Et tout un public qui exulte... Inoubliable. Tellement que ça trotte dans la tête pendant un moment, une fois au calme.
Rappel.
Trois morceaux, si mes souvenirs sont exacts, pour le composer. Celui du milieu étant la sublime Smells Like Teen Spirit... En écoute simple chez soi, c'est déjà grandiose. Alors que dire en concert....
Afin de finir sur une note "légère", ce qui suit aura duré pas loin de dix minutes je pense. Rock'n'roll Nigger parait-il. A vrai dire, je n'en sais plus trop rien... Ce qui est sûr, c'est que pendant un moment on ne voyait plus que les "instrumentistes"... Et que peu de temps après, il y en avait un de plus. Du "air guitar" avec une guitare... En voilà un excellent concept. D'autant plus quand c'est un petit du public qui se retrouve à le faire, pour cloturer le spectacle. Et il s'y prend bien en plus... à faire douter pendant un moment si il vient vraiment du public ou pas. Ca semble bizarre.
Bizarre.
Tout était bizarrement trop bien.
Tout était bizarrement trop calme et agité.
Tout était bizarrement trop fort en soi.
Tout était bizarrement trop.
Tout était bizarre.
Plus de 2h, qui sont à la fois 5min mais aussi des journées entières.

C'est pas moi, c'est le titre.

A se poser cette question idiote : c'est la salle ou l'artiste qui fait ça ? J'aimerais bien y voir Lorie pour vérifier...


Même cette review, elle est grave trop bizarre...