Couleur Musicale Hebdomadaire.
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samedi 31 mai 2008

Come-back

Si Dieu existait, il s'appellerait Mario...


Aujourd'hui, après une semaine d'intense débat en Hypokhâgne™ sur Mario, sur les différents niveaux et les différentes versions, ainsi que d'intenses échanges de souvenirs avec M'sieur Salah, j'ai rejoué à Super Mario Bros 3 !

Rien que la pochette... Premiers souvenirs d'enfance aussi ?
Les après-midi passé sur des niveaux qui paraissaient absolument impossibles.
La découverte du jeu. Cadeau de Noël ? D'anniversaire pour mon frère ? Pour moi et mon frère ?

Bizarrement, la première chose que je peux dire dessus, c'est qu'on avait mis au moins 1 jour à passer la toute petite première étape... Qui peut se faire désormais en 20 secondes...

La découverte des passages secrets...
Les batailles entre Mario et Luigi...

La console qui restait allumée des journées entières parce qu'il n'y a pas de sauvegarde dessus.


Et là, c'était presque pareil.

J'ai même retrouvé des sensations de mal aux doigts tellement il faut forcer pour bien diriger Mario parfois.

Bref. Je raconte n'importe quoi... Je divague sur des jeux vidéos.
Mais Mario est un peu une allégorie du surréalisme. Il sait faire d'excellents cadavres exquis : un plombier combat des champignons en lançant des boules de feu.


Un des niveaux les plus "fous" du jeu...


-M'en fout, j'ai une plume qui vole toujours si jamais j'arrive pas à passer ce niveau là !-


C'était mon "bon vieux temps" de "jeune vieux con". On repasse à d'autres bêtises -promises- demain.

samedi 24 mai 2008

Un Tour, Une Scène.

Dernières review avant une "longue" qui risque de durer presque un mois. Ca reposera les oreilles ? Pas sûr. Je compenserais. Boulimiiiîiique...


Annoncé tel le Messie, parfois ici même, voilà que Tours de Scènes arrivaient sur Angers avec une certaine attente.

Je pourrais parler du jeudi soir : départ par un premier chanteur sur la scène du T'es Rock pour finir par un rap' vert -comprendre "stéphanois", pas nécessairement "écolo"- de Redbong et la seconde vision de l'année des Tourangeaux -et oui, c'est possible- d'Ez3kiel. Sauf que Redbong, c'était sympa mais je ne saurais pas quoi raconté. Ez3kiel, je me suis déjà penché sur leur question lors d'heures chabadiennes et elle pourrait revenir lorsque le Couvre-Feu sera enfin de rigueur.

Auquel cas, je passe au vendredi ? Cette fois-ci, on a aperçu des Touffes Krétiennes. Sauf que connaître de nom, c'est bien beau, mais se rendre compte après-coup que c'est un mélange avec des membres de Babylon Circus, les Fils de Teuhpu, les Ogres ou les Hurlements d'Léo pour ne citer que les plus connus... Ca fait bizarre. Et j'ai l'excuse irrévocable de dire qu'on était trop loin. Même si c'était vraiment très bon comme concert. Entka, il faut aller écouter la chanson du Yak sur leur myspace. Ca concluait le concert et c'était énorme !

Maintenant, je préviens aussi que je ne parlerais ni de Moriarty, qui passe en ce moment même sur la scène du Quai Ligny ; ni de Nouvel-R qui passera tout à l'heure. Je demanderais peut-être une intervention d'urgence, une ingérence oserais-je même dire (!) sur mon blog d'un envoyé spécial sur Angers.


Long prologue, passons au vif du sujet : ceux qui enchaînaient après les Touffes Krétiennes. Mélange entre des musiciens parisiens et un rappeur américain, c'est le principe de Beat Assaillant.

Le dernier album, Imperial Pressure, est une tuerie. C'est un fait établi pour mes oreilles. Il restait à voir ce que ça pourrait donner en concert.
Placement presque idéal, dans la fosse, à quelques mètres de la scène. L'arrivée du groupe se fait en plusieurs temps. Petit-à-petit, tout le monde arrive et ça va être parti pour un peu plus d'une heure très énervée.
Encore que le début est étonnement calme.Il me semble que c'était plutôt des morceaux du premier album. Toujours est-il que ça commence en "douceur", avec des soucis techniques puisque les micros des choeurs s'entendait plus que le principal.

Le réveil s'annonce, je crois, par Charlie White et son ambiance "croisière". Ca commence à sautiller, ça commence à bouger, ça commence à swinguer...
Je pense que c'est à partir de ce moment où ça a fini par sombrer dans le n'importe quoi. Dans LE n'importe quoi. Celui qui est génial. Celui qui fait du bien. Celui qui bouge tout. Celui qui n'a pas de sens.
Bref, ensuite on a le droit à tout un public qui crie "I Like Cash", déjà impressionnant. Mais, et tant pis pour l'ellipse temporelle, un public qui entame "Better Than Us" en reprenant "You're not better than us" une vingtaine de fois d'affilée, c'est encore mieux (sans jeux de mots). D'autant plus que c'est le meilleur morceau et que la folie dans la fosse remplaçait le chanteur des Stuck pour l'occasion.

Enfin, je finirais en évoquant deux autres chansons du groupe, venue du dernière album, qui ont vu leur grandeur s'accroître pour moi en live : Payback et Crash The Party.
La première a duré une dizaine de minutes, sans blague. Avec un final-solo de saxophone puis de scratch excellent. Je ne saurais même pas rendre vraiment l'effet que ça donnait, c'était juste de l'euphorie.
La deuxième, c'est parce qu'elle me paraissait sympathique mais sans plus jusqu'ici dans sa version studio. Mais elle a pris un sens différent au milieu du concert. Avant c'était plus un morceau perdu au milieu de l'album. Maintenant, c'était le concert à elle seule. Démence ? Dément ?

Il y aura un premier rappel. Il n'y en aura pas de second malgré une assez longue demande alors que les lumières avaient été allumées. Mais en même temps, le groupe nous a été présenté par Beat Assaillant en rappant. Simplement la Grande classe.


J'ai oublié les trois-quarts des anecdotes de ces soirées. J'ai oublié le(s) slam(s), la chanteuse, les matelas sans bouchons, les places de parkings, la pluie, les gens qui acceptent de loger même après 00h00, les marches matinales, les oreilles.
Ce qui ne m'empêche pas de les remercier. Ou de ne pas le faire.
Bravo aussi aux lecteurs s'ils sont là.

dimanche 18 mai 2008

Amer Béton

Come on White. It's play time.



My name is White. You can call me "White".


Incapable d'en dire plus sur ce film ?
En tout cas, il s'en sort à tout point de vue : histoire qui agite doucement les cadres du manga classique, graphisme atypique...

Un moment de plaisir à le voir. Avec une dizaine de minutes de délire complet. Et une "construction" dans l'histoire assez judicieuse, au moins dans l'anim'.

Merci à Sushi du conseil.

lundi 12 mai 2008

Sens des rues

Festival Rue Des Sens, dimanche 11 Mai.



J'arrive là-bas aux alentours de 16h20... Le début des concerts étant annoncé à 16h, je m'attends à regretter un peu ce retard.
Finalement, j'arrive, aucun concert n'est en cours de route. Tant mieux. J'en profite pour faire un tour du site, localiser les différents lieux. Puis c'est séance semi-sieste à l'ombre des arbres, dans l'herbe. Température extérieure : au moins 25° ; atmosphère estivale.

C'est Hopper qui entame la journée.
Sauf qu'il y a très peu de monde encore, et ils jouent sur la grande scène. Globalement, le concert est très bon. Sauf que le public est tout autant écrasé par la chaleur que le groupe sur scène. Même en restant immobile, on est en sueur. Enfin ils donnent envie de les revoir dans d'autres conditions... J'aime beaucoup l'idée de mettre le batteu
r sur le côté. "Grâce Hopper", comme dirait Zurich.
Chanson "coup de coeur" : Rainy Days Smells Like Glue.

Enchaînement
direct sur la mini-scène des groupes locaux. Sticky Fingers au programme. Ils avaient leurs fans. C'était pas trop désagréable même si je n'ai pas suivi jusqu'au bout. Je préférais quand ils privilégiaient le français à l'anglais aussi.

Bref... J'ai fait le choix d'aller me reposer dans l'herbe pour observer Hey Hey My My, entendre d'étranges "I need some time" et finalement me retrouver contre la barrière.
Leur concert a été très sympathique. J'ai légèrement préféré Hopper mais ce qui était agréable c'était les renvois entre les trois premiers groupes de la grande scène : Hopper, HHMM (donc) et les Stuck. Ils ont aussi fait merch' quasi-commun. Bonne humeur dans le public et dans le groupe. Blagues de ci et de là. Ca manquait peut être un peu d'énergie à mon goût, mais le temps n'aidait qu'assez peu. Bon souvenir.
Coup de coeur : Poison ou "la chanson qui fait mourir si on l'écoute trop".

Retour chez les locaux. Rum Tum Tindles. La "pause" du festival comme ils le disent eux même. Rien à dire, c'était très bon. Le meilleur groupe sur les quatre de cette scène. Ils utilisent un certain nomb
re d'instrument sur scène, fruit de blagues avec l'ingé-son, ils ont une chanteuse anglaise... Parfois à la limite du gnan-gnan, mais c'est pas bien grave. Ca faisait du bien aux oreilles.

Toujours pas le temps de se poser, les Stuck In The Sound arrivent. Une première pour moi et une première attendue. Le public se densifie légèrement mais une bonne partie reste assis dans l'herbe. Beaucoup de collégiennes-lycéennes -émouvues comme depuis le début de l'après-midi. Et une grosse claque... Le public était toujours assez amorphe mais au fil du concert ça a finit par s'énerver. Il faut dire qu'ils ont été très bons, ces Stuck, que ce soit leur bassiste-rugbyman, le chanteur à capuche, le guitariste ou le batteur... Plusieurs demandes de la part de José pour qu'une partie du public s'approche plus, en vain... Toy Boy a eu un joli succès (même si c'était "triste" de voir des personnes s'approcher soudainement uniquement lorsqu'elle a commencé...), de même que pour tous les titres de "Nevermind". Ils ont fait aussi quelques (ou un seul ?) morceau de la futur-nouvelle tuerie qu'ils préparent.
Dans ceux que je connaissais, mon coup de coeur live irait pour Never On The Radio.

Photo venue d'ailleurs, à savoir ici.

Sur la scène locale, ensuite, c'était Brembo... Aussi vite venu que reparti... On va plutôt apporter un petit soutien aux différents sta
nds et boire un verre tranquillement... C'est pas que c'était mauvais, c'était juste "affreux". A la palme du plus mauvais groupe du soir, ils gagnent haut la main.
Le meilleur dans l'histoire, au moins où on s'y attend le moins... "Mais dans mon monde, oh, dans mon monde". Je repars en vitesse voir ça d
e plus près. Tentative de brailler des "aïe aïe aïe", qui étaient doublement explicites, à deux. Je pense qu'on a approché l'un des plus grands massacres hier soir... Tout dans la chanson était à côté : paroles, musique, chant. L'instant le plus drôle de la soirée.
Je ne suis même pas resté pour la dernière chanson, essayant plutôt de ne pas l'entendre.

Uncommonmenfrommars, où comment connaître depuis des années un groupe mais ne jamais l'avoir réellement écouté. Enorme claque... Au même niveau que les Stuck, avec le bénéfice de la "découverte". Vraiment, sur scène, c'est à avoir. Un son assez amerloque, des blagues assez françaises. Meilleure blague de la soirée : "Jeanne d'Arc, première femme au foyer" : huée à Angoulême, acclamée à Nantes. Ils ont tout pour être convaincants ses gens là. Je ne pourrais pas dire vraiment quels morceaux ils ont joués mis à part les tubes incontournables. Ils en ont fait du tout dernier album aussi qui sont peut-être dans les meilleures entendues de la soirée. Et puisqu'ils ne voulaient pas finir trop vite, ou plutôt qu'il leur restait 5min... Ils sont descendus de scène et ils ont pris place derrière la barrière, au milieu du public. Un n'importe quoi pas possible, des gens qui braillent, un chanteur bousculé dans tout les sens, des "héhé" partagés avec le guitariste. Que dire de plus ?
Coup de coeur : Dead Inside, "re" découverte hier soir.

Scène locale de nouveau... Draw Me A Butt, un groupe punk local. Déjà vu pour moi, je me suis contenté des premiers morceaux et d'avoir le droit à un sticker distribué dans le public... (des pros de la com', ces DMAB...)


La fin de soirée s'annonce électro : IDEM. Inconnue totale pour ma part et une superbe surprise. Ca sonne vaguement Ez3kiel (normal, c'est de l'électro ?) avec de nombreux morceaux instrumentaux. C'était d'ailleurs les meilleurs, ça perdait beaucoup de son charme et ça limitait les montées en puissance quand la chanteuse était présente. Et pour ajouter une once supplémentaire à la musique, il y avait une boule-vidéo sur scène... Parfaite, que ce soit celle du batteur ou celle du western. Une excellente performance musico-visuelle et une jolie fin de soirée.

Rue des Sens édition n°1, c'était donc pour moi :
- Une prog' sur la grande scène simplement nickel.
- Un site très agréable et bien placé en périphérie de Nantes.
- Un site très propre avec des gobelets consignés.
- Une très bonne initiative de la LMDE, à savoir : un T-shirt offert aux capitaine de soirées.
- Mais une non-affluence très dommageable et j'espère que ça va pas mettre l'asso dans le rouge. concurrence d'un festival en Vendée paraît-il.

Vivement la seconde édition en tout cas.

jeudi 1 mai 2008

Habitations.

Retour dans le flux des messages musicaux...


Karkwa.
Nouveau volume : celui du vent. Après que les tremblements aient disparus.
Mais je n'arrive pas encore à le cerner vraiment cet album. Ce matin, au réveil, le lancement de la première piste (Le Compteur) m'avait mis sur une voie. Enfin c'est l'impression que j'en avais.

L'idée du vent, du souffle, du vol.
J'ai l'impression que c'est ce fil conducteur qui m'a herbergé au réveil. Mais en même temps, il y a des petits quelque chose qui me font dire que je suis encore à côté...

Il n'est pas comme les Tremblements, cet album. Comme si j'étais passé d'une "évidence" au "problème". Cheminement inversé.

... Impossible donc, pour le moment, de mettre vraiment l'oreille là où je voudrais qu'elle soit. Le problème est peut-être là d'ailleurs. Je pense que je suis encore dans la phase d'attente.

Il va falloir multiplier les relectures pour avoir un plaisir "autre" que celui de la découverte naïf.
Il va falloir se détacher des cours pullulants dans l'esprit, aussi.

-En écoute-

Ca y'est...
Il semblerait que ça soit bon. Maintenant j'ai l'impression d'avoir trouvé quelque chose dans l'écoute. Sans y arriver seul, je ne peux que remercier un tel article ou la terrible justesse de Bande A Part. Et il y a aussi eu le passage par l'écriture des paroles... Par le morceau éponyme plus attentivement... j'avais bien l'impression qu'il y avait des couches à gratouiller fébrilement. J'en découvre encore d'autres.

Dans la roue,
Dans le trou,
Sous le gris du ciel
Et le cri des crécelles.
Tant de freins
Tant de fous
Je n'voudrais plus l'être
[...]
J'interchangerais les couleurs
Et déplacerais les étés
Pour dilater les humeurs
Et mieux respirer.


Il ne me reste plus qu'à inciter au gratouillement.
Et à gratouiller moi-même, encore et encore, d'autant plus que les thèmes de l'écriture de Karkwa m'intéressent grandement. Et pour découvrir cette population musicale.
Pour surpeupler l'insomnie
[...]
Je déchirerais le temps (lui-même).
Magnifiquement sombre et magnifiquement vivante... magnifiquement humaine. Avec ce final "enfantin".
La lala la la lalalala


Le positionnement en "musique hebdomadaire" est pour bientôt.