jeudi 1 mai 2008
Retour dans le flux des messages musicaux...Karkwa.
Nouveau volume : celui du vent. Après que les tremblements aient disparus.
Mais je n'arrive pas encore à le cerner vraiment cet album. Ce matin, au réveil, le lancement de la première piste (Le Compteur) m'avait mis sur une voie. Enfin c'est l'impression que j'en avais.
L'idée du vent, du souffle, du vol.
J'ai l'impression que c'est ce fil conducteur qui m'a herbergé au réveil. Mais en même temps, il y a des petits quelque chose qui me font dire que je suis encore à côté...
Il n'est pas comme les Tremblements, cet album. Comme si j'étais passé d'une "évidence" au "problème". Cheminement inversé.
... Impossible donc, pour le moment, de mettre vraiment l'oreille là où je voudrais qu'elle soit. Le problème est peut-être là d'ailleurs. Je pense que je suis encore dans la phase d'attente.
Il va falloir multiplier les relectures pour avoir un plaisir "autre" que celui de la découverte naïf.
Il va falloir se détacher des cours pullulants dans l'esprit, aussi.
-En écoute-
Ca y'est...
Il semblerait que ça soit bon. Maintenant j'ai l'impression d'avoir trouvé quelque chose dans l'écoute. Sans y arriver seul, je ne peux que remercier un tel article ou la terrible justesse de Bande A Part. Et il y a aussi eu le passage par l'écriture des paroles... Par le morceau éponyme plus attentivement... j'avais bien l'impression qu'il y avait des couches à gratouiller fébrilement. J'en découvre encore d'autres.
Dans le trou,
Sous le gris du ciel
Et le cri des crécelles.
Tant de freins
Tant de fous
Je n'voudrais plus l'être
Et déplacerais les étés
Pour dilater les humeurs
Et mieux respirer.
Il ne me reste plus qu'à inciter au gratouillement.
Et à gratouiller moi-même, encore et encore, d'autant plus que les thèmes de l'écriture de Karkwa m'intéressent grandement. Et pour découvrir cette population musicale.
[...]
Je déchirerais le temps (lui-même).
Le positionnement en "musique hebdomadaire" est pour bientôt.
Libellés : Chronique Album, Zic'
bref.
Y'a vraiment quelque chose qui va pas chez les LS, si on en est à remarquer le nombre de l dans un mot.
Et pourtant, elle tourne (et vice et versa).
(t'as fais un bisou au batteur de Deportivo de ma part?)