Ca commence par une arrivée tardive et quelque pressé aux alentours de l'Underground. Après une longue recherche de place et l'énervement face au créneau, je repasse devant le bar nommé ci-dessus et voilà qu'une place se libère, et voilà que je réussi enfin vaguement ma manoeuvre. Parfait donc... Et début de la soirée.
Soirée qui se décline en trois temps, façon Michel Butor : Déportivo étant la femme avec qui je suis marié depuis des années, le match de rugby mon fil conducteur pour rejoindre ma maîtresse CCSF?... Mais en fait, là où Butor fait le voyage aller, moi j'ai fait le retour.

Je commence donc par rendre visite, pour la première fois, à CCSF?. Enfin je pourrais dire plus tard : j'y étais ce soir là. Et ça valait le coup... On ne parlera pas des quelques erreurs, on se contentera plutôt de se remémorer la bonne ambiance, les bons morceaux, Stupid Girl qui a toujours autant de succès et le côté "chaleureux" du bar. En résumé, je suis content de les avoir enfin vu...
Ensuite, y'avait l'interrogation entre le match et Les Morues. Le choix se portant sur Les Morues, après concertation intensive. Set classique dans un premier temps, et puis un peu de piment lorsque le son des micros-chant disparaît. Que faire ? Un peu d'impro tout d'abord (yeah), puis on recommence le concert dès le début mais sans le chant donc si on excepte le refrain crié (re-yeah), puis on continue là où on en était rendu... Et c'est là que le miracle se produit, avec une solution trouvée pour le chant, sauf que j'étais à côté des enceintes quand il a repris. (et là, plus du tout yeah...) Du coup, la fin se fera pour moi plus éloigné de la scène, à côté d'un poisson retrouvé... Mais comme ça, cela a été l'occasion d'un "chant" en "choeur" sur "Soumets-Toi", et pour finir dans l'habituel : 53.

Allez c'est parti, on file voir le match sur un écran géant. Sauf que finalement, on sera loin, on verra pas grand chose, et la partie du match que j'ai vu correspond à un 6-0 pour l'Angleterre. Donc une ellipse temporelle est de rigueur et de circonstance.
Départ pas trop tard ensuite, direction l'Ecole Polytechnique... presque pas galère à trouver. Heureusement qu'il existe des gens dans des brasseries qui viennent de La Roche Sur Yon et qui savent où c'est : pas la première sortie, mais la deuxième. (merci à toi, ô personne que je ne reverais jamais mais qui m'a fortement aidé sur ce coup)
Puis c'est l'heure de la panique une fois sur place : 1°) Il existe des places libres sur ce parking ou quoi ? 2°) Je peux rentrer s'il vous plaît ? 3°) Euh, Déportivo ils sont mis à 21h30 sur la prog' !... et il est 00h00. Mais premier soulagement lorsque j'ose demander à Julien si ils sont déjà passés... Et puis ensuite quand je trouve Kiko (salut à toi !), accompagnée par Rockaddict (salut à toi aussi !), alors que Blankass est sur la scène. (Blankass c'était comment ? Euh.... J'ai pas vraiment écouté on va dire, mais ça n'avait pas l'air très convainquant.) Enfin bref, le matos est ensuite installé pour la triplette pendant que ça discutaille vaguement à droite et à gauche, que je me promène à droite et à gauche (ils ont pas de café ? J'suis crevé moi, ils auraient pû y penser !), et que je prends une dose (de quoi ? mystère (hihihi)) par mesure de sécurité.

Rentrons plutôt dans l'heure de vérité, et "Ouvr[ons] La Porte", après que le Majordome Kiko nous ait fait part de sa présentation dans sa forme classique... Et puis ça enchaîne sévère avec dans le désorde une bonne partie des chansons de Parmi Eux, comme Roma ou Sur Le Moment. Ensuite on a eu le droit à La Brise.. Qui continue encore et encore de gagner au fil du temps, et en live c'est vraiment la grosse tuerie, et plutôt agréable en volant sur du "Brassens à l'unisson" ; puis "Ne Le Dis A Personne" qui est vraiment "jobartiste" aussi bien à écouter chez soi ou dans une salle-gymnase. Ca me permet d'enchaîner sur l'éclairage pendant tout le concert qui a été très agréable à voir ou percevoir, comme le final de la chanson dont je parlais avec une période "clignoctique" (ça ne veut rien dire en soit, mais ça exprime bien mon ressentiment et comme je ne retrouve pas le terme exact)... Ca voudrait le coup que je me pose pendant un des shows, un jour, ou l'autre.
Etrange ou bon signe ? En tout cas, la réécoute live des Bières m'a prouvé que je m'étais habitué aux violons et que j'étais même devenu demandeur. J'avais vraiment l'impression qu'il manquait un petit quelque chose. "La Salade" réveille le public suite aux "nouvelles", tellement qu'il y a un débarquement scènique pour reprendre le dernier couplet. Ensuite je ne me souviens plus tellement de l'ordre exact des chansons. Mémoire ?... Pour finir en suivant l'état qui progressait en moi, c'est-à-dire en vrac, je retiendrais ma découverte attentive de Blue Lights suivi de la nouvelle version de Suicide Sunday pour laquelle je me suis vraiment "posé" dessus pour bien la retenir, ainsi que d'autres nouvelles pour lesquelles je suis incapable de dire laquelle est laquelle mais qui semblent de bons présages pour le 22. Le meilleur moment du concert fût "I Might Be Late", cette chanson est vraiment incroyable je trouve, enfin je sais pas elle a ce petit quelque chose en plus par rapport à toutes les autres... Et puis quand Jérôme s'emmèle un peu dans ses paroles c'est toujours plutôt drôle, et puis ce petit kazoo... Sourire instinctif jusqu'aux oreilles, si ce n'est plus. (ça rappelle de "vieux" souvenirs.)
"Une chanson [...] que vous devez surement connaître" : Parmi Eux. Bordélique à souhait, mais pas autant que 1000 Moi-Même... Et on approche petit à petit de la fin, mais on y est pas encore. Il faut "attendre un petit moment", assez petit d'ailleurs, pour qu'ils reviennent sur scène achever ce qu'ils ont commencer par A l'Avance, avec David évidemment et puis puisqu'un concert de Déportivo n'en serait pas un sans celle-là : Paratonerre, dans une "version longue".
En tout et pour tout, je ne sais pas combien de temps ils ont tenus sur scène mais c'était vraiment intensif, avec beaucoup de délires petit-à-petit avec le public : chanter We Will Rock You, faire faire quelques olés, obliger un voleur de set-list à parler avant qu'il parte etc.
Et au final, une seule envie : les re-re-re-revoir dans une petite salle comme le Chabada ou l'Olympic... Rendez-vous est pris pour le 31, avec le 22 sur l'itinéraire.
En tout cas on sent que tu as aimé, comment cela pourrait il en être autrement... Déportivo n'ont pas changés, c'est toujours du bonheur concentré.
Et quel plaisir de te lire ici.
Bisous ch.. ch..
(t'as oublié de dire que t'étais torse nu non? :D )