Chose promise, chose dûe...
Mais ça ne sera pas une réelle chronique. Je n'ai pas eu le temps d'y réfléchir assez on va dire. Je ferais mieux la prochaine fois.
Au lieu de cela, je me contenterais d'offrir des ressentis en vrac face à mes premières écoutes du dernier opus sorti par Devendra Banhart :
Smokey Rolls Down Thunder Canyon.

- Wouah, quel titre !
- Mais l'objet en lui-même est splendide, ou bien ? J'adore les petits dessins dans le livret, j'adore le CD qu'on pourrait croire peint, j'adore...
- Devendra Banhart, ça reste du Devendra Banhart quoiqu'il arrive. Toujours aussi efficacement beau...
- Premier changement remarquable, c'est que les sonorités sont jusque-là très hispaniques.
- Samba Vexillographica, ou "la chanson qui fait croire que tu es au milieu de la jungle".
- Seahorse : montée en puissance pendant 8 minutes pour aboutir à du rock des années 60... Qu'est-ce que j'avais dit avant ? Rien, rien...
- "La mer qu'on voit danser le long des golfes clairs". Mince, mais non, j'ai pas changer d'album, et pourtant musicalement c'est ça. Génial. La meilleure de l'album ?
- On est encore revenu dans les années 60, alors que le titre pouvait faire croire à un retour en terres hispanisantes ? "Déroutamment" bon.
- Contre-pied avec la plus mélancolique des chansons jolies, ou l'inverse.
- Et par conséquent, ça se finit par un demi-tour complet. J'ai l'impression d'entendre du Hendrix au début.
- "Lover", la future "I feel liked a child" ? Mieux vaut la découvrir rapidement, avant la pub' qui l'utilisera, parce qu'évidemment c'est donc un tube en puissance.
- Carmencita... Une ballade... Finalement non, un hymne pur et dur, qu'on chanterait volontiers un soir sur la plage avec ses amis...
- Pour finir l'album, comme pour toute traversée, la fin est plus sereine est plus calme. Bien que tout soit relatif, et donc il y a dans la première un peu d'électro, mais ensuite on retrouve comme au début de l'album le Devendra Banhart "d'avant", de Rejoincing in the Hands.
- My Dearest Friend. Peut-on faire meilleure fin ?

En résumé relatif et abstreint par le temps : un album qui part un peu dans tous les sens... Déroutant, mais si agréable. Une sorte de voyage orchestré dans lequel on se laisse porter.
Et toute cette réflexion pour aboutir à une finale absurdement parfaite (dans le sens où elle va dans celui que je veux) : ne dit-on pas que les voyages forment la jeunesse ? Alors pour profitez de celui-ci,
je reste encore un peu un enfant.
Maman ! Maman ! Plus tard j'veux être comme ça ! J'ai vraiment plus l'habitude de le faire. Il va falloir y remédier...
:)