lundi 30 juillet 2007
Cette semaine, retour en France... C'est trop tard pour le 14 Juillet, quel dommage vraiment j'en suis triste, mais ça n'empêche de revenir tout de même.
Pour cette fois, ça sera un de mes "classiques", un des groupes auquel je tiens le plus dans ce bas monde... Un groupe qui m'a fait comprendre que la musique ne devait pas être "classique" dans le sens de rester dans les clous.
En fait, ce groupe et le morceau en écoute, ce qu'il m'a vraiment fait comprendre c'est qu'en-dehors des textes, la musique pouvait dénoncer, pouvait parler... Evidemment, ce n'est que pure subjectivité en l'occurence. Là où je ressens sur un morceau (Dans Un Jardin qu'on retrouve dans une allégorie betteravienne) ou plutôt le passage instrumental qui l'achève une sorte de "rêve musical", peut-être que je montre sur l'intention du groupe, peut-être que je suis le seul à ressentir quelque chose d'aussi étrange... Mais l'essentiel est que la musique, celle-là, elle me parle.
Tout en-haut en droite, on ne fera pas de gazon. C'est plutôt le terrain du sang et de l'effroi... Avant tout, la musique de la Raïa, c'est celle de "la peur". Et ce morceau à travers le son foutraque qui en surgit, laisse à penser qu'on est au milieu d'une scène de guerre... Terrorisé. Ne sachant plus quoi faire, où aller, comment s'en sortir. A l'heure où un rappeur hongrois mélé à un boys band en parle avec une discours aussi philosophiquement fort que "Mais oui, mais oui, l'école est finie" et sur un air entendu un millier de fois, ça fait un bien immense.
Et si la musique s'accouple à des textes excellents, ça donne quoi ? C'est simple. Ca donne La Raïa. La Poésie sonore. "Musique de la peur ! Musique de jeu ! Musique-jungle !"
Pour cette fois, ça me tiendrait vraiment à coeur que si vous veniez jusqu'à cette ligne, vous écoutiez aussi Brûlé Au Napalm.
Et ça serait encore mieux si vous passiez rendre une visite ici, ensuite.

D'ailleurs, y'a des Dents qui m'attendent depuis un moment... Et pour la semaine prochaine, j'ai déjà prévu... Je prends du retard souvent, mais je suis parfois prévoyant.
Libellés : Zic'
Ou alors peut être aprce que tu viens de mettre des mots sur ce que ej ressens quand j'écoute la raîa...
en tout cas lecture sympa avant d'aller dormir.
merci.