Presque un an après le début du blog... Et puis l'expérience de la journée m'a rappellé celle qui l'a inauguré. Alors on recommence.
Encore une fois, c'est toujours les même gestes...
Tout d'abord, on va dans un magasin où, on le sait, on pourra trouver des choses intéressantes. Et ensuite c'est peut-être l'une des parties les plus intéressantes : fouiner dans les rayons. Chercher l'album qui fera voltiger l'esprit, lui faire dire qu'il ne peut pas (cette fois-ci) repartir sans.
Recherche de la déraison accomplie voire même appliquée.
Ensuite, c'est donc le moment où l'on déchire l'emballage avec un peu d'empressement. Cette fois ce fût même avant de remonter dans la voiture. Ce qui se révèle inutile puisque celle-ci ne possède pas de lecteur CD mais c'est pour le symbole et le plaisir de parcourir les notes de l'oeil.
Lorsqu'un lecteur se présente enfin à sa rencontre, les oreilles du disque peuvent se mettre en marche.
La fuite.
Ca commence. Morceau connu. Ca rappelle encore des souvenirs. Ce ne semble pas être la même chose cette fois-ci toutefois. Ecoute plus attentive sûrement.
La suite est un enchantement... Les arrangements sont vraiment très bon, très justes, sans jamais dépasser la difficile limite du "trop". Avec le délice de paroles françaises en bonus. (Ouais quand même, j'ai toujours une faiblesse pour le français... Attachement aux paroles ou patriotisme aïgu, telle est la question...)
Les tremblements s'immobilisent alors. Pour laisser place aux frissons. Envolées musicales qui filent de partout. Je n'ai même pas envie de faire une présentation en revue de toutes ces troupes musicales. Tout ce qu'il y a, c'est que cet album est bon en tout point : il ne laisse pas envisager d'accros, ni de mauvais morceaux. Même lorsqu'il voit débarquer Brigitte Fontaine pour un morceau, ça devient... étrangement excellent. (J'ai toujours eu du mal avec la Dame pré-citée)
Et puis le Québec se permet le luxe de traverser et atterir en Alaska. Alors certes, je connaissais déjà ces contrées pour avoir mis mes pas dans la neige du web. Mais c'est comme au début de l'album. C'est une nouvelle écoute qui a été faite. Une écoute appréciée.
Alors que quelques jours auparavant, je souriais presque inoriquement en voyant un article des Inrocks sur Karkwa parlant du CD auquel cette chronique est dédié.
Et si l'album de 2008 était un vieil album sorti des cartons québecquois de Boxson ? A moins que ce soit le troisième album du groupe... En tout cas, il devrait tournoyer assez souvent cette année.
Rêver aux guitares. Penser aux chansons.
En tout cas, puisqu'il est en écoute (complète et totale ! Oui, rien que ça !...) sur leur site : allez-y vite (lien tout là-haut à droite). Ou alors sur le site de Bande A Part FM (lien à droite dans la rubrique concerné) : concerts à voir en streaming ainsi que "concert son et lumière" en téléchargement audio ou visuel.
Bref, il y a plusieurs cibles de choix pour Karkwa.