vendredi 30 mars 2007
Ne perdons pas des habitudes si bien prises... Un peu de retard, et une longue review écrite à l'arrache et pas retravaillée malgré le retard. Tant qu'à faire...
Après une arrivée sur l'Olympic à l'arrache, c'est-à-dire en retard d'une dizaine de minutes car il y avait un frangin qui prenait le train, je rentre vite fait dans la salle en pensant qu'il faudra lutter pour atteindre péniblement le coin "pause du sac" et être à proximité de la scène. Je passe la porte, qu'on m'ouvre gentillement au passage (en réalité, juste deux/trois personnes qui venaient du bar et qui rentrent devant moi) et là... Personne ou presque dans la salle. Pire que pour Bikini Machine en première partie des Wampas ! Je crois qu'en ce moment, les nantais ont décidés d'inverser le quart d'heure qui porte leur nom dans leur sens...
Enfin ça n'a pas d'importance tout ça. On va plutôt en profiter pour se rapprocher (poser mon sac ? Ba non, du coup j'ai oublié...) et faire un constat de Pravda. J'avais peur d'une chose avant de les voir, bien que j'avais entendu des trucs de leur part déjà, c'était d'avoir le droit à un "The Kills II" sachant que les suites ne sont pas ma tasse de "Kaffee". Et puis j'avais lu une très petite interview d'eux où ils parlaient notamment des bouts de scotch portés sur la poitrine de la chanteuse pendant les concerts et tout le côté sexe...
En fait, ça a été assez bon j'ai trouvé. Pourquoi ? Parce que justement ça n'était pas une redite. Toutes les compos ont leur son particulier, space est le mot qui convient dans tous les sens, qui fait le charme de tout ça. Bon, c'est parfois un poil répétitif comme "Tu Es A l'Ouest" (Je suis mental, tu es métal ?), mais la voix de la chanteuse récupère tout au vol. Et puis au début du concert, avec eux, j'ai enfin comprends ce que c'était la musique "à couper le souffle". Ma gorge qui était encore meurtri par une semaine et demi de toux intensive a voulu fermer les frontières de l'air (j'ai une gorge LePeniste ?) suite aux vibrations de la basse (vraiment poussé trop fortes quand même). Mais c'était une expérience à connaître... Et pour finir, j'ai trouvé l'épisode du scotch très drôle et classe. C'est pas fait n'importe comment uniquement pour réveiller le mâle qui sommeille dans la moitié de la population. Et puis avec les trois scotchs du début, ça faisait un joli T-shirt à rayure !
Pause.
Non non, pas le groupe, ils sont pas là ce soir eux... Juste que Pravda a fini, et donc je vaque à mes occupations d'entre-groupes (pas entre-metteur).
En fait après, c'est Nelson qui va apparaître. L'entrée en scène avec le chanteur qui tourne en rond, puis d'un seul coup fait des petits sauts pour arriver jusqu'au micro ça donne un résultat "perplextible". Mais en même temps, quand il commence à réciter les paroles de "People & Thieves" (il me semble que c'était celle-là) on est déjà subjugé. Et tout le reste du concert a été de subjugations en subjugations... C'est parfois à la limite du trop expérimental, mais ça m'a mis une sacrée claque tout de même. Je ne parlerais même pas du passage où le chanteur prends la place d'un guitariste, ni de la chanson que je connaissais vaguement et dont j'étais persuadé que c'était pas eux. J'ai adoré aussi le passage où ils utilisent un instrument bizarre sur la guitare, ou "The Over Song", ou les passages à trois voix... On pourra regreter vraiment deux choses : leur début de concert catastrophique, dans le sens où ils ont cassé une corde et une basse ne marchait pas sur la même chanson. Le chanteur revenait sans cesse vers le fond de la scène, et à la fin de cherchait même plus à chanter laissant les autres faire avec. Et puis ils sont pas très causants et surtout pas souriants... Mais pour ce dernier point, je ne remercierais pas Ema (je crois) qui en avait parlé et du coup j'ai surveillé en permanence la moindre esquisse de sourire.
La fin du concert pour Nelson a dû être moyennement prise aussi. Enfin ils devaient avoir un rappel de prévu, puisque les lumières ne se rallumaient pas mais personne ne les réclamaient. Du coup après deux minutes on est sorti de l'ombre.
Et là dès le départ, je pensais que ça serait complètement dans la veine de Nelson et je me retrouve avec des chansons dynamisantes. La joie d'être sur scène de la chanteuse-claviériste est parfaitement communicative, la relation entre les quatre membres est complice et ça se sent. De plus, il faut noter la disposition sur scène avec un batteur juste à côté de la scène. J'ai pas vu grand chose parce que je devais partir, mais du truc "connu" comme Rejoice, à la "double-reprise" ou des chansons inconnus type Ghinzu de dix minutes ça n'a été que du bon ! Et quand la chanteuse annonce que deux ans plus tôt, ils étaient venus avec Ghinzu dans la même salle... Une seule envie, s'arracher les cheveux d'avoir manqué ça.
Tiens, c'est fini ... Demain, un nouveau truc ? Je sais que j'avais quelque chose à mettre, mais je sais plus quoi. On verra donc.
Libellés : Review
lundi 19 mars 2007
Encore de la musique ? C'est quoi ces manières de voyous... La prochaine fois sera différente, ou pas du tout.
Au premier jour, on s'inscrit sur myspace par hasard ou folie.
Au deuxième jour, on ajoute des personnes que l'ont connait d'avant-myspace.
Au troisième jour, on personnalise sa page pour paraître bien.
Au quatrième jour, on continue de personnaliser.
Au cinquième jour, on ajoute des groupes connus dans ses amis, parce que c'est la classe...
Au sixième jour, on fait des découvertes de liens en liens, si on cherche, de groupes fantastiques.
Au septième jour... J'ai dit que je me reposais, nom de Dieu !
Et ça recommence encore et toujours, avec myspace...
Un jour, un sixième jour, je tombais sur le myspace de Toy Fight. C'est quoi ça ? Bon, un groupe français qui chante anglais et qui fait de la pop... On va leur laisser une chance, écoutons-ça. Et là, c'est déjà une claque, ça secoue et ça fait du bien.
Cela aurait pû en rester là, puisqu'il se révèle finalement que Toy Fight est un groupe mort. Ce myspace est juste pour mettre quelques compos qu'ils avaient fait, comme ça, mais depuis de nombreux autres projets sont nés autour de celui-ci. Mais un mini-buzz comme myspace sait le faire viendra à reconsidérer en partie la décision des trois membres du groupe. Pour donner naissance à un album fin 2006 : Anagram Dances.
Celui-ci regroupe des enregistrements de 2003 mais certaines ont été réenregistré pour l'occasion en 2006. Trois longues années voyagent ainsi l'album, ou l'inverse.
Comme souvent, on jette un coup d'oeil au livret... Ah mais il est mince, dommage ça. Juste deux images au centre, et derrière des remerciements ou les infos sur l'enregistrement par exemple. Mon petit regret, il faut le dire.
Après, on se précipite selon toute vraisemblance vers quelque chose qui permettra l'écoute. Je regarde avec envie les ciseaux, mais je me rends compte que juste derrière il y a un de mes fidèles lecteurs CDs. On prend l'album (classe la couleur orange, mon inconscient me souffle alors "années 70/80", mais mon conscient répond qu'il y connait rien à cette époque) mais paradoxalement, pour se laisser porter par lui.
Ca parle ? On croit assister à la répétition du groupe en fait. Bon, faut fermer les yeux c'est vrai, ou alors les chercher partout autour de soi durant l'écoute mais cette seconde méthode a de nombreux défauts.
Embarquement immédiat, le choix est clair, si vous ne voulez plus éteignez le poste immédiatement, mais sinon on vous laisse plus le choix à partir de The Hidden Second. Pourquoi après celle-ci ? Parce qu'il a toujours été déconseillé de descendre en marche...
C'est ainsi que cette chronique s'arrête là, puisque mon propre voyage commence. Et je tiens à en profiter à fond : les voyages forment la jeunesse...
Et je ne suis pas vieux, moi !
Libellés : Chronique Album
mardi 13 mars 2007
Mouvement des Picards Fatals... "Le gazol du rock" (cf eux)
3 Barbarismes réactifs Déposé maladroitement par Côme aux alentours de 10:27Un peu de légèreté maintenant, ça fera du bien...
Ah, on me signale en fait qu'ils ont perdus en finale, Medi-T... Les vainqueurs seraient un groupe qui se ferait appellé les Fatals Picards. Bon, c'est dommage j'avais une super chronique sur Medi-T. Si quelqu'un la veut tout de même, elle sera disponible à 21h18 au Square Michel Platini à Dubaï, et s'autodétruira dans la minute qui suit...
Maintenant, je me retrouve à faire une chronique sur du rock indé-débile... On va commencer par le commencement, à savoir l'écoute du disque appellé Pamplemousse Mécanique. Ca tombe bien d'ailleurs, en ces temps de retour du beau temps pour un printemps annoncé mais aussi de maladies, on a besoin de vitamines pour sauter sur tout ce qui bouge... (je parle bien entendu d'un point de vue politique, garder l'oeil ouvert sur les discours préformatés qu'on peut nous faire)
Alors l'album ? Et bien déjà, musicalement c'est agréable dès la ligne de départ avec Bernard Lavilliers. Ca chambre beaucoup, et c'est entraînant, que demander... Encore mieux ? Il suffit de passer à la piste 2. Même sur un thème plus "social", les Fatals sont aussi grincants et peut-être plus performants, selon le point de vue... Mais si celle-ci est prise dans une atmosphère "gaie", les Fatals savent le faire aussi d'une façon plus triste, comme sur Mon Père Etait Tellement De Gauche ou Au Mariage de Kevin et de ma Soeur (c'est normal les titres aussi longs ?)...
Et après tout un début d'album qui donne goût à la réécoute, et une chanson hilarante sur un personnage coincé dans Amélie Poulain, on passe à l'aspect reprise des Fatals Picards. Commandante est clairement centré vers les groupes "engagés" qui veulent faire passer des messages en chantant dans une langue étrangère, notamment espagnole. (c'est vrai ça, pourquoi à chaque fois c'est en espagnol ?) Ensuite, Monter le Pantalon se veut le pendant d'un tube d'il y a quelques années d'un groupe toulousain (à dire avec l'accent), tandis que Cure Toujours s'adresse elle aux gothiques sur une musique indochinoise.
Après s'être attaqué aux corses et repris un vieux tube particulier : une chanson "tragi-comique" terrible, aussi bien dans le sens djeun's que dans le sens vieux con. C'est à se demander pourquoi ils font des chansons débiles parfois, alors qu'ils ont un talent énorme puisqu'ils sont capables de ça. Mais en fait, leur talent il est là, c'est de savoir passer de tout à rien, de l'ouest à l'est, de l'OM au PSG d'un coup mais en restant toujours cohérent.
"Et puis merde"..., ce qu'ils font ça reste dans la tête alors c'est que c'est bien ! Et puis avec l'humour qu'ils ont, il n'y a pas de honte à aimer ce qu'ils font (ou au contraire, il faudrait). La chanson On Se Demandait est un résumé splendide de l'album : de la mélodie, des blagues foireuses (Vous êtes encore trois mille ce soir, enfin entre trois et mille avec les spots j'peux pas voir), de la dérision...
Et il reste encore des pistes pas vraiment cachés, mais là je ne dirais rien dessus... c'est à découvrir avec de la surprise...
A une époque, on disait : Mozart est mort seul, Les Betteraves mourriront seules... Pour les Fatals, ils seraient plutôt comme Verdi, moins dans la virtuosité. Il est mort comment alors, Verdi ?
Même si les Fatals Picards, ils ont tout piqués à Justin(e) sur l'idée des contraires...
Y'a la possibilité d'écouter les Fatals Picards raconter n'importe quoi lors de cette interview aussi... Si vous voulez. Si vous voulez pas, ils raconteront pas.
Libellés : Chronique Album
Non, ceux qui disent que je suis en retard, c'est tout à fait faux, j'avais juste oublié d'appuyer sur publier... ou pas.
Petit tour des chaînes très rapide, et c'est Canal Plus qui attire mon attention avec La Matinale... C'est toujours mieux que rien, et dès fois il y a des chroniques intéressantes. Je zappe sur la quatre juste au moment de l'invité politique du jour, en pleine période pré-sidentielle quelqu'un qui expose ses idées ça n'est pas une mauvaise nouvelle...
Tiens, mais en plus c'est ce cher Guillaume Peltier... Vous savez pas qui c'est Guillaume Peltier ? Enfin quand même, un des représentants d'un des candidats les plus importants de l'élection qui arrive ! Bon, on peut se demander comment cela se fait qu'on ne puisse noter l'apparition d'un petit préfixe devant son nom. Quand même, un réprensentant d'un Vicomte Le Jolis de Saintignon, on ne peut que s'extasier devant le courage de ne même pas avoir de préfixe. Enfin, ce cher Guillaume n'est dont pas Guillaume Le Conquérant, puisqu'il n'a pas de préfixe. Et puis c'est pas une Jeanne d'Arc inversée qui voudrait bouter les Anglais hors d'Angleterre. Non, lui son dada c'est plutôt tout ce qui se rapproche d'une certaine religion. En fait, c'est une Jeanne d'Arc qui aurait des visions de Croisade au milieu du XXIème siècle.
Ainsi, ce Guillaume Peltier est un personnage très complexe... En même temps, pour être second du navire De Villiers, il faut être fêlé (dans le mauvais sens du terme). Un navire qui cherche à se saborder lui-même, puisqu'il attaque ses voisins qui ont pourtant des idées qu'il a repris à son compte. C'est une nouvelle façon de faire de la politique, d'un certain point de vue... C'est comme si, en France, pour éviter la défaite, on décidait d'installer une dictature au service de ceux qui nous ont battu tout en offrant la moitié du pays à ceux qui nous ont attaqués... Euh ?...
Mais quel était le fond de l'intervention de Guillaume Peltier, aujourd'hui, alors que son candidat dans les sondages navigue entre les deux premiers pourcentages. Et bien tout d'abord, il voulait nous informer (comme il l'avait déjà fait apparemment quelques mois auparavant sur la même antenne) que la campagne de Phillipe de Villiers n'avait pas commencé. Après tout, pourquoi pas, je veux bien le croire là-dessus même si on a vu de plus en plus de MPF à la télé quand même... Ensuite, que lorsque que tout le monde aura le même temps de parole, c'est-à-dire d'ici peu après le dépot définitif des parrainages (j'ai pas la date exacte), on se rendra enfin compte (pauvre de nous qui nous égarions en oubliant que Phillipe de Villiers était LA solution à tout nos petits problèmes) que la vraie politique de droite elle est menée par le MPF et pas par Sarkozy et ses petit(e)s ami(e)s... En fait, entre une minute de n'importe quel candidat et une minute villiériste, même le français moyen qui ne comprend pas la politique et qui pourrait être tenter par un vote pour Bayrou, Royal et d'autres sera subjugé par la puissance et la justesse du discours fait par le chouchou de Guillaume Peltier. Et ainsi, de Villiers passera des 1% de ses sondages à au moins 7%.... En tout cas, moi je préfèrais la minute blonde...
Mais ce n'est pas fini, car dans l'émission il y a le principe du "J'aime/J'aime Pas" : un fait d'actualité est exposé et l'invité doit répondre par une des deux propositions faites dans le titre... Là on a pu voir vraiment ce que c'est que le MPF. Le ralliement de De Villepin à Sarkozy : je m'en fous. Le ralliement de Corinne Lepage à Bayrou : je m'en fous. Le droit à l'euthanasie : alors là, j'aime pas du tout... Les autres, on s'en fout. Ce qui compte, c'est notre pomme... Et cette pomme de Dieu, il faut pas y toucher, en aucun cas. Parce que nous, on aime le seul vrai Dieu...
Et enfin, on a fini par apprendre que de Villiers était le seul candidat libre, indépendant et rebelle. Comme dirait les quiches, dans ce cas, je préfère rester moche et remoche...
Libellés : N'imp'
dimanche 25 février 2007
Thérapicons-nous... Thérapicez-vous...
5 Barbarismes réactifs Déposé maladroitement par Côme aux alentours de 14:42Petit projet lancé à la va-vite, qui sera surement compléter plutôt deux fois qu'une, et même totalement modifier... Mais voilà quelques albums à écouter si vous êtes malade... Toutefois, attention, pour un véritable traitement il faut voir au cas par cas !
Maladie : Trouble du sommeil
Album à écouter : Blur - Think Thank
Mention : (presque) testé et approuvé.
Maladie : Impuissance.
Album à écouter : Katerine - Robots après tout
Mention : Attention aux effets secondaires non désirés. A utiliser avec beaucoup de précautions.
Maladie : Constipation
Album à écouter : Mickey 3D - Matador
Mention : Efficace avant tout l'été.
Maladie : Diarrhée
Album à écouter : Gorillaz - Demon Days
Mention : Les vibrations sont particulièrement bonnes pour le ventre.
Maladie : Blonditude
Album à écouter : Zabriskie Point - I Would Not Prefet To Live
Mention : ça secoue les neurones...
Maladie : Grippe Aviaire
Album à écouter : Uggy Duck - Uggy Duck
Mention : Combattre le mal par le mal.
Maladie : Dépression
Album à écouter : Noir Désir - 666 667 Club
Mention : Idem que pour Uggy Duck. (et désolé pour les jeux de mots vaseux)
Maladie : Difficultés au lever du matin.
Album à écouter : Le Nombre - Scénario Catastrophe
Mention : Prevenez vos amis avant, car cela risque de faire des dégats pendant la journée.
Maladie : Slam inné. (comprenez "envie irrésistible et non-contrôlé de parler en rime")
Album à écouter : Les Betteraves - Beaucoup De Bruit Pour (Presque) Rien
Mention : Ca vous nettoie le cerveau de quelques impuretés non-désirés.
Maladie : Mal de tête.
Album à écouter : Christophe Cozette - Génécode
Mention : Testé et approuvé totalement.
Maladie : Enervement non-contrôlé ou envie de bouger alors qu'il faut rester calme.
Album à écouter : Belle & Sebastian - Dear Catastrophe Waitress
Mention : Encore testé et approuvé.
Maladie : Trouble de la parole.
Album à écouter : Lorie - Live Tour 2006
Mention : Attention, c'est brutal. Mais une envie de crier devrait venir rapidement.
Maladie : Cécité.
Album à écouter : Mansfield Tya - June
Mention : Ca ouvre les yeux... (il paraît.)
Maladie : Erreur de jeunesse (ou pas) amoureuse (comprenez "je suis sorti(e) avec un gros con")
Album à écouter : Fatals Picards - Pamplemousse Mécanique
Mention : En plus, c'est agréable de se sentir comme Francis Huster dans un rôle de méchant...
Merci d'avoir lu, ça fera 20€...
Libellés : Doctorat Musical
dimanche 18 février 2007
Ni bon, ni mauvais, juste royal...
2 Barbarismes réactifs Déposé maladroitement par Côme aux alentours de 15:11Petit chronique non maladive d'un album anglophone, pour varier un peu... Avant l'arrivée peut-être d'une série d'articles. Si j'en ai le courage...
The Good
The Bad
&
The Queen.
Et voici un nouveau projet qui surgit, pas de nul part puisque depuis quelques années déjà il avait commencé une collaboration avec Tony Allen (Africa 70/Fela Kuti) et Simon Tong (ex-The Verve, et qui accompagne Damon Albarn depuis la tournée de Think Thank). Le projet prend définitivement forme après la rencontre avec l'ancien bassiste des Clash : Paul Simonon.
Et voici comment apparaît un album qui sur le papier promet beaucoup...
Les premières écoutes de l'album se révèle plutôt déroutante, et la première approche qui avait été faite grâce au single Herculean n'aide pas tant que ça. Cet album a quelque chose, cela se sent, mais sans savoir quoi.
Dès le départ, avec History Song et surtout la ballade 80's Life, la voix posé de Damon séduit. Mais l'album gagne vraiment en puissance tout au long de l'album, et que ce soit les deux singles Kingdom Of Doom ou Herculean, puis Behing The Sun, on reste subjugé par ce mélange électro/pop mais qui inclue aussi d'autres influences. Et malgré un petit passage plus hésitant (ça ne pouvait pas rester au top tout du long !), encore que c'est à atténuer puisque c'est en comparaison avec le reste, toujours est-il que la fin est magistrale ! Three Changes fait enfin la part un peu plus grosse pour Tony Allen à la batterie. Green Fields (troisième single, peut-être) est juste sublime, une petite ballade très reposante. Et enfin, cela s'achève sur le titre qui a donné son nom au projet et à l'album. Un titre de 7min, qui semble inclure toutes les recettes de l'album en un coup, toute sa complexité et sa beauté. Et ce rythme qui augmente de seconde en seconde... ce rythme bon sang. Une instru pour finir, comme savait si bien le faire Blur. On pouvait pas espèrer une meilleur pièce finale. Et la petite reprise finale... Ah !...
Au final, l'atmosphère de chaque chanson mêle un côté planant et de la mélancolie, mais qui garde toujours un teinte d'espoir au fond. Il faut rappeller qu'elles évoquent le quartier de Londres où vivent Damon et Paul.
Il s'agit donc véritablement d'un CD immanquable, car petit-à-petit, il fait son nid dans l'esprit et les mélodies restent gravés et ne veulent plus repartir. Il n'est pas tant dans la veine (comme annoncé au départ) de Parklife, notamment car le chant de Damon a considérablement changé, mais plutôt dans celle de Think Thank ou Demon Days. Et c'est surement pour cela aussi, qu'il fait parti de ces albums qui gagnent avec le temps. Et qu'on l'apprécie, toujours un peu plus à chaque fois.
En fait, c'est l'album qu'il faut écouter quand on est seul le soir, à déprimer. On met la bête dans la platine, un casque sur les oreilles, et c'est parti...
D'habitude, l'électro-pop vous ennuie profondément ? Il ne vaut peut-être mieux pas commencer par The Good The Bad And The Queen alors. Mais si toutefois vous tentez le coup, surtout, ne pas s'arrêter à la première mais laisser décanter quelques jours, et retentez toujours avec patience.
Photo de leur passage au Cabaret Sauvage, à Paris. Provenant du site photoconcerts.com.
Bonus : A noter que le Back To Garage Baby de vendredi dernier valait le détour de ce que j'ai vu. Les Psycho Witches sont vraiment très bons en live... Je conseille d'aller jeter une oeil sur leur myspace. Voilà, la pub' est passée...
Libellés : Chronique Album
dimanche 11 février 2007
Le grand orchestre de la Ruda...
0 Barbarismes réactifs Déposé maladroitement par Côme aux alentours de 14:57Review numéro 1, ici. Et je commence pas par le plus pourri des concerts que j'ai plus faire... Au programme, suite à une journée mi-semainiale et dédié paraît-il aux enfants, Fordamage et La Ruda.

Me voilà devant l'Olympic, et me voilà même dans l'Olympic. Il ne reste plus qu'à attendre que ça commence, et que tout le monde arrive puisque certains se sont perdus !
Fordamage arrive sur scène, étonnant il n'y a pas eu de quart d'heure nantais. Bon, j'ai pas été très attentif à leur musique. Disons que certains passages étaient pas mal, mais d'autres beaucoup plus inabordables. Une musique que je rapprocherais de Sloy, pour ceux qui connaissent. Peut-être qu'il faudrait les voir dans un cadre plus intimiste, mais en tout cas je n'ai pas accroché ce soir là.
Attente de l'arrivée de La Ruda. Il faut faire avec Bikini Machine qui passe, et sa chanson du singe, l'une de leur meilleure alors ça passe et surtout ça rappelle des souvenirs du dernier concert en date à l'Olympic.
Lumière éteinte, note de musique, suivie d'autres. Toute personne douée d'un certain sens pratique et logique a compris que le groupe tant attendu va débarquer d'un instant à l'autre. Et une fois que l'intro est finie, c'est chose faite. Le public fait bien comprendre au groupe qu'il trépignait d'impatience et qu'il est heureux de les voir. "Je vais devant". Et puisque c'est la tournée du dernier album, ils commencent par la chanson qui a donné son nom à celui-ci : La Trajectoire de l'Homme Canon. Moi ça me convient, j'adore ce dernier album, et cette chanson me surprend agréablement en live.
Un petit instant groupiesque au passage : "Aaaaaaaah, le chanteur il a chanté le refrain en me regardant". En fait, c'est surtout pour dire que celui-ci est plutôt proche du public, qu'il échange beaucoup avec. Il semble aussi "jouer" avec lui, je dirais. Disons que sur les ponts, les coupures et autres changements de rythmes, il s'amuse à faire des coups de pieds en l'air, à aller dire "bonjour" aux premiers rangs... Enfin, les chansons défilent, qu'elles soient du petit dernier ou des chansons "mythiques" de la Ruda comme Que Le Bon l'Emporte. Celle-ci étant parfaite pour ouvrir la soirée du Slam. Finalement, je trouve ça drôle de faire le premier d'un concert... On a les plaisirs qu'on peut, n'est-ce pas.
Dans le public, ça pogote assez gentillement. Ca circule beaucoup pour moi, un tour devant, un tour à droite, un tour à gauche. Tiens, voici qu'une petite coccinelle slamme... Maintenant qu'on a fait notre échauffement, faut qu'on pense à faire notre concours. La Ruda sur scène continue, toujours plus fort, en alternance toujours avec des chansons plus ou moins récentes, mais la sauce prend de plus en plus d'ampleur. Voici Marvin... profession ? Détective ! L'occasion d'être à droite pendant cette chanson, et l'occasion de slammer pour la deuxième fois, en duo cette fois-ci. Qui sera le roi du Slam ? Bon, déjà, sur le passage pour monter sur scène, je gagne sans problème... ou pas. Mais la véritable différence, c'est sur le temps passer en live. 3, 2, 1, c'est parti ! Et qu'on puisse en dire ensuite, j'ai gagné haut la main de quelques secondes de différences... Aucune Pensées Malsaines durant ce slam, absolument pas. Si une preuve prouve le contraire, c'est qu'elle a été falsifié par Marylin qui ne veut pas répondre, d'ailleurs elle m'oblige à détruire ma gorge une fois plus en criant des "Non ! Non !". Encore une chanson qui gagne beaucoup en concert, très clairement. On se repose en quelques sortes grâce à l'Odysée du Réel, et ses cuivres parfaitement distillés.
C'est difficile de dire autre chose que "énorme" à chaque fois en fait, malgré la variété entre les chansons. Et alors quand tout un public fait "Priiiia Priiia Priiia Hé !", c'est plus fort que ça encore. Il est clair que les chansons les plus vieilles de la Ruda sont géniales en live, et donc quand ça enchaîne Unis, Le Prix du Silence et l'Instinct Du Meilleur, le public prend un sacrée claque. Et après avoir rappeller son dernière album par De La Vie Jusqu'au Cou, le groupe tire sa révérence. Mais bien évidemment, il manque encore le "sprint final". Et le public ne veut surtout pas laisser la Ruda filer déjà. Et quel rappel en plus !
... De Choses et d'autres pour débuter. Ca tombe très bien pour moi, puisque c'est ma petite préférée de l'album qui est sorti dernièrement... Que ce soit niveau musical, niveau chant, niveau paroles. Un petit "Mais c'est toi mon salop, mon nom d'oiseau ! Yeah yeah yeah !", c'est toujours un parfait exultoir. Mais en plus, ils osent continuer par Le Bruit Du Bang et Paris En Bouteille. En plus, on me propose un second concours de slam. Alors bon, je n'hésite pas trop et me voilà de nouveau dans les airs... Le résultat ? Hum, celui-là n'a pas d'importance on dira !
"Méfiez-vous de...", un cri sort du public "L'eau qui dort !". Bien joué, c'est effectivement celle-là ! Puis La Ruda repart reprendre des forces après une dernière chanson... Etrange, j'aperçois quelqu'un qui prends une set-list. Mais on lache pas, on continue de les appeller. Et ils finissent par apparaître. Le Trianon est réclamé, à corps, à cri, à sang, à flamme, à tout ce que vous voulez... Et voilà justement que le souhait est exaucé. Oui, effectivement, cette chanson est géniale. Oui, effectivement, c'est la préférée de beaucoup de personnes. Moi je préfére quand ça rock un peu plus, mais bon... c'est impossible de nier la qualité de la chanson ! "On refait un slam à deux ?". "Euh, je suis assez mort là, sur celle d'après". Et finalement, un dernier slam qui n'aura pas lieu pour moi, des jambes qui n'ont plus la moindre parcelle d'énergie, ou tout juste de quoi tenir debout. Enième tour à mon oasis personnelle. (J'aurais bien dit Blur, mais ça ne collait pas). Et le concert prend définitivement fin sur ce message : Mélangons nos cultures, pratiquons l'ouverture !
On ne peut dire que "Merci" ou "Bravo" à la Ruda. Ca faisait un moment que je n'avais pas vécu de concert aussi intense. Ca m'a rappellé un peu le concert commun Luke-Déportivo, où j'avais fini en quelques sortes dans le même état.
J'ai oublié quelques détails évidemment. J'ai oublié de préciser le mouvement perpétuel fait par le groupe sur scène. J'ai oublié de préciser leurs sauts synchronisés excellents. J'ai oublié de préciser la chaleur dans la salle. J'ai oublié de préciser les quelques slams qui ont été très réussis, et aussi ceux qui ont été beaucoup plus ratés. J'ai oublié de préciser la parole prise parfois par le chanteur, laquelle semble si sincère (même si, parfois, on entend il faut bien le dire la même que sur le live "Dans La Vapeur Et Le Bruit"...).
J'ai oublié surtout de préciser que la Ruda, il faut aller les voir sur scène. C'est comme ça qu'on se rend compte de ce qu'ils sont vraiment...
Set-List (recopié mot à mot) : Trajectoire ; 1 et 1 ; Le Bon ; Bienvenu ; Art ; Tierra ; Nuit ; Monde ; Horizons ; Histoires ; Marvin ; Pensées ; Maryline ; Odysée ; Ronnie ; Unis ; Prix ; Instinct ; De La Vie ; Simple Ch ; Bang ; Paris ; Lokidor ; Sous-Sols ; Trianon ; Orange.
Les Photos de La Ruda proviennent de leur myspace, ou du site Cinquième Nuit.
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